Google
This is a digital copy of a book thaï was prcscrvod for générations on library shelves before it was carefully scanned by Google as part of a project
to make the world's bocks discoverablc online.
It has survived long enough for the copyright to expire and the book to enter the public domain. A public domain book is one that was never subject
to copyright or whose légal copyright term has expired. Whether a book is in the public domain may vary country to country. Public domain books
are our gateways to the past, representing a wealth of history, culture and knowledge that's often difficult to discover.
Marks, notations and other maiginalia présent in the original volume will appear in this file - a reminder of this book's long journcy from the
publisher to a library and finally to you.
Usage guidelines
Google is proud to partner with libraries to digitize public domain materials and make them widely accessible. Public domain books belong to the
public and we are merely their custodians. Nevertheless, this work is expensive, so in order to keep providing this resource, we hâve taken steps to
prcvcnt abuse by commercial parties, including placing lechnical restrictions on automated querying.
We also ask that you:
+ Make non-commercial use of the files We designed Google Book Search for use by individuals, and we request that you use thèse files for
Personal, non-commercial purposes.
+ Refrain fivm automated querying Do nol send automated queries of any sort to Google's System: If you are conducting research on machine
translation, optical character récognition or other areas where access to a laige amount of text is helpful, please contact us. We encourage the
use of public domain materials for thèse purposes and may be able to help.
+ Maintain attributionTht GoogX'S "watermark" you see on each file is essential for informingpcoplcabout this project and helping them find
additional materials through Google Book Search. Please do not remove it.
+ Keep it légal Whatever your use, remember that you are lesponsible for ensuring that what you are doing is légal. Do not assume that just
because we believe a book is in the public domain for users in the United States, that the work is also in the public domain for users in other
countiies. Whether a book is still in copyright varies from country to country, and we can'l offer guidance on whether any spécifie use of
any spécifie book is allowed. Please do not assume that a book's appearance in Google Book Search means it can be used in any manner
anywhere in the world. Copyright infringement liabili^ can be quite severe.
About Google Book Search
Google's mission is to organize the world's information and to make it universally accessible and useful. Google Book Search helps rcaders
discover the world's books while helping authors and publishers reach new audiences. You can search through the full icxi of ihis book on the web
at |http: //books. google .com/l
Google
A propos de ce livre
Ceci est une copie numérique d'un ouvrage conservé depuis des générations dans les rayonnages d'une bibliothèque avant d'être numérisé avec
précaution par Google dans le cadre d'un projet visant à permettre aux internautes de découvrir l'ensemble du patrimoine littéraire mondial en
ligne.
Ce livre étant relativement ancien, il n'est plus protégé par la loi sur les droits d'auteur et appartient à présent au domaine public. L'expression
"appartenir au domaine public" signifie que le livre en question n'a jamais été soumis aux droits d'auteur ou que ses droits légaux sont arrivés à
expiration. Les conditions requises pour qu'un livre tombe dans le domaine public peuvent varier d'un pays à l'autre. Les livres libres de droit sont
autant de liens avec le passé. Ils sont les témoins de la richesse de notre histoire, de notre patrimoine culturel et de la connaissance humaine et sont
trop souvent difficilement accessibles au public.
Les notes de bas de page et autres annotations en maige du texte présentes dans le volume original sont reprises dans ce fichier, comme un souvenir
du long chemin parcouru par l'ouvrage depuis la maison d'édition en passant par la bibliothèque pour finalement se retrouver entre vos mains.
Consignes d'utilisation
Google est fier de travailler en partenariat avec des bibliothèques à la numérisation des ouvrages apparienani au domaine public et de les rendre
ainsi accessibles à tous. Ces livres sont en effet la propriété de tous et de toutes et nous sommes tout simplement les gardiens de ce patrimoine.
Il s'agit toutefois d'un projet coûteux. Par conséquent et en vue de poursuivre la diffusion de ces ressources inépuisables, nous avons pris les
dispositions nécessaires afin de prévenir les éventuels abus auxquels pourraient se livrer des sites marchands tiers, notamment en instaurant des
contraintes techniques relatives aux requêtes automatisées.
Nous vous demandons également de:
+ Ne pas utiliser les fichiers à des fins commerciales Nous avons conçu le programme Google Recherche de Livres à l'usage des particuliers.
Nous vous demandons donc d'utiliser uniquement ces fichiers à des fins personnelles. Ils ne sauraient en effet être employés dans un
quelconque but commercial.
+ Ne pas procéder à des requêtes automatisées N'envoyez aucune requête automatisée quelle qu'elle soit au système Google. Si vous effectuez
des recherches concernant les logiciels de traduction, la reconnaissance optique de caractères ou tout autre domaine nécessitant de disposer
d'importantes quantités de texte, n'hésitez pas à nous contacter Nous encourageons pour la réalisation de ce type de travaux l'utilisation des
ouvrages et documents appartenant au domaine public et serions heureux de vous être utile.
+ Ne pas supprimer l'attribution Le filigrane Google contenu dans chaque fichier est indispensable pour informer les internautes de notre projet
et leur permettre d'accéder à davantage de documents par l'intermédiaire du Programme Google Recherche de Livres. Ne le supprimez en
aucun cas.
+ Rester dans la légalité Quelle que soit l'utilisation que vous comptez faire des fichiers, n'oubliez pas qu'il est de votre responsabilité de
veiller à respecter la loi. Si un ouvrage appartient au domaine public américain, n'en déduisez pas pour autant qu'il en va de même dans
les autres pays. La durée légale des droits d'auteur d'un livre varie d'un pays à l'autre. Nous ne sommes donc pas en mesure de répertorier
les ouvrages dont l'utilisation est autorisée et ceux dont elle ne l'est pas. Ne croyez pas que le simple fait d'afficher un livre sur Google
Recherche de Livres signifie que celui-ci peut être utilisé de quelque façon que ce soit dans le monde entier. La condamnation à laquelle vous
vous exposeriez en cas de violation des droits d'auteur peut être sévère.
A propos du service Google Recherche de Livres
En favorisant la recherche et l'accès à un nombre croissant de livres disponibles dans de nombreuses langues, dont le français, Google souhaite
contribuer à promouvoir la diversité culturelle grâce à Google Recherche de Livres. En effet, le Programme Google Recherche de Livres permet
aux internautes de découvrir le patrimoine littéraire mondial, tout en aidant les auteurs et les éditeurs à élargir leur public. Vous pouvez effectuer
des recherches en ligne dans le texte intégral de cet ouvrage à l'adresse fhttp: //book s .google . coïrïl
rL>^5^
A
•é^.^
yPF W. GRKBNOtn&Ht-
fIT>E;
£K D r*CTÎljniViE"
V.
iA.'
S^
^
^ -x
■< V,
.Vî
^
^■M
.-^' ^
'vr • • m
^'S^-^tr^
. f> v^
^^tp4:i'^
^^:^^'^3-;
f-^:
'V:
>
^
- .V,
>^
L^.
•»-*•■*«
^^•\t
^^
:;^
-*»*>.:
L£y<^.
^n.
•4e^
r^
i^«^i
^Vi
■bH
^-^
V;
-^
r^-:
'• '■*.
5K
<t
*>
<■-
.^v,
^?^.
':^'
A • A,
.^^
."V
iî^
5^^~
-Y-l.
vj
^.
v?^'
>^
y>
kLi.
:^-
-J-*
^•>u— rf'J^a;
•^
'HCb.-itrwâU.
4--
to'-Lj. ■:;>':■....
I
- "R VVT'-
grammaire: *
PORTUGAISE.
IMPRIMÉ CHEZ PAXJL RENOUARD,
RUB QARENCIKRBy V. 5 , P. I.-G.
d-(in
GRAMMAIRE
PORTUGAISE,
DIVISEE
EN QUATRE PARTIES, , , ,
nOHT LA PaEMIKRE TRAITE DE LA PROlTOirCrATIOir ; LA SECONDE ,
DES DIFFREENTES BSPâCES DE MOTS; LA TRdlSlÈMS , DE
LA syhtaxe ; et la quatrième , de l*orthograpbe ,
DE LA ponctuation ET DE LA PROSODIE :
AVEC UN APPENDICE, ^ ' >
CONTENANT DSS^ REMARQUES^ DIVERSES )
SUITIE d'un cours DE THÉMES , «F D^UIT TB AITB
DE TBÉIIFICATION.
PABL o. HAMomins.
SECONDE ÉDITION, CORR IGEE ET A UGM EN TE B.
' . ' • ' j • j « * . ' ^ - /
•' • •• " ' • . \ . .
BAUDRY,KUEDU COQ-iAJNT-HONORÉ, N» 9.
■ • ■
1829.
•l
I
■
IMPRIMÉ CHEZ PA.ULRENOUARD,
RVB GAREirClKRK y V. 5 , P. I.-G.
dn^
GRAMMAIRE
PORTUGAISE,
DIVISEE
EN QUATRE PARTIES, , , ,
i>OHT LA PaEMIKRB TRAITE DE LA PROlTOIfCrATIOir ; LA SECONDE ,
DES DIFFERENTES ESPiCES DE MOTS; LA TROISIÈME, DE
LA syhtaxe ; kt la quatrième , de l*orthograpbe ,
DE LA FONCTTTATIOir ET DE LA PROSODIE l
AVEC UN APPENDICE, ^ » ^
GONtENANT DES^ REMARQUBS^ DIVERSES ]
SUITIB d'us GOURS DS THEMES , «F D^UlT TB AITB
DE TBéitFICATIOir.
SECOZIDB EDITIOlf, CD RR I<LEE <T A UGM EU TE B.
' '• '• ' • i i i ^
BAUDRY,JIUEDTJ Coij-IAINT-HONORÉ, N» 9,
mm-
1829.
A. .
à
THE NEW YORK
PUBUC lifiRARY
341105
mrott, vêhox anp
TUCN F0UM0ATI0N8.
, 1906 .
fc », *■
V Cl*
fc t>
C V *" c l, V. ^
VCbW*'bkVtK *
b b * b ^*
*> • »■ V • •>
V b *'CC cbcj
^ .*•••
• •
% .'
AVERTISSEMENT.
Il n'y a aucune langue que les Français
puissent apprendre avec autant de facilité
que la langue portugaise. Cette langue,
dérivée du latin , ainsi que le français, l'ita-
lien et l'espagnol , a la plus grande affi-
nité avec cette dernière langue, et beau-
coup d'analogie avec la langue française
dans une infinité de points, surtout dans
la prononciation. L'étude de la langue du
Camoêns , de ce chantre immortel des ex*
ploits de se^' xompàtriôVdi i ypà «^saurait
d'ailleurs manqâre'T tSe^oharïa.es pour un
littérateur. Celte. li^Xjguè; ][ft)S|ède , en ou-
tre, des poète5'*et^s"pltfeateHrs d'un ta-
lentremarquable , dont les noms, presque
'*tjm»y^f
CUP SXCH 4 1A1I
hAi^VARO 9MSW UB -^S^
VJ AVEilTffififiMEfrT.
ignorés en France , mériteraient d'y être
plus connus.
Sous le rapport commercial, l'utilité
de la langue portugaise est incontestable.
Cette langue des premiers coiiqùéraifs de
l'itad^ pos&èdei mi va^ie domainfi dâ^^ies
dfiw l^énû^pUèr/es» SUe^ef^rle m ïV>Ftu-
g^l, sur ks^ çQtesv oriQfttales et CM^id^iita-
IqSi <^eJ'A&}que , dans ptu^i^rs ^Piia^du
' coatinen t de l'Indu , . da^^ , la - plapfMrt .4es
ile^ de^'Océan indieui^de 1^ m$r 4'A:fri-r
que y à. Madère, aiw AçQre$«.et sm ; JBieéisil.
L'établissement d'ime monarchie m indé*
pensante dans ce beau pays.qai ». pa^r- son
étendue et sa situation,, la s^li)brit;éd^;$£)n
climat^ et les cic^eâMs/yartéite de so^ sol
ne peutma)fk(î(ÎQ|p9€r*âaiifteiiencQre à la lan-
gue, pprtugaise une nouvelle importance.
•'>
jkTBunMEflffBjyT. yj^
L'étikle de la langue portûgaiseayatit
été jusqu'à présent peu répandue en
France^ il n'a été publié que deux gram^
maires de cette langue , l'une par M; l'ab^
bée Dubois > l'autre par M. Sané. La pre*
mière contient des notions exactes sur
plusieurs parties de la grammaire ^ mais
l'auteur en a négligé quelques-unes; La
seconde , qui n'est guère qu'une traduc*
tion de la grammaire portugaise écrite en
anglais par Vieyra , contient des princi-
pes souvent inexacts , ^ exposés sans or-
dre ni clarté , et est extrêmement in-
complète.
Nous nous sorornes proposé de réunir
dans l'ouvrage que nous publions aujour-
d'hui tout ce qui peut être utile à l'étude
de la langue portugaise; nous en avons
puisé les principes aux meilleurs sources.;
nous les avons exposés dans la grammaire
Viij AVERTISSEMEirr.
avec autant 4'ordre et de clarté qu'il nous
a été possible, et nous avons joint à cette
|[ranimaire un cours de thèmes pour faire
1 application des préceptes, ainsi qu'un
traité de versification , ce qui n^avait pas
encore été fait. L'accueil Êivorable que le
public à fait à la première édition de cet te
Granunaire nous a engagé à en donner
une seconde soigneusement corrigée et
renfermant des additions importantes.
GRAMMAIRE
PORTUGAISE.
PREMIÈRE PARTIE.
ALPHABET ET BRONONCIATION.
Là grammaire est Fart de parler et d'écrire
correctement.
Parler^ écrire^ c'est exprimer sa pensée par
des mots.
Les mots sont donc les signes de nos pensées;
ce sont, ou des sons formés par la bouche,
ou des caractères tracés par la main.
Les mots considérés sous ce dernier rapport
se composent de lettres qui, seules ou réunies,
forment des syllabes.
Quand une lettre forme seule un son , elle
s'appelle i^ayeile ; quand elle ne forme pas seulie
un son , et qu'elle a besoin d'être jointe à une
voyelle, elle s'appelle consonne.
La série des signes employés pour expri-
ALPHABET.
mer les sons qui entrent dans la composition
des mots d'une langue, s'appelle alphabet.
L'alphabet de la langue porti^aise, de mê-
me que celui de la langue française , contient
vingt-cinq signes ou lettres ; ces lettres sont re-
présentées dans le tableau suivant, dans Tor-
dre <[ue l'usage leur a assigné, avec le nom de
' chacune d'elles, exprimé en sons portugais et
en sons français.
ALPHABET.
FORME
DBS LETTRES.
majus.
A
B
C
D
E
r
G
H
I
J
K
L
M
N
O
P
Q
R
S
T
V
X
Y
minus.
a
b
C
d
e
J
k
1
m
n
o
P
q
r
s
t
u
V
X
y
NOM DESLETTRES.
I
60 VS PORTUGAIS.
EN
soff r&^irçA.zs.
■*—
A. .
Bé. .
Ce. .
De. .
l É. . .
Éffe.
Gê. .
* •
Hagà. .
I vogal. . . .
I consoante. Jota.
Ka. . . . . .
Elle
Éminê.-. ; .
Enne
o
Pê
Que. . ; . .
Erre. . . . ..
Ésse, . . . .
Té.
U vogal. . . .
XJ consoante, .
Xiz
1 grego, ypsilon.
Zê. . . . . .
I*. • • • •
A.
Bé.
Ce.
Dé.
E
FÎfe,
Gé. .
Hagà.
I voyelle. . , .
I consonne.
Ka. . . . . .
Elle
Emme. . . .
Enne. . ;; . .
Oh. .... .
Pé
Ké
Erre
Esse.
Te
Ou voyelle. . ,
Ou consonne, ,
Ghisse. . . .
I grec, ypsilon .
Zé.
I.
4 PRONONCIATION.
Lés téttres .a, lé, i, o, U ex y sont voyelles;
toutes les autres sont consonnes,
DES VOYELLES.
A se pronohce comme en français ; mai^ à
la fin des mots de plusieurs syllabes, lorsqu'il
n'est pas accentué , il se prononce très faible-
ment et se fait à peine entendre. Ex. casa ,
maison ; chà^ thé ; ^i*où. càzAy chà.
E se pronohce comme e français, et à la fin
des mots de plusieurs ^yllàb^s, lorsqu'il n'est
pas accentué, il se prononce comme Ve muet
français. Ex. vérdadcy yéAxé^parece^'A paraît;
pron. T^fdade , parece,
. É slî'pronoiice cotome-^ français. Ex. /c, foi;
af^', jusque; pron: y^, atè^ E se prononce
coinme e'^ français. Ex. dê^ d6nnej&; *^é i\ voit;
pron..efe', W.
•/et Y se prononcent 'Cotnme en fiançais.
'Ex.jàuàliy sanglier; physiohomta; physiono-
mie; Y^on. jasHxliyfizionomia^
X} se prononce comme ea^^ en frai^içais^; mais
à la fin dés mots de plusieurs syllatbes, lors-
qu'il n'est pa^ accentué , il se'prononce lârès fai-
blement. Ëx. famosoy fameux, ô se. prahonce
cônmie o daiis or, mort ; et 6 comme eau ; Ex.
noy nœud; tijolo; pron, fib^tijèaulo.
Us^ proAionceoe^; mais dans les syllabes ç;^
ei^qfiij ilèsitiïluet, comme dans le mQt:cfmiikcai&
qi4esiion^ Ex. ukiniQj d^vm^;dquelf€y celui-là;
quieÊa.^ tranquille f pcotu oultimo , akélle , 'kieta,
ChacuneidesyoyellesÂ, E, O, est suscepJti-
blés de plusieurs sons plus oumoins longs^ et ou-
verts^ qupique ne portant amoun accent. U lelYV
n'ad^ietteiiit qwe deiiJ^ spnsy Tun loag rautreJ^ref.
Les six y<(»yeUestde Lalphabet portugais ne
suffisant pas pour représenter tous les sons
simples d^lalangùeportugaise^ on a ei^ recours^
comme en français, à la réunion de plusieujrs
voyelles ou d'une voyelle et de la consonne n
ou m ; ces lettres ainsi ré^pies' pour n'exprimer
qaunsoBsimplcs'appeUentvo^ellesLCOJdiposées.
Il y a six voye^les/çomppçéefli qui sofit : a ou'
âu^an;en;tmf Qfi^ufi;f}f^4oafi^mi, im.yimiUin-
Ofif, qu pl^ôt 4 ou â^ Q^yà voydLle ^i^prime le
sonn^^^lde qnà^V^l^^kCiXfyiak^ij^garit, £?(. irs
rnçi0^ Sjœ^r ;[^^f aa^pomnie; pTon.yr^2(^/n<7f an^
Jifif, ^«. C^ voyelles n^s^Ie^ au .commen-
eement et au milieu de^ mots et fprmaat s^ylr
l^he^ ^ pc<)j;|Qncei;it camme am , an dans les
> mots fydm^^^unkigiif ç^iokn, Ex. amparoy sour
tien^ çampe^tre^ cha^i^^tJie; anUgo {ifiTon* arti*
paro^ campestre ^ antigo,
6 PRONONCIATION.
Em^ £/z. Cette voyelle nasale se prononce à la
fin des mots comme ain dans le mot fran-
çais bain. Ex. bem , bien ; sem; sans ; proti. bain,
sain. Au commencement des mots elle sonne
coB^me en français dans Mentor, Ex, tempo j
temps; dente , dent*
Im , In, Le son de cette voyelle nasale n'a pas
d'équivalent en français; ce n'est autre chose
que la voyelle i prononcée avec un son na^l.
Omy On, Cette voyelle nasale se prononce
comme on dans le mot français son, Ex. bom ,
bon; som, son; onda^ onde; pron. bon^ son^
oîida,
Uniy Un, Le son de cette VoyeHe^ttasale n'a pas
d'équivalent en Ifrançais; ce n'est autre chose
que la voyelle ou prononcée avec iln son nasal»
Remarque, Lorsque la lettre m est répétée, ou
se trouve entre deux voyelles, die se prononce
comme en français et ne forme pas de voyelle
nasale. Ex. conter ^ manger ; immolar, immoler ;
pron. co-/w^r, im-mùlar. Exceptions. Dans como
je mange etc. pron. eon-mo.
Lorsque deux voyelles, conservant chacune
le son qui leur est propre, se réunissent en une
seule syllabe, elles forment ce qu'on appelle
une diphthongue.
PRONONCLILTION. *]
U y a en portugais douze diphdiongues qui
sont: ae; ùi ou Of; ao; aa; ei ou ey^ eo^ eu;
io ; ùi ; oi ou ojr;ou^ ui ou uy.
Ae^ Ai et it^ se prononcent en faisant entendre
rapidement y et sans les s^arer , les sons de Ta
et de Vf comme dans les mots français hail^
ùiL Et. haile^ bai) pai, ^père; ]pvon, bail ^ paï.
Ao, Au se prononcent en £adsant entendre
rapidement, et sans les séparer, les sons de a et
de o ou If. Es^ pao, bois 'j causa, cstuse'jpausa^
pause ; pron. paou, caouza , paouza.
Ei et ej- se prononcent en faisant entendre
rapidement , et sans les séparer , les sons de e
et de i comme dans le mot français Z)e/. £x«
/eira , foire ; ni , roi ; pron . Jèira ^ rei,
Eo , Eu se pronoAcenten faisant entendre ra-
pidement, et sans les séparer, les sons de eelAeo
ou u, Ex. mereceo^ il mérita ; céo, le ciel, pron. me-
recéo , cèo;meu^mon;teu^ ton; eu^ moi; pron. meo^
téojéo.
loetlu se prononcent en faisant entendre ra-
pidement, et sans les séparer, les sons de i et de
o ou tt. Ex. abrio ou abriu^ U ouvrit: dormio ou
dorrmu , il dormit \ pron. abrio^ dormio. Ces deux
voyelles ne forment diphthongue qu'à la troi-
sième personne du prétérit des verbe&; partout
8 PROWONCIATIOÎI,
ailleurs elles se prononceut sépacéiuent en
formant deux syllabes , naçia, vaisseau; rio,
rivière; pron. na-^i-o ^ ri^o,
Oi et oy se piononcenl en^faisant entendre ,
sans les séparer , les deux sons de o et de i £x«
foi y il fut; Hûite^ miit; proa;^»^', noue*
Ou se prononce tantôt comme ô long* et tan-
tôt comme où: il serait difficile de déterminer
précisément dans quels cas il faut lui dminar
Tilne ou lautre prononciation ; il n'y a que Tu*
sage qui puisse l'apprendre : on peut seuleni^njt
remarquer que la finale ou dans les verbes se
prononce comme 6 long. "Ex.poucOf peu; sou^
je suis; anum^ il aima; camay cbose; oun>,. or;
pron. j)ôco y so, amô , cdiscu^ oïro^
Ui et ttjse prononcent en faisant entendre ,
sans les séparer, les deux sons de ou et de L
• 'RTH.fluido'y fluide; fui^ je fiis; pron, flouidoy
foui.
L'es diphthongues suivantes sont appelées
nasales.
àe. Cette voyelle exprime le son nasal de a/n
dans le mot français gain^ £x* capitâes^ capi-
taines; cdf^^ , chiens ; pron. aapitaince^ kaince.
âo. Cette voyelle exprime un son nasal qui
n'apoim d'analogue en français, U est fomé
PRONONCIATION* g
de an suivi de o très sourd liés ensemble.
ôe. Cette voyelle exprime un son nasal qui
n'a point d analogue en français. Il est foBmé
de on suivi de e sourd liés ensemble.
Remarque, Quoique les voyelles composées
âUy âe^ ao tl ôe soient en général adoptées
aujourd'hui, comme 'étant la combinaison de
lettres la plus convenable et la plus uniforme
pour exprimer les quatre voyelles nasales dont
nous venons de parler, il est bon de remarquer
que lorthographe portugaise a beaucoup varié
à cet égard, et qu'elle n'a pas encore, sur ce
point et sur quelques autres, toute la fixité
qu'on pourrait désirer.
Ainsi au lieu de irmâa ou irman, on ren-
contre quelquefois irmaâ^ irmâ,
.Au lieu de capitâes, eapitaes et capitaens.
Au lieu de nacâo , naoaô el naaam.
Enfin au lieu de nacôes. nacoes et naçœns.
Toutes les combinaisons de voyelles, autres
que celles formant les diphthongues dont
nous venons de parler, ne fotrnient point de
diphthongues ; alors les deux voyelles se pro-
noncent séparément et en deux syllabes. Ex.
coagular, coaguler; /lely fidèle; dormia^ je
donnais; pron. oo^ç^iiiar^Ji-^l^ dornu-d^
lO PRONONCIATION.
DES CONSONNES.
B se prononce comme en français. £x. bam,
bon^ pron. bon^ etc.
C se prononce comme en français. Ex. ca/é,
café; recitar^ réciter; cear^ souper, etc. pron.
ccLféy recitar^ cear, etc.
Ch se prononce comme en français^ £x.
âickary trouver; chuvay pluie , etc. pron. acharj
chouça; excepté dans des mots dérivés du grec,
ou il sonne i. Ex. chaos.
Ç se prononce comme en français. Ex. ctco,
acier; çapcUOy ^vDxevy etc. pron. aço^ sapatOy etc.
D et F se prononcent comme en français. Ex.
doTy donner ;Jazer^ faire, etc. pron. dar,fazer.
G se prononce comme en français. Ex. garfo,
fourchette ; gélo , glace ; guardar , garder 9 guer-
ra y guerre; guia^ guide, etc. pron. garfo , géloy
gouardar y guerra y guia ^ etc.
Gn ne se prononce p^s comme en français ,
mais on fait entendre le son du g et de \n sé-
parément comme en latin. Ex. dignoy digne;
bemgnOy bénin; pron. dig-nOy benig-no.
H, Cette lettre , qui n'a aucun son par elle-
même, nest quun signe orthographique; elle
s'aspire très légèrement dans quelques mots.
Ex, koray heure; hôjej aujourd'hui ; pron. om,
PRONONCIATION. 1 1
hoje\ Vk est ^s fadblement aspiré dans anhe-
larj anhelitOy hirto etc.
1/ se prononce comme en français. Ex. Je-
juarj jeûner; jogOy jeu; pron. jejouoTy jogo^
K, Cette lettre ne se trouve que dans
quelques mots étrangers adoptés dans la langue
portugaise , et se prononce comme en français.
L se prononce comme en français. Ex. Ion-
^O) long; maUij malle; pron. longo^ mata,
Lh, Ces deux lettres réunies expriment le son
de /mouillée. Ex. melhor^ meilleur; pron. meillor.
Met Ntku commencement des syllabes, ou
entredeux voyelles, et lorsqu'elles sontrépécées,
se prononcent comme en français. Ex. menor,
moindre; memno^ enfant; immolar^ immoler;
innumerai/ely innombrable; pron. mener, me-
ninoj immolary innumeraçeL
Nh, Ces deux lettres réunies expriment le
son du gn français. Ex. senhôr, monsieur ;
eampanha , campagne , etcv pron. segnor, cam'
pagna. elc%
P et Ph se prononcent comme en français.
Ex. papely papier ; philologo , philologue , etc^
pron . papely filologo , etc.
Ç et /{ se prononcent comme en français.
"Ex-quadradoy carré; quieto^ tranquille; re(dy
là PltONOXClATIO».
royal I etc. pron. ooaadrado, kièto^ real^ etc.
«9 se prononce partout comme en fraiecsâs ,
c'est-à-dire avec le son dur semblable à celui
du f > au commencement et à la fin des syllabes
et lorsqu'elle est redoublée ; et avec le son deux
s^nMabte à celui du z ^ lorsqu'elle est simple et
entre deux voyelles. Ex. saber^ ^yoir \assado^
roli; amoroso^ amoureux; mesa^ table, etc.
pron. sctber^ ctcado^ amorozo^ meza^ etc. lis final
est sifflant et se rapproche du son français c^.
r et Th se prononcent de même qtie le t
français ; ayant le son dur conmie dans les mots
talent y tk^m^ Ex. testemunhoy témoignage ; tin-
ta y encre; theologia^ théologie; pron. te^e^
mougna^ tinta y teohgia,
P^se prononce comme en français. IÇx. p^r^
fladeiroy vrai; enviada^ envoyé, pron.'^^n^»
dèiroy enviado,
X se prononce comme ch^ oomioe es , et
comme is, Ex. xarope^ sirop; axioma, axiome,
sexto y sixième, etc. pron. charope^ axiomaySeisto,
Z' se prononce comme en français ; mais à
la fin des mots , il a un son dur semblable au
son dur deT^. Ex. zona^ zone; rapaz^ garçon;
FraneeZy Français, etc» pron. zona^ ' râpasse ^
Frances^i
«.'%>« «^%/» «<«flk ««/% «/%^
SECONDE PARTIE.
DES DIFFÉRENTES ESPÈCES DE
MOTS.
Il 7 .a en portugais huit espèces de mots ou
parties du discours , qui sont : Y article , le nom^
le pronom^ le t^erbe^ Y adverbe ^ \di préposition^
la conjonction et Y interjection,
CHAPITRE PREMIER.
DE l'article.
L*article est un mot qui se met devant les
substantife pris dans un sens déterminé.
Un y a en portugais, de même quen fran-
çais, qu* un seul article, qui est o , masculin, le;
ttj féminin; pl.oj, masculin, a^ , féminin, les.
(?, le, semet devant un substantif masculin
singulier. Ex, opai, le père; o homem^ VlKun*
me ; o pâo , le pain.
^,>la, se met devant un substantif féminin
singulier. Ex^a mi&iy la mère; a irmda, la sœur;
l4 - DE l'article.
a honra , Thonneur f a virgem ^ la vierge , etc,
Os^ les, se met devant un substantif mas-?
culin pluriel. Ex. os homensy les hommes; os
meninosj les eii&ns ; os trabalhos y les tra-
vaux, etc.
Asj les, se met devant un substantif féminin
pluriel. Ex. as irmâas^ les sœurs; as pirgens ,
les vierges; as i>iagens^ les voyages, etc.
Lorsque l'article est précédé d'une de ces
prépositions de, de ; a, à; ^m, en, dans; por^
par, pour; on réunit l'article et lia préposition
de la manière suivante :
de o se change en do. Ex. do rei, du roi.
da vainha^ de la reine.
dos reis , des rois.
dos rainhas , des rei*
nés.
ao reiy au roi.
a rainhuy à la reine.
aos reis y aux rois.
as rainhas y aux reines.
no /ardimjdans le jardin.
na casa, dans la mai-
son,
em os nos nos jardins ^ dans les
jardins.
de a
da
de os
dos
de as
das
a
ao
a a
a
a os
aoê
a as
as
em
no
em a
na
DE li'ARTIGLF.. l5
cm as. nas Ex. nasljcisasj dans les
maisons.
_por o peu) pelo reino ; par le
royaume.
por a pela pela chui^a , par la
pluie.
por 09 pelos peïos campos , par
les champs.
por as pelas pelas ruas, par les
rues. '
Cette réunion de deux mots en un seul se
nomme contraction, et les articles do^da^ dos^
das^ etc., résultant de cette contraction, se nom-
ment articUs composés.
Remarque, D»ns les auteurs anciens, la con-
traction n'est pas toujours observée , et souvent
on rencontre là préposition et larticle écrits
séparément, ou contractés en polo ^ polos y etc.
CHAPITRE II.
DU NOM.
Le nom est un mot qui sert à désigner une
personne ou une chose , ou à en exprimer la
qualité ou la manière d*étre. Dans le premier
cas, ou le nomme substantif, et dans le second,
l6 DBS SUBSTANTIFS.
adjectifs Ex. O homem polido^ l'homme poli^
a flor affradat>el y la fleur agréable ; ces mots
homem^ flor y sont substantifs; polidoy agra-
daifely soni; adjectifs.
m
ARTICLE PREMIER.
nu SUBSTANTIF.
Les substantifs se divisent en substantifs
propres et en substantifs appellatifs ou com-
muns.
Le substantif propre est celui qui distingue
un bomme des autres hommes, une ville des
autres villes. Ex. Bomero, Homère; FipgUio^
Virgile; Paris ^ Paris ^ Lisioa, Lisbonne.
Le substàntifappellatifopu commun est celui
qui convient à toute une espèce de personnes
ou de choses. Ex. Ànjo^ ange ^homem, homme;
mulkery femtne.
On considère dans les substantifs deux cho-
ses principales , (jui sont le genre et le nombre.
DES GENRES.
Le genre est^un rapport des mots à Tun ou à
raatre sexe.
La division des objets en choses animées de
sexes diffërens, et en choses inaniinlées/MlbjEiné
naissance aux trois genres, savoir : legemfe
i)$$ ^pnsTÂisirivs, 17
nuf^^^a pq^v ^.e^ c4^Qse$ ^pirnée? du sexe n^s-
ciilin , le genre féminin pour Jes cl^oses ^ni-
lîï^C» 4^.^e^e.ffipinjn., et J[fi ^<?^.Aip wutr^ ppur
l€i§p^o>e^i^Wiip^^f lïfftis4 uç^^g^ s,\étaiU éç^jé
de cette division natur^^lje ^ d4f]iâ |£\ lai^\ie, por-
tugaise de meAie que dans la |^i[vg)ie française,
en n'a|4QptaQ,t qued^ux g^nres^ le masculin et
le féminin, en attribuant Tun ou Tautre 4e ces
deux genres ^p^^i^bs^antifs de choses ipan^-
mées, sans avoir ^g^ivd à leur signification, j on
a établi la dist^^^ït^^n à^es gen,i;çs A^\\% les .sub-
stantifs d après leuir terminaison , en ob^eryant^
i<> que les sjik^t^ptifs servant à désigp^^ |es
hommes et les au^^i^^ mâles, ainsi que les di?'
nités et les pf^Jf^s^ons des hommes, ^Qi^t.nçias-
culins quelle, qff.ejf pi tteur terminaisqp. E^. o
mariola , lepppfp-fui^ ;.o boi, le bœuf ;.q,a^wfe,
le tailleur, etQ, ^®.*qUç les substantifs .;^ervaut
à désigner les fi^fx^me^ et les femelles 4^ o^ni-
#
maux, ainsi i^jj^^f^^^^ignilés et les prpfesj^ÎQqs
des femmes ,,^q]r^|(féxivnins, quelle q^je içoi^liçur
terminaison. "E.^^ . ^c^ria ^ Marie; a ifçicçLy la
vache; a alfm^q^ M couturière; .ç;^.<7p^, l'^n-
guille, etc. j
Les subs^nû^ pprtugais sont :tç^i;iiinés par
une des voye)|es^,,^, /, ouj,. o,«, â^^ç^net
2
l8 DES SUBSTANTIFS.
âoy OU par une des cinq consonnes, suivantes:
I. Les substantifs tenninés en a sont fémi-
nins. Ex. a casa^ la maison; a ros^ij la rose;
ajanella^ la fenêtre, etc.
On en excepte^
1° Les substantifs survans qui sont mas^
culins : *
o aroma^
o axioma y
o chrisma ou crisma ,
oclima^
o cometUy
o dia^
o diademay
o dilemnuij
o diploma^
o dogmaj
o dramay
o emblema^
o empyema^ ,^
o emgnuiy ^ :
o entkymema^
o epigrcanmax
a estmtagema,
o harda,
e parfum,
axiome,
e chrême,
e climat,
a comète. .
e jour,
e diadème,
e dilemme,
e diplôme,
e dogme.
e drame.
*emblème.
'empyème.
énigme,
'enthymème.
épi gramme,
e stratagème,
'écureuil.
o mappa,
o planeta^
o pœma^
o pHsma^
o problemajf
^o programma^
o scisma ou sckisma,
o sophisma^
o symptoma^
-o systernuy
o thema^
DBS SUBSTANTIFS. I9
: le &ntome.
la carte géographique..
la planète.
le poème.
. le prisme.
le problème.
le programme,
le schisme.
le sophisme.
le symptôme.
le système.
le thème.
N. B. Chrismay le sacrement de la confirma-
tion , est féminin.
Remarque. Presque tous ces substantifs vien-
nent du grec^ et la plupart ont en portugais le
même genre quen français.
2*^ Tous les substantifs dont Va final est ac-
centué, qui sont masculins. Ex. otafetâ^ le taf-
fetas; o manâ^ la manne; o a/(^am, l'ordon-
nance <lu roi, o Para, le Para, province du Brésil.
U. Les substantifs terminés en e sont mas-
culins. Ex. o {falle^ la vallée ; o dente , la dent, etc.
On eu excepte:
_ *
Ceux terminés en oâ^^^ Ex. a botidadey U
20 DBS SUBSTANTIFS*
«
bonté ; apiedade^ la piété ; a cidade^ la ville, etc.
ofi Ceux terminés en ice ou en ie. Ex. a pe-
Ihice^ la vieillesse; a tontice ^Xétowvàme^ aes-
pecicy lespèce ; a progenie , la race , etc.
S'^Ceux qui prennent un m final. Ex.a««to-
lage ou estalagem ; a image ou imagem ; a /m-
na^e ou pamgem etc.
4'' Les suivans :
a alface ,
la laitue.
fl analyse^
\
lanalyse.
a arte^
l'art.
a arvore ,
'
Farbre.
a asfe^
l'oiseau.
a base^
la base.
a carne ^
la chair.
a chaire ^
la clef.
a classe^
la classe.
•
a cohorte^
la cohorte.
a côrte^
la cour.
a couue^
le chou.
a crise^
la crise.
a diocèse j
le. diocèse.
a doscj
la dose.
a estante ,
le pupitre.
a estirpe ,
la race.
a estrqfe ou estrophe^
la strophe.
DBS SUBSTANTIFS.
et estyge^ le styx.
a face ^ la face.
afalange onphalangey la phalange.
21
afauce ,
ajebrcj
afome^
a fonte ^
a fraude <y
a frase ou phrase ,
a/ronte^ -
a genUy
a glande^
a haste^
a indole^
ajiwentude^
a latitude y
a lebrcy
a lidcy
a litCy
a mente y
a messe y
a métropole^
a morte ,
a nave^
a ne\fe ,
a noite^ .
le gosier,
la fièvre,
la faim,
la fontaine,
la fraude,
la phrase,
le front,
le monde,
le gland,
la pique,
le caractère,
la jeunesse,
la latitude,
la lièvre.
9
la dispute,
le procès,
lesprit.
la moisson,
la métropole,
la mort,
la nef.
la neige,
la nuit.
%fk
DfiS SUBSTANTIFS.
a ode^
rode.
€L parede ,
la muraille*
aparté^
la part.
<ipelle^
la peau.
u peste ^
la peste.
a pevidsy
le pépin.
a plèbe ^
la populace.
aporUe^
le pont.
a posse 9
la possession.
a praxe^
la pratique.
a proie ^
la ligné.e.
a pyramide y
la pyramide.
a redcy
le fikt.
a reste ,
la botte (d'ognons)*
a eatide^
la santé.
a sebcy
la haie.
a sédey
le siège (ëpiscopal).
a séde ,
la soif.
a sege ,
la voiture.
a sementey
la semence.
a senectude^
la vieillesse.
a serpe ou se
irpente^ le serpent.
a sçrtey
le sort.
a syntaxe y
la syntaxe. i
a tarde y
le soir.
a thèse y
la thèse.
tÙLS SUBSTÀÏTTlI^S. Ja3
a torre^
la tour;
a tosse,
la toux.
a trace. » ^
la poutre^
a trempe^
le trépied.
a tfyjodey
le trépied (des oracles).
a veste y
l'habit.
a ^ide ^
la vigne.
a virtude^
la yerta.
5<* Ceux teiYuinés en é. Ex. a ckaimnéy la
cheminée; a ré, la poupe d*un vaisseau; ajë^
la foi ; à maré^ la marée, etc. Cependant t> café^
le café; o boldrU^ le baudrier, et opetipé^ Té-
chelle (<1 un plan) , suivent k règle générale et
sont masculins.
III. Les substantifs terminés - en i ou en y
sont masculins. Ex. o jasfoli^ le sanglier; ohoi^
le bœuf; o rei on rejr^ le roi etc. Oh en excepte
a lèiy la loi, et a grei^ le troupeau.
ly. Les substantifs terminés en o sont mas-
culins. Ex. o Iwroy le livre; opoçOy le peuple;
vpdj la poussière, etc. On en* excepte a nâo^
le vaisseau de guerre ; a eruoéy la doloire.
y. Les substantifs terminés en u sont mas-
culins. Ex. o bambûy le bambou; o ireu; le
goudron , etc. On en excepte a tribu ^ la tribu.
yi. Les substantifs terminés en âa ou an sont
34 oss sub$tantIfs.
féminins. Ex. a irmâa onirmanj la sœur; ama-
çâa ou maçan , la pomme.
VU. Les substapûfs terminés en âo étapt les
uns masculins et le^ autres féminins, il 6^ait
impossible de déteniûter par une régie gé^^é-
rale quels sont ceux qui appartiennentau gepre
masculin et quels ^nt ceux qui appartieniaiçnt
au genre féminin ; il suffira de faire obg^cfirver
que ces substantifs sont en généira} du miftme
genre qD« les subs|anlifs français au^iqu^ls |l^
coi^respondent. £.x. o carvâQ^ le c^^rb^n; o
pâoj le pain ; o hmâp^ le citron ) a' adar^çç^o ,
lad/oration \ a na^âoy 1$ nation; a religi4^, la
religion; a mâo^ la mam; afrouxidqx)^ 1^ £ai*
blesse \ a gmtidao , la gratitude , 4îtç.
YlII. Z4es substantifs terminée ^n / sipptfi^^S'
oulins. Ex. ç sal^ le sel ; o painely le tableau ;
o anily rindigo; o sol y le soleil; o sali le sud ,
etc. On en excepte a <^û/| la chaux.
l^L. Les substantifs terminés en m sont mas-
culins. Ex. o ^om^ le son; o tom , le ton ; o y>-
jum , le jeûne , etc.
On en excepte les substantif^ terminés qn em^
qui sont féminins. E:k. a^to/i^^;/2| Taub^rge;
a paragem^ le parsige; a imùgem^ l'k^fige; a
virgemf la vierge; a/erragem, ]f| rouifl^^ etc.
DBS SUfiSTiJfXIFS. !l5
Cependant o armazem^ le magasin; o bem^ le
bien; o desâtuty le dédain; oparabem^ le corn-
pliaient; o trem^ le train; o •virUem^ la pièce
de ao réaux, suivent la règle générale et sont
masculins. La plupart des mots féminins en eni
peuvent s'écrire sans m final, Ëx. aragem , pa-
ragem , estalagem^forrugem^ quon peut écrire
urage j parage y etc. ^
Renuuique. Voyez pour les silkstantifs dont ^
la terminaison s'écrivait autrefois par am et
HHy et s'écrit aujourd'hui par âotlâa^ les règles
données ci-dessus pour ces deux terminaisons.
X. Les substantifs terminés en r sont mas«
culins. Ëx. o avy l'air; o calor , la chaleur ; o te*
mor^ la crainte, etc.
On en excepte a cclAér, la cuiller; a cor^ la
couleur ; a dôr^ la douleur ; aflor^ la fleur.
XI. Lès substantifs terminés en s sont mas-
oalins.> Ex. o cJferes^ l'enseigne; o lapis y le
crayon; Deosy Dieu, etc.
Remarque. Cette règle ne s'applique qu'aux
substantifs terminés au singulier en ^; car tous
les substantifs portugais sont terminés au plu*
riel en ^ , et le pluriel suit toujours le genre du
singulier.
XII. Les substantif terminés en z sont masca^
^ 3
Uns. Esc o aleacnz^ la véglisae; <? fez^ hf^Tf 4i«<$s^
On en eixtq[rte, •
i'' Lés 6ubftl«Qtifs tenniii£s eit A2'«i^iiiiià»|
une q»a)ué du corpa ou de Tàoie. £x^^ «zAïii^Ass^'
la fier.t<i j a murde%j la/ surdité, etc»
3^ Les siibstantifis snifens:
a tena^^
laptnoe»
apaz^
4Ê la paix.
areZy V
la {ttèoe débet
a fez^
la fécule.
a vez^
la fois.
a torquez^ .
les* tenailies^
a matfiz,,^
la matrice»
amizy
la racitiei
a sobrepelliz ,
le surplisi
afoz\
Teaihoiit^hâre.
a cruz^
la croix.
m laz y
la lunîère.
a nùz^
la noix^
a vozy
la voix:
DES ^CirBRES.
Le nombre désigne ou lunité ou la pjiu
lité des objets. Il y a deux nombres, le singu-
lier et le pluriel. Le singulier indique un se«ll
objet, le pluriel en indique plusieurs.
BfiS StJBSTANTlFS. aj
Off'tfp^etle cot/eàt(fir\és&vLhst3Liïtits qtiî, quoi-
^Epi^àtk ôittgiilier, présentent à Tesprît ridée de
jpIoÂeurspcr^Dnnes oti de p!lusietlrs choses réu-
nies^; tels sont opopbj ]e peuple^ a gente^le
moiftdô , lies gens , été.
[}''<itprès la définition dû singùliet* et dn plu-
riel , il est évident que les noms propres n'ont
<jue le singulier; il en est de même des sub-
stMlife arppeHatifs qui n^exprimént qu'une seule
iêécj tels que- les noitis dfeà métaux, des ver-
tùÊ<, dés vî(5cs, etc., et quoiqu'il semble que
tcus les amci^s substantifs puissent avoir les
^ëtfy nombres , il y a eti portugais^ comme en
françaiis, des Substantifs qui ne s'emploient qu^au
pluriel. Ex. ôs calçÔeSj la culotte ; as andas , le
trancartf; as ùli^itaras^ la gratification, etc.
Ijè'plurriel se forme dii singulier par le cîian-
geihent de la terminaison.
Formation du pluriel dans les substantifs,
I. LeS'Stibstantifs qùise tenhinefnt en'a, « ,
rôu j, o, w, etàa{mah\ fontieiht leur pluriel
^éo coûtant il^r>e^. £x. a casuj la mds'on ; as ca-
^as^ leffrtiaisdn^; o monte ^ la montagne ] os mon-
:^)»r, («s^idtftagnes ; a reiy \efài ; ôs neis^ les rois;
^lùitro^ letttw^ <w7iP?tt?ileBli^nreï; a»^<f©u îH
3.
•
a8 DBS SUBSTANTIFS.
Man , )a sœur ; as innâas ou irmanSy les sœurs, etc«
II. Les substantifs terminés en ào formeiit
eur pluriel en changeant âo en 6es* £x. a
acçâoj l'action i as acçôes , les actions ; a nacâOy
la nation, as. naçôes^ les nati(Uis ; a reltffido,
la religion , as religiôes , les religions , etc.
On en excepte,
I Le substantifs suivans qui forment leur
pluriel en changeant âv en âes: câo^ chien \
charlatâoy charlatan ; guardiào , gardien \ pàoy
pain \ les noms de peuples tels que Allemâo
Allemand; Catalâo, Catalan, etc. et les noms de
dignités ou de professions, tels qnedeào ,doyen;
capitâOf capitaine ; tabelliao^ tabellion , etc. ; au
pluriel câes ^ charlaiâes^ capitâes^ etc.
2** Les substantifs suivans que forment leur
pluriel en ajoutant une s au singulier, aldeâô,
villageois ; anâo , nain ; anciâo , ancien ; ben-
câo , bénédiction ; christâo , chrétien ; cida^
dâoj citoyen; cortezâo^ courtisan; groo, pois
chiche; irniâo^ frère; orégâo^ origan; orjào ^
orphelin ; orgâoy orgue ; pagâo , païeu ; rabâo^
rave; sotâOy souterrein ; au pluriel aldeâos ^
anâos , anciâos , bençâos , christâos , etc.
III. Les substantifs t^minés en / forment
eur pluriel de différentes manières :
\
DES SUBSTANTIFS. 2ff
i^ Ceux terminés en al y ol et ul changent
/ final en es. Ex. o snl, le sel ; os saeSy les sels;
o caracol, le limaçon; o^ càtxzcoes^ les lima-
çons ; azuly bleu; ajzu^^, les bleus; etc. excepté
mal y mal; consul ^ consul ^ et real^ réal; qui
font maies y consules et réis,
^^ Ceux terminés en «/changent /final en t^.Ex.
ocoronely lé colonel, os'coronéis y les colonels;
oannel, l'anneau; osanneis , les anneaux, etc.
3** Ceux terminés en //changent / final en s.
Ex. o barrit^ le baril ; os barris^ les barils ; ojurdl^
l'entonnoir ; os Junis , les entonnoirs, etc.
IV. Les substantifs terminés en échangent
pour le pluriel m en 725, Ex. o homent^ Thom*
me; os homenSy les hommes; o fim , la fin ;
os fins y les fins ; o som^ le son ; os sons, les sons ;
o jejum , le jeûne , os jejunsy les jeûnes , etc.
V. Les substantifs terminés en r, 5 et ^ for-
ment leur pluriel en ajoutant es à leur termi-
naison. Ex. o niar^ la mer ; os mares , les
mers; a nu^lher^ la femme; as mulheres ^ les
femmes; a noz, là noix; as nozes^Xes noix;
a cruz , la croix ; as cruzes y les croix , etc. On
en excepte ouriues^ orfèvre, simples et calîz ,
calice, qui font au pluriel ouwesj simples ,
simplez ou simpliees y et calices*
3o DBS ADJP,CTIF5^
ARTICLE IL
DE L ADJJErCTÏF.
Lesad^ectlfâ exprimant la qiuiUtéelr Ik
nière d'être des personnes el d^' cho^<e$
gnées p^r Ie& sul^stADlifi^ 9 et dey^i^t p^r^ coç-
' séq.uent; s'açgordtîr avec eux.^ sont ég£il^iii«iiit
souries à la dbtinction des genres. e^t des iHHia'*
Le$ adjectifs ont les deux geni^^^ Ie>iQjpfe6cu-
lin et le féi^yûn.
Le fémiiiin des ad^tî& se forme du mas-
culin.
Les adjectifs ont les deux no^tbi^, le 9iu*
gulier et le pluriel.
DansJçi^ .^djeçtif^^^.de même <}.uq d^ns 1#§ ^b>^
stf^ntifsy le pluriel se focme du singulier.
FonncKtion du fémùfUn dam tes adje(4(fs^
L Le3 adjectifs tenqinés eu e ne chap^éni
point pour ip fiénûnin. £^. grami^y gWHii^
grande y gi'ande.f «foe», .doux*; d^ce^ doufi€i,etc^
IL Lfçs adjectifs terjuinéseu oformentlcti^rfé*
minin en changea,!) t q en a. Ex* (nctivo y actif ^ ae^
- ^ tit^a^ active 'y sabip^ savant ; sabia^ si^vante ; Mioy,
beau; &e//a, belle» etc., excepté ^ seul^ ^h^p^
V. J
wasmmi^^ ^ font as»'/ seule, el mdy mauvaise.
ML liB^ ftdfectifs ternîmes en u forment leur
ioBfiiiin en «hangei&itit u en «a. Ex. nn, nu ;
mm^ nue; cmc^y orn^vrua^ crue, etc.
> IVrf lies ad|ecii& temùnës en âo forment leur
iémixàxKen ehangeânt âa en ^ ou nn, Ex. sêOj
sain; sâa ou som^ «aûe; temporâOj^ pvecoce;
tempoma^ précoce , etc. excepté villâoy vilain,
quifnit au féminin villoa^ vilaine.
Y. Les adjectifs terminés en l ne changent
point pour le féminin. Ex. ^^gi^^/, égal^z^uo^
^gale; façorovel^ favorable, pour les deux
genres , etc. excepté Espankolj Espagnol, qui
fait au fétninin Espanhola^ Espagnole.
YL Les adjectifs terminés en m ajoutent un
a à cette terminaison pour former leur fémi-
nin/ Ex. hum, UQ^ hum^j une; algum^ alffUr
ma, quekjue;. neieÂi»ft, »oeun; nenhuma^ au-
cune; mais bom , bon, et commum, commun,
fotit au féminin boa, bonne, commum ou com-
mua , commune.
YU» Les adjectifs terminés en r ajoutent ua
a^ à ceile tenmn&ison pour former leur %^
minin. Ex. traidor^ tn^tre; traidora^ traî-
tresse ; pwieetoF^ ptoteeieur; proiècfora , pro-
tBetriee , eto«.
3a nBfi AOJBCTiv»*
VIII. Les adjectifs tei^minés en zne èbang«st
point pour le féminin. Ex. cariez ^ poli ; car-
iez j polie; il faut en excepter les noms de peu-
ples qui prennent un a au féminin. Ex. Ffan-
cez^ Français; Ffianceza^ Française; Portu-
guezj Portugais; Portugueza y Portngatise y etc.
^Formation du pluriel dam les adjectifs^
Le pluriel masculin et féminin des adjectifs
se forme du singulier masculin et féminin d'a-
près la terminaison, en observant les règles
que nous avons données pour les substantifs.
Exemples.
Singulier,
Pluriel.
M A se.
PBM.
MASC.^
FEBI.
grande ^ grand, grande, grandes, grandes,,
h^o, beau, beita f beîtos^ Beîlas.
ittt, nu, nua^ mus, nnas. '
vào , '?ain , vâa , 'van , vâos , *vàéu , viewjw
igital, ég^, 'gual, igitats,. ignaes,
favoravel f ftivorohle y jfavoravel , favoraveis ^favoraveU^
civil, ch"il, civil y civis , civis.
algtim , quelque , alguma , aîguns , algnmas^
truidor, traître, traidot^y tratdoresy traidoras.
eortez , poli, cortez^ coitêzes , cortezet, <*
Remarques.
I» Les adjectifs sâoy sain; temporâo^ pré-
coce; vâoy vain ; villâo^ vilain^ foni^ent leur
DES kr>31ËCTlTS. 33
pluriel maseutio en ajoutant itne ^ , de même
cpie les substantifs compris dans la seconde ex-
cation de la règle ii, page 28.
.sP Les adjectifs suivans: agilj agile; aqua^
tily aquatique f d!&£//^ fmble; difficile difficile;
doeil, docile; ductilj ductile; estent ^ stérile;
facil^ facile; Jeriily fertile; fosnl^ fossile;
/ragil, fragile; jfutilj futile; habit y habile*;
ignobil , ignoble ; immobil , immobile ; inconsu-
tilf sans coutures; indocil^ indocile; in/iabîty
inhabile; inutil ^ inutile; inverosimit ^ invrai-
semblable; pqrtatily portatif; reptil ^ reptile.;
utit, utile ; verosimil , vraisemblable ; ^versatU^
versatile ; volatil ^ volatil ; 'volubil^ qui a de la
volubilité , font leur pluriel e» changeant il
en eis i ainsi Ton dit é^eisj aquateis , délais ,
difficeisj cftc. ;pensily suspendu, fait au pluriel
pensiles.
. 3"" Sin^dez , simple, fait au»pluriel simplez et
simplices.
DES DEGRÉS DE QUÀUFICATION.
Les adjectifs peuvent qualifier les objets , ou
absolument , c'est-àrdire sans aucun rapport à
d'autres objets, ou relativement, c'est-àrdire
avec rapport à d'autres objets; ce qui établit
# •
vdifKéreas degpét de «pialificitkifi , savoir: le/Kv
Le positif est Tad^ttf même , mds mtean
«a|^rt de «QwparaisMi ; e'est Tolr^ qfuâifië
nhsoihiineiu.^ £x* <> Ami» /iW>9 , le bon Icrre ; o
gFomde A<Mntff»i,t le grand -hoRime.
Xé^compmMàif^ ou second degré de quéKfi*
aûttbeai, e;&t Tadj^clif exprimant une compaiai-
«fiiik duos la quattlé de deux objet». Il résiste
,de ei6X» comparaison , o« un rapport de su-
féiiontéj 4m un rapport dtinférioriié ^ ou un
rapport (FègeHté: de là Irais sortes de rapports
«ttde «eo^paraisons.
Le« rafiport ou ia eofnpavaâson de supéno-
#K|9^ exprime une qualité à un degré plus âevë
.dëi>S:«D objet -que dans un autre. Cette corn-
p«Baînoi»^selb<«#en portog«»is de même cjuVn
français, en mettant devant Tadjectif Fadraribe
iHaÂr ,. pins. iSsiL. •Afosa AenfMsbéBa do rjue
ou que a 7)iola^ la rose est plus beiie tjvte Tk
violette.
Le rapport ou la comparaison dUnfériorité
exprime une qualité à un degré myins élevé
dans un objet qiie dans un autre. Cette com*
paraiison se forme en portugais de-même qu^en
français, en faisant précéder Tadjectif de Ttin
psis si. &• ji Trioia he mtoos be^a que^ oti do
f4i^ a ivMti, Qn^a m/ti «âo A^lâo.bcU|i.c((iiia
a rosa, la violette est moins Mfe.^Mc laFO^e»
^4t )^ violette fCestpas si b^I^e qtie U rQse*
lie rapp<Mt-otx b oojn(>9Taisoia à'égiiliié ex*
p^nw^e uoe i^wiliiié à no «léoi^d^gié dans L^
abi^. €QiN|>ar4»; €^le (MMnpai^aÂ^nK se fbnpe
en portugais de niéffie qu (Ë^n |6isan^i$ ^ ^ met*
tsifntdîcivap.t IVdjeislif Tadverlbie tâo.y a^aai. Çx.
^ i)9y%272&'tao Ji(t^)Ifli coi^^ a ttflipa ^ la iroae 4^t
OMI^i â^/e ;qii(^ la t^kdipe.
Xsêup^dat^^qxi troisièi|Ae degiié.dj9 quu4i^
fi^tio» 9 est Fadje.ctif #3^ri|inai)t la/quatM^fM^r-
t»e aaâ«pr«nKB d^é, ayec Hpport ou sans
rapport à un autre objet. Dan$!]b>pii!e^«ar Gao,
ou l'appelle siiperl9$ifr^U9tify et dans le second
êSupmMif (AsqIh.
Le siqa^mrlati^nfht^ iixprime la qiuatkté por-
tée au degré le plus ou le momséleT«> anseo
rapport: à>ujn ^aitti^ çhj^; ce qui le fait disiia-
gueren stiperlatff f^afif de supériorité ^ et en
mpetîatif j»latif (tiafériQriié.
Le superlatif relatif de mpiriorité se fprœe
fil porlugf^s de même qaen finançais, eafaii»
sapt précéder Vad)eetif de l^ftide et de lad*
36 DBS ADJBCTIFS.
verbe mais^ pins. Ex. Elle he o mais doute do9
homens , il est le plus savant des hommes ; e/la
béarnais bella dos mulheres^ elle est la plu»
belle des femmes.
Le superlatif relatif d^ infériorité • se forme
comme en français , en fsiîsant précéder l'ad-
jectif de Tarticle et de Fadverbe menos , moins.
Ex. Elle he o menos douto dos liomens ^ il est
le moins savant des hommes.
Le superlatif absolu exprime la qualité por-
tée au degré le plus élevé , sans aucun rapport
à un autre objet ; il se forme comme en fran-
çais, en faisant précéder Fadjectif de Tun des
adverbes muito^ très, fort; infinitamente ^ infi-
niment , etc. Ex. Ella he muito amapel^ elle
estfori aimable, etc.
Remarques,
I. Les Portugais forment aussi le superlatif
absolu de l'adjectif simple par le changement
de la terminaison. Ex. èello^ beau; iellissimo,
très beau ; bella'^ belle ; bellissima , très belle.
Mais ce changement de terminaison est sujet
à tant d'irrégularités, qu'il n'y a qye l'usage
qui puisse servir de guide à ce égard. Nous .
ferons seulement observer qu'en général les
«uperlatife portugais^ formés par le change*
DS$ ÀDjrBCTIVS. ' * 37
ment de la termhiâùàn, ont la plus grande
analogie avec les superlatifs .^tins qui 7 cor-
respondent»
* EXEMPLES.
1. . » ( friissimo ou ) * - . »
fiio , froid \ 1 /...,. . t»*è* froi«»
mmigo , ami ; amicissimo , très ami.
tf/t/i^o ^ ancien ; antiquissimo^ très ancien.
capazj capable^ capcucissiniô ^ très capable.
no£/v, noble; nobilissimo ^ très noble.
«c/» , acre ; acerrîmo , très acre.
Jiely fidèle ; . fSlelissimo , très fidèle.
sagrado , sacré ; sacratissimoy très sacré.
. . , .il hunùllimo , 1 , . , ,
Aw72//e/e, humble! _ ... } très humble.
( hunuLissimOy }
rico , riche \ riquissimo , très riche.
( bordssiino > ) ^ ,
Aom , bon ; . } très bon.
( optimo , )
( malUssimoj )
mao , mauvais ; { } très mauvais.
# ( pessimo . )
Le superlatif formé par le changement de la
terminaison de ladjectif simple a une force
d expression bien plus grande qu^ celui formé
à laide de l'adverbe.
' II. Les quatre adjectifs ^uivans forment leur
36 M» â»/acTPVs.
ooœparatsl! de sop^îorité,-. et- leur sup^vladf
absola dNme manière particulière.
POSITIF^
COMPARATIF. SUPBRLJLTtï';
boni y
melhor , optîmo.
bon,
meilleur, très bon.
maOj
peîoro\\p6or^ pessùno.
mauvais ,
pire, très mauvais^
grande y
maiàr^ grandissime , niaxima^
graVid-^
plus grand,, ti-ès grand.
p€queHo\f
tnenor^ pequenîssimà^ mmûno.
petit y
inoindriD, très petit.
Le superlatif relatif de ces quatre adjectifs
se forme, comme en français , en Tnettant ! ar-
ticle devant leur "cdtnparatif.
Les comparatifs melkot^peiory rnaior^ mcnor
ne diangent point pbur le féminin.
Les superlatifs optimo et pèssimo s'emploient
plus ordinairement qvie boni^simo et malis'
simo^
ARTICLE IIL '
DlES AUGMENTATIFS ET D^S DIRfiîWitt'S;
Les Portugais peuvent,.en changeant là ter*
minjÉison de beaucoiiîk de stthMantîfii > el d«
tmàqy^G^&èjtfi^ify^ en lbrnieril«s w^mmOtti^
et- des diminmêifii
Les augmentatifs attachent aux objets d^^
signés par les substamifs^ ou a^iÉ qualités- «x-»
primées par les adjteetifs doà ils dérivent , \%tàé
idée de graadeur^ de grosseur^ et en gén^l
de laideur et de mépris. Ils ne se fontielit pâé
d'une manière uniforme, et il n y a que Tusage
qui puisse les faire coimaitre. En yoici quet^
ques exemples: de homem^ homme, on £û(
homenzarrâo^ un homme grand et fonf^ de
toU) ^ imbécilie, on fait toleirâo^ un grand iin«
bécille; de wte/Aer, femme, on fait mulheronay
une femme grande et ferle.
Les terminaisons ote^ otay ete^ répondent
aux désinences françaises, et^ ette. Ex. ra/M^
zotey garçonnet; niparigàta'^ fillette.
Les dimintaifs attachent aux objets dési*
gnés par les substantifs , ou aux qualités expri-
mées par lès adjectifs d^où ils dérivent, une
idée de petitesse, et en général de genttUeeae
et de flatterie , quelquefois aussi deeompiassiort «.
\jÊê^ substantifs et les adjectifs masculins de-
viennent des dinBuntifs en prenant les tenhi-
naisons inkoy- inoy zihko^ îto / ler suUètMtifir'et
les adjedîls féminins , on prenant^ W W-^' -
4o DSS ÀVGMBNTÂTI9S , etC.
son inha , ina , zinha , ou ita. Il serait impossible
de déterminer absolument dans quel cas il Ëim
employer Tune ou l'autre de ces finales ; c'est
Tusage qui doit servir de guide ; mais on peut
observer que les finales inho^ ino, tnhuj ina y
s'emploient plus ordinairement que la finale
zinkoy zinhcu
EXEMPLES :
cordetro , agneau ;
panora , h&t^krt ;
lawro , blond ;
caixa^ caisse ; .
kosgue, bois;
éumel f anneau ;
ledo , lion ;
irmâo, frère;
/lor, fleur ;
motte, mou;
cordeirinko, petit agneau.
pastorîrûia / bergerette.
httrmko , blondîii.
cMxm^a^ cassette.
bosquezinko f petit bois.
annelinho , petit anneau.
kâozinhoj lionceau.
irmâùzlnko , petit frère.
JlorzinHa , petite fleur.
moUesinko , moUinho, mollet.
coùado, malheureux ; coieadit^ , pauvre petit malheu-
reux.
casinha , maisonnette.
toninha , tourelle.
osninho, ânon.
cestinha, petite corbeille.
pequenmo, a; pequemto, tf,toutpeti(,
. Remaf^ue* Les diminutifs sont en plus grand
nombre et s'emploient plus souvent que les
atigm^tati£i.
casa y maison ;
torre\ une tour;
msitOf àn)e;
cûtta^ corbeille;
pequeno, petit;
m^ â
DES NOMS DB NOMBRE.
4t
ARTICLE IV.
DES NOMS DE NOMBRE.
Les noms de nombre expriment la quantité
on Tordre des personnes et des choses ; ils se
divisent en cardinaux , ordinaux , collectifs ,
partitifs ûX proportionnels.
Les noms de nombre cardir^aux et ordinaux
sont adjectifs, les autres sont substantifs.
I. NOMS DE NOMBRE CARDINAUX.
Les noms de nombre cardinaux , ainsi nom-
més parce qu'ils servent à former les autres ,
marquent la quantité des personnes ou dea
choses.
' hum ou um ,
un.
dois ou dons y
deux.
très.
^ trois.
quatro,
quatre
cincOf
cinq.
seis y
six.
sete ,
sept.
oito ou outOy
huit.
noi^e^
neuf.
dezy
dix.
onze y
onze.
4st DES 2|0iaS
Joze,
treze,
quatorze y '
quinze,
dêzaseîf <m dezeseis^
dezaseiey ou dezesete^
dezoitOj
dezanoçe,
tnnte, •
i^inte e hum y
pùite e dois,,
vinfe êtres f
i^inte e quaifOy^U^^
tHi^a,
trinia e hum y etc.
quarenta y
cincoenta ,
sessenta ^
setenta ,
setenta e hiarty
setenta e dois ^
setenta e très ,
setenta e qug,tro y
setenta e cinco,
êetenta e seis y
setenta e sete y
douze,
treize.
({uau>rze.
quinze.
seize.
dix-sept,
dix-huit,
fKx-neuf,
▼îngt.
TÎngt-et-ui»,
vkrg^dottx,
TiDgt-U^«
IMUte.
trente-et-uK) ^ etcw
quarante,
cinquante,
soixante,
soixante-dix,
soixante-onze,
soixante- douze,
soixante-treke,
soixante- quaUHrze,
soixante- quinze,
soixante- seize,
soixante-dix-sept.
ëêté^a e ùito ) soixante- dix-huit.
43
stjixante-tKx-néuf.
qtiatre-Tingt.
qnàtre-viligt-dîx.
«Juati^-Vingt^onze. .
qùatre-vitfjt-douze, etc.
cent.
certt-tm, etc.
dèuît certts.
deuj£ ceîit-ùn.
ttiM cents,
quàtns céiitâk
dini} cents «,
six éents.
sept ceritSi
huit centt.
neuf cents,
raille,
onze cent,
douze cent , etc.
deux mille,
cinq mille,
dix mille,
cent mille.
Remarques.
i^ Hum^ uit-^ fait au féminin huma; dot
HÔifêHtà^
iUH^eHtà ektùiî^
M^enta e étois^ etc»
cent y cento^
cént& e kunt , etc.
êUxerUàs ,
imer^m ekuhiy
ifessêniosy
^uairvcentoSf
fmn/tentéSf
seiâcenios ,
setecentosj
oitoceniàs ,
nouecerUos ,
mil,
mil e cento y
mile duzerUos^ ete.
dois mil y
cinco milf
dez mil y
cefn mil y
44 »S& VàMB DB HOMBES.
«fait au féoiinm iluas'j. les noms de nonbzc
jusques et y compm cem^ servent pour le nuis*
culin et le féminiQ; duzentos^ deux cents ^to?-
zentos^ trois cents ^ jusques et y compris nwt»*
centos^ neuf ceats, font au féminin duj^itfas^
Tcezentas^ qfmùvcehias^ etc. ; mil sert pojur le%
deux ;»enres.
li^ On eniploio cem devant un substantif, et
cenfo devant les. noms de nombre, excepté
mil: ainsi on dit cem .soldados, cent soldats;
cem mil soldud»Sy cent mille soldats , et çetulOk
e dois soldad&s^ cent deux soldats.
II. NOMS DE NOMBRE ORDI17AUX.
Les noms de nombre ordinaux marquent le
rang que les personnes et les choses gardent
entr'elles.
pnmeiro ,
premier.
segundo^
second.
terceiro^
troisième^
quarto^
quatrième.
quinto,
cinquième,
sexto 9
sixième.
setimo ,
septième.
oitai^o 2
huitième.
WWjL
\ neuYièm^^
•V
decimoy
undecimoj onzeno,
ditode cimoj
decùno terceiro ,
decimo quarto ^
decimo qnintOj
decimo sexto ^
dêciino seiimo ,
decimo oita%*o ^
decimo nonOy
pigesimoy
vigesimo pnmeifo j
vigesiniQ segundo^ etc.
trigesùno,
trigesimo prim^iro^ etc.
quadragesimo^
quinquagejsifno ,
sexagesimo,
septuagesimo ,
septuagesimo primeiro
octogesimo^
nonagesinto ,
nonagesimo primeiro ,
centesimoj
centesimo primeiro ,
mUesimo^
DBS noué BS 170iIBA«.
dixième.
45
onzième.
douzième.
treizième.
quatorzième.
quinzième.
seizième.
dix- septième.
dix-huitième.
dix*neuvième.
vingtième.
vingt-unième.
vingt'déuxième , etc.
trentième.
trente«>unième, ecc,
quarantième. .
cinquantième.
soixantième.
soixante-dixième.
soixante-onzième.
quatre-vingtième.
quatre-vingt-dixième.
quatre-vingt-onzième,
centième.
cent-unième.
millième.
^
4t> XNM nmis »B lRre«iiikS4
Les nombuds ordinaux suivent , pour hi for-
mation du fémîfiîn ^t du pluriel, kfs règles des
adjectifs.
III. VOMS DE ÏYOMBRB COLLECTIFS.
Les noms de nombre collectifs expriment
une quantité déterminée de personnes ou de
choses réunies et formant une collection. £&•
dezena, dizaine; duzia^ douzaine; i^intena^ YinS"
taine^ etc. ; hum cerUo , un cent ; hmn nUlhâo ,
hum contOj un million.
lY . «OaC« IMI NOMBRB BtAUTiTIFS.
Les» MOTS de nombre {M^tififeex^primètit ki
diffétentes partie* d'un nombre pat reffio#l au
aosâtte ewttw. Bk. amefàdt^ h ttieifié; o4ê^^
le tiers; o fumriOj m quarta paHe^ le quart; ^
quùUo^aqumiapurt»j le cinquièttte, eie.
V. — WOWS WE irOT^rBRB PROPORTIONNELS.
'Les noms de nombre proportionnefs mar-
quent combien de fois une quantité est répé*
tée, tels sont : o dohro^ le double ; o tresdobro^
le. triple; o ji^a^/z^p/e?-, le quadruple; o qidntUr
plo 9 le quintuple , etc.
oos vwomamm. if}
CHAPITRE UL
\j& pronom est ainsi appelé, parce qu*H tient
la place du nom. On distingue plusieurs espèce»
de pronoms; savoir : \espronoms persormeh^ les
pipnoms possessi/s, les pronoms démonstratifs ,
les pronoms relsiiifs , les pronoms interrogatifs ,
et tes pronoms indéterminés.
L HKOIfOMS PBRSONNELS.
Les pronoms personnels sont a^MÎ appeUs,
parce gue dans le. discours^ ilsAieiuieiil la place
du aqm de^ personnes ou die» choses. Il ; a
trois personnes: la première persoiuie 0it ealb»
qui parle; la seconde est celle à qui Ion parle;
la troisième est celle de qui Ton parle.
i""® Personne.
Les pronoms de la première personne , sont :
euy']e^ moi ; me^ me; mim , moi , pour le sin-
gulier ; nés , nous ; nos , nous , pour le pluriel.
Bs servent pour le masculin et le féminin et
seulement pour les persoiimes ou les choseS'
personnifiées.
a* Personne.
Les proncrms de la seconde peirs<)k)ne sont :
4R BBS PRONOMS.
tu, tu, toi; te, te; ti\ toi, pour le singulier;
udSf vous; $fos, vous, pour le pluriel. Ils ser-
vent pour le masculin et le fiéminin , et seule-
ment pour les personnes ou les choses person-
nifiées.
3* Personne.
Les pronoms de la troisième personne sont :
Elle^ il, lui; Oy le; pour le singulier masculin.
Elles, ils, eux ; osy les ; pour le pluriel masculin.
Ella, elle; a, la; pour le singulier féminin.
Elias y elles; as^ les; pour le pluriel féminin.
Lhe, lui; pour le singulier des deux genres.
Uiesy leur, pour le pluriel des deux genres. •
&, se; «, soi; 'pour les deux genres -ef les
deux nombres.
La plus grande partie des pronoms de la
troisième personne sert pour les personnes et
les choses.
Remarques.
I® Lorsque les pronoms mim, ti, si, nos,
poSy sont accompagnés de la préposition com,
avec^ ils se joignent avec cette préposition de
la manière suivante :
Au Ueu de com mim, on dit commigo, avec moi.
com ti çofntigo, avec toi.
DES PRONOMS. 4§
€om si comsigOy avec soi.
avec liii, avec elle..-
corn nos comnosco^ avec nous.
corn vos comvoscoy avec vous
a* Lorsque les pronoms personnels elle,^ elUiy
elles y ellas^ sont précédés. de la préposition de,
on joint la préposition au pronom, en faisant
la contraction, et Von dit délie , délia y etc. au
Yieudeelley de ellay etc.
3* Lorsque les pronoms personnels ^) , le ;
«, la; o5, 05, les, sont précédés de l'un des au-
tres pronoms personnels , on réunit les deux
pronoms en un seul, de la manière suivante:
Au lieu de me c on dit mo , me le.
te •
tOy
te le.
me a
4
ma y
mêla.
te a
tay
te la.
me os
mosy
me les.
le os
tOSy
te les.
me as
mas y
me les.
te as
tas y
te les.
Iheo
IhOy
le lui.
Ihe a
Ihay
la lui.
Ihe os \
les lui.
Ihes \
Ihos
< le leur.
l/ies os]
(les leur.
5
5o 1>BS PftONOMS, t.
lheas\ /ksluû
Ihas ha leur.
\\t^ leus»
seloy s#le.
selos y se les.
sela^ se la.
selasy se les.
nolo , nous le.
n&los , nous les.
nola^ BOUS la.
/M?/a5, nous les-
voh , y OU5 le.
çolosy vous les.
vola y vous la.
volas f vous les.
Ces pronoms , ainsi réunis, peuvent s'appe-
ler pronoms composés.
IL PRONOMS POSSESSIFS.
Les pronoms possessifs sont dérivés des pro-
noms personnels : on lès appelle pronoms pos-
sessifs, parce qu'ils marquent que la chose
dont on parle appartient à la personne ou à
la chose qu'ils représentent.
Il y a deux espèces de pronoms possessifs.:
les uns sont toujours suivis d'un suhstanlif
i^siTCC lequd ik s accordent en geni^ et en nom-
bre; on les appelle pronoms possessifs absolus;
les autres ne sont poimt suivis d un substantif,
mais ils se rapportent à un substantif précédant
avec lequel ils s'accordent; on les aj)pelle pro-
noms possessifs relatifs.
PRONOMS 90SSESSIFS AfiSOLUS,
Singulier masculin.
o ineu,
mon , le mien.
o teuy
ton , le tien.'
o seuy
son^ leur, le sieiu
o nosso,
nôtre, le nôtre.
o çosso ,
vôtre , le vôtre,.
Singulier féminin.
a min/uiy
Bia y kt mienne.
a tua y
ta, la tienne.
a sua y
sa, leur^ la siennts.
a nossUf
nôtre, la nôtre.
a vossa ,
vôti'e , la vôtre.
os meus y
os teuSy
*ûSseus,y
Pluriel masculin.
mes , les miens.
tes, les tiens.
ses , leurs , les siens,
cou.
Sa
DBS PE050MS.
os nossoSy
nos, les nôtres*
os VOSSOS y
vos, les TÔtres.
Plwiel féminin.
ns minhasy
mes , les miennes.
as tuas y
tes , les tiennes.
€is suasy
ses, leurs, les siennes»
as nossas y
nos , les nôtres.
as vossasy
▼os, les vôtres.
»EONOMS POSSESSIFS RBIJLTIFS.
Singulier masculin^.
meuy
le mien, mon.
teuy
le tien, ma.
»
seuy
le sien^ le leur, son.
nos sa y
le nôtre, notre.
POSSO ,
le vôtre, votre.
Singulier féminin.
minhay
la mienne , ma.
tua^
la tienne, ta.
sua,
la sienne, la leur , sa.
nossUy
la nôtre, notre.
cassa y
la vôtre, votre.
Pluriel masculin.
meus,
les miens, mes.
teus,
les tiens j tes.
nossoSy
VOSSOSy
TmnlwSf
tuaSy
suas y
nossaSy
vossas.
DES PRONOMS. 53
les siens, les leurs, ses, leurSi,
les nôtres, nos.
les vôtres, vos.
Pluriel féminin^.
les miennes , mes.
les tiennes, tes.
les siennes , les leurs, ses, leurs.
les nôtres , nos,
les vôtres , vos.
Remarques,
Dans les pronoms possessifs , de même cpie
dans les pronoms personnels, il y en a de la pre-
mière, de la seconde et de la troisième per-
sonnes.
o meu , a minha ^
os meus y as minhas ,
o nossOy anossay
os nossosy as nossas^
meu y minha y
meus y mîn/ias y
nosso , nossa y
nossosy nossasy
sont de la i" personne.
54
DES PnONOStS*.
o teu y a tua ^
os teus y as tuas ,
o vossOy a vossa y
os vossoSy as vossasy
teu y tua- y
teus y tuas y
vossQy vossa y
vossoSy "vossas ,
o seu y a sua y
os sens y as suas y.
fsont de la a^. personn^iU
sont de la 3® personne.
seu y sua y
seusy suas y
III. PRONOMS DÉMONSTRiiTIPS.
Les pronoms démonstratifs sont ainsi nom-
més ^ parce qu'ils désignent d'une manière par-*
ticulière la personne ou la chose à laquelle ils
se rapportent ; ce sont les suivans :
Masculin.
este y
ce , cet , ceiui-ci.
estes y
ces , ceux-ci.
esse y
ce, cet, celui-là.
essesy
ces, ceux-là.
aquelley
ce, cet , celui, celûi-Ià^
aquelles y
ces , ceux , ceux-là^
Oy
• celui, le, la.
os y
ceux , les.
DfiS PRO??OMS. 55
09 que , aquelle que , celui qui , celui que,
os que^ aquelks que y ceux qui, ceux que.
' i celui qui , ceuit qui.
queniy (celle qui, celles qui.
istG , ce , ceci.
isso , ce , cela.
aqidUo , ce , cela.
o que , aqmllo que , ce qui , ce que.
Féminin,
esta , celte , celle-ci.
estas , ces, celles-ci.
essa y cette , celle-là.
essas, ^ ces, celles-là.
aquella-y cette, celle, celle-là.
aqueltas , ces , celles, celles-là.
a, celle, la, le.
as , celles , les.
a <itte y aquella que y celle qui , celle que.
(uqùe^ aquellas que^ celles qui, celles que.
Oh se sert de esêey esta^ estes y estas et isto ,
'loi^sque l'objet que l'on désigne est proche, et
de esse , essa , esses , essas et isso , ou aquelle ,
aquefta , aquelles , a^juellas et aqmllo^ , quand
l'objet est éloigne.
Istf^y isso^ cùqmllOy o que y aquillo que y ne
fi*en^>Ioient que potur les choses. Quem ne s'em-
58 J>Bs PikONoi^s;.
V. PRONOMS Il»7EaROGÂ'nVS.
Les pronoms interrogatifs , ainsi* appelés;
parce qu'ils servent à demander ou à interro
ger , sont :
Quem P qui? quel? quelle ? quels ? quelles ?
Qiie P quoi ? quel ? quelle ? quels? quelles ?
Quai? quel? lequel? quelle ? laquelle ?
Quaes P quels? lesquels? quelles? lesquelles ?
Quem ne sert que pour les personnes j que
ne sert que pour les choses. Quai sert pour les
personnes et les choses.
VI. PRONOMS INDÉTERMINÉS.
Les pronoms indéterminés sont ceux qui
n'ont qu^une signification Tague et indétenni-
née, et qui indiquent les personnes ou les
choses en général, sans les particulariser. Ces
pcènoDiS' sofidK::
Hum^ humaj un , une.
Maasf^ hamasj tpiAopLes^ de».
JUgmn , algumny quelque.
Alguns, algumas^ quelques.
^ Nenlium^ nenhuma^ aucun, aucune, nul^ »idfe«
N^nkum , minAumM , auomns , aiicakies^
€ada^/um»^ cadœhmnu^ chacun, chacune»
Otam ^outrn^ acitre.
Dss' FfttyNeiis. S^
thOros , outras , autres:;
7W&^A9£&t> tout, toute.
TodoSy iodas^ toutes. .
Tal^ tel , telle;
Taes^ tels, telles.
Cada^ chaque.
Qualquer^ qUelcoïKjUe.
Quaesquer^ quelconques.
Çjuemqaer^ quicionque^x
Jlguem , qadqu un , / ^^ seHétitxpepmr
Ninguem , personne , \ ^^s p^sonnes.
Outrem , autrui , j "
Muitosy muîtaSj plusieurs.
Se , on. Ex. Diz-se on dit.
Certo , certa , certain , ceitaine.
Certes y certasy certains, certaines.
Hum e otOro , Tun et 1 autre.
Huma e outra y lune et l'autre.
Huns e outros , lés uns et lés autres.
Itamas e^&taraây les âni&s et \e» ^mtes*
Hmn àU outre y Yvm oXi'YBtétte.
Hama eu oMm, lune ou ïsftiire.
Htm»ouùutrosy\é^ uns? ou lés j^h*eâ.
Humas ow ùMnxê , les uliteë ou les autres.%
Mém hrnn t^m ùairo, m Yxm ni Fatifie^
Memhwn» nem mtra , mFuné ni Tatïtre.
6o DES VERBES.
Nem huns nem outros^ ni les uns ni les autres.
Nem humas nem outras , ni les unes ni les
autres.
CHAPITRE IV.
^ DU VERBE.
Le Tferie est une partie du discours qui ex-
prime une action faite où soufferte, un état ou
une situation, et qui varie selon les modes, les
temps, les personnes et les nombres.
DES MODES.
Les modes sont les différentes manières dont
un verbe, en changeant de forme, exprime
l'action, letat, ou la situation des personnes
ou des choses.
Uy a cinqmodes qui sont : Vindicatif ^ le corin
ditionnely Y impératifs \q subjonctif ^ eiï infinitif
DES TEMPS.
Les temps -sont les divers changemens qu'un
verbe éprouve pour .indiquer le rapport de ce
qu'il exprime au présent , au passé ou à l'ave-
nir. Il y a donc trois temps principaux qui
sont ^ leprésentj qui exprime une action pré*
sente; le prétérit y qui exprime une action pas-
fée , et \ejutur , qui exprime une action future.
DBS TERBSS. 6l
En portugais , de même qu'en firançais, ces
trois temps principaux n'existent point distinc-
tement dans tous les modes , et quelquefois
aussi ils se subdivisent en plusieurs autres
temps ^ afin de pouvoir exprimer avec plus de
précision l'époque de l'action.
. Tous les teinps des verbes sont simples ou
composés. Les temps simples sont ceux qui se
forment par le changement seul de la termi-
naison du verbe 9 et les temps composés sont
ceux qui se forment par le moyen d'un verbe
auxiliaire et du participe passif du verbe.
On compte dans les verbes portugais vingt-
un temps simples ou composés; sept dans l'in-
dicatif qui sont : le présent^ le prétérit impar-
fait ou simplement Vimparfait, le prétérit dé-
fini ou simple y le prétérit indéfini ou composé ^
\e prétérit plusqueparfait ou simplement leplus-
queparfait y qui s'exprime de deux maniè-
res, \e futur simple tl \ejutur composé; deux
dans le conditionne) : le présent qui sert aussi
pour le futur , et le passé; ces deux temps
s'expriment de deux manières \ un dans l'impé-
ratif; six dans le subjonctif qui sont: \epresenty
Y imparfait y \e prétéiit, \e plusqueparfait ^ ^^fii'
tur simple et \e futur composé; enfin cinq dans
6*
l'infinîtif: h^présent, \e prétérit y Xepartiç^aa^
tif présent eljpas&éy.^l X^^artiçipe passif ^
DES PERSONNES.
Il y a trois personnes dans les verbes. La
-première est celle qui parler elle ^ désigpe par
les pronoms eu je; nos^ i^ous. Ex. Eu amo,
j'aime; nos amamos, nous aimons. La secoiade
est celle à qi^i Ipn parjje; elle se d^^igne par les
pronoiQS tUy Ui'y i^osy vous. Ex. f^ amas y tu
.aimes; t^ds aniaisj^vons ,aime^. La troisième
est celle de qui VpÀ parle; eUe se;dé$îgxie.p^r
les pronoms eUe ,H; ella , elle ; elles , ils ; ^las^
eUes^ ou par un substantif, Ex. Elle ou ella
-iWfuiy il oïl elle aime ; elles ou elias, lamqLo , ils ou
elles aiment; Pedro çscrevey Pierre écrit, etc. etc.
Indépendamment des pronoms qui servent à
désigner les personnes des yerl^es, elles se^ dis-
tinguent ordinairement entre eUes par u^e ter-
minaison différente.
En portug^s, on peut suppiimer Ips pro-
noins caractéristiques des personnes des ver-
bes , toutes les fois que rharmonie de la phrase
le demande y qiiand la personne du verbe est
sufBsanuuent indiquée par le sens ou par sa
xeriniojitisoil.
63
BES NOMBRES.
Xes verbes ont les deux nombres : le singu-
lier 9 quand il n est question que d une seule
personne ou d'une seule chose. Elx. Eu amo ,
j'aime^ tu amas^ tu aimes; elle amay il aime.
Le pluriel , quand il est question de plusieurs
personnes ou de plusieurs choses Ex. Nos
amamos^ nous aimons ; vos amais^ vous aimez;
elles amâo , ils aiment.
DES DIFFÉRENTES ESPACES DE VERBES.
Il y a quatre espèces de verbes : le iwifc ac*
tify le veiie passif y le i^erbe neutre ^ et le iferbe
pronominal.
Le verbe actif exprime Vaction d'une per-
sonne ou d'une chose sur une autre» Ex. ^tf*
cîwe huma caria ^ il écrit une lettre.
Le verbe passif indique qu'une pes»onne ou
une chose souffre laotion d'une autre personne
ou d'une autre chose. Ex. Os Mowvsjbrâo eX'
pulsados pelos Portnguezes , les Maures furent
chassés par les Portugais.
Le i*erbe neutt^e marque l'état ou la situation
d'une personne ou d'une chose.* Ex. Eudurmo,
je dors.
Le perhe proaominal exprime l'action d'une
64 BBS YBUBSS,
personne ou d*une chose sur elle-même. Ex.
Eu me arrependoy je me repens.
On distingue aussi les verbes en ùuxiliaireSy
personnels y impersonnels^ réguliers ^ irrégûliers
«t défectifi.
Le verbe auxiliaire est celui qui sert à for-
mer les temps composés des autres verbes.
Le verbe personnel est celui qui a toutes ses
personnes.
Le verbe impersonnel est celui qui n*a que
la troisième personne du singulier.
Le verbe régulier est celui dont tous les temps
se forment régulièrement d'après des règles gé-
nérales.
Le verbe irréqulier est celui qui , dans la for-
mation de ses temps, s'éloigne des règles gé-
nérales.
Le verbe défeciifesX. celui à qui il manque
des temps ou des personnes.
I)E LA CONJUGAISON DES VERBES.
Faire subir à un verbe les divers changemens
dont il est susceptible , selon les modes , les
temps, les personnes et les nombres, c'est ce
qu'on appelle conjuguer.
Il y a trois conjugaisons, c'eit-^-dire, trois
DS$ VERBES. 65
manières de conjuguer, et c'est par la termi-
naison du présent de llnfinitif qu'on détermine
à quelle conjugaison un verbe appartient.
La i'* conjugaison renferme tous les verbes
dont le présent de Tin fini tif est terminé en ar.
Ex* Amarj aimer; catitar^ chanter; axioharj
achever.
La 2® conjugaison renferme tous les verbes
dont le présent de llnfinitif est terminé en er^
Ex. Receler y recevoir; temer^ craindre.
La 3* conjugaison renferme tous les verbes
dont le présent de llnfinitif est terminé en ir.
Ex. Applaudir y applaadir ; admitUvy admettre.
Comme les deux verbes auxiliares ter y avoir ^
et sery être, sont indispensables pour con-
juger les autres verbes, nous commencerons
par leur conjugaison. Quant à has>er et estar
qui sont aussi employés comme verbes auxi-
liaires, on en trouvera la conjugaison parmi les
Terbes irréguliers.
6
Gê
mis VSRBBS.
Conj{tgaisùn du i^erbe auxilimres^'
TER, avoir.
«
INDICATIF.
PRÉSENT.
Singulier*
Ett tenbô,
/ai.
Ta tiens ,
•
ùi as.
Elle (??£ ellft tetti^
il ou eite et, .
PtnrieL
Nôsteihos,
nous aidons.
Vos tendes,
Elles mréîias tem
, ils ou elfes ont:
IMPARFAIT.
Eu tinha ,
f avais.
Tu tinhas y
tu avais.
Elle tinha ,
it avait.
PluiieL '
Nos tinhamos,
nous avions.^ .
Vos tinheis,
vous aviez.
Elles tiiihâo ,
ils avaient*
PRETERIT BipiNI.
Singulier.
Eu tive>
j'eus^
'
1>»S V£RB«S.
Tu tiveste,
tu eus*
Elle teve,
il eut.
PluHéL
Kôs ùvemoBj
nous eûmes*
\qb tivestes,
i^ous eûtes»
Elles tiverào,
ils eurent.
PRÉTÉRIT INDÉFINI.
-
Singulier,
Eu tenho tido y
fcd eu.
Tu tens tîdo ,
tu as eu.
Elle tem tido,
il a eu.
PlurieL
Tfôs temostido.
r nous açfons eu.
Vos tendes ûdo ,
i^ous açfez eu.
a *
Elles tem tido ,
ils ont e^,
•
PlibUSQUSPARFAIT SIMPLE.
Singulier,
Eu tivera,
j'aidais eu.
Tu tiveras,
tu aidais eu.
Elle tiyera,
il ctvait eu.
Plufiei,
Nos tiyeramos.
nous aidions eiç.
Vos tivereîs,
vous aviez eu.
Elles tiverao ,
ils aidaient eu.
67
^8
jDBS VSRBES.
PLUSQUEPARFAIT COMPOSE.
• Singulier ^
Eu tinha tido ,
fanais en.
Tu tinhastido,
tu cubais eu.
Elle tinha tido ,
il aç^aiC eu.
Pluriel.
•
Nos tinhamos tido , etc.
nous aidions eu.
Yôs tinbeis tido^
pous aviez eu.
Elles tinhâo tido ,
ils avaient eu.
FUTUa SIMPLE.
Singulier.
Eu terei,
f aurai.
Tu teras ,
tûauras^
Elle tera ,
il aura.
PlurieL
i
Nos teremos,
nous aurons.
Vos tereis ,
vous aurez.
Elles terâo ,
ik auront.
FUTUR COMPOSE.
Singulier.
Eu terei tido , /aurai eu.
Tu teras tido y tu auras eu.
Elle terà tido^ il aura eu.
DES VBRBESé 69
Pluriel,
Nos teremos tido, nous cuirons eu.
Vos tereis tido j 7)ous cuirez eu.
£lles terto tido , ils auront eu.
C0]XJ)IT10JDÎ]y£L.
PRÉSENT.
Singulier.
Eu tivera ou teria , f aurai y ou /eusse.
Tu tiveras ou terias, tu aurais^ ou tu eusses.
Elle tiuera ou teria , 1/ aurait^ ou i7 «i<f»
N6$ tiveramos 011 teriamos , nous, aurions, ou nou* eussions.
V6s tivereis ou terieis , vous auriez , ou t^ous eussiez.
Elles tWerao ou terilo « Os auraient , ou î/y eussent,
PASSÉ.
Eu tivera tido, /aurait eu.
Tu tiveras tido , ^ ^m aurais eu.
Elle tivera tido , // aume^ <?u«
yo
DXS TSR«$.
Pluriel.
Nos tiveramos tido ,
V6» tivereis tido ,
Elles tiverao tido,
nous aurions eu.
vous auriez eu.
ils auraient eu.
Autrement.
Sîfigulien
Eu teria tido ,
Tu terias tido.
Elle teria tido ,
/aurais eu.
tu aurais eu.
il aurait eu.
Pluriel.
'Vos teriamos tido.
Vos terieis tido,
Elles teriâo tido,
nous aurions eu.
vous auriez eu.
ils auraient eu.
Impératif
m
Singulier.
(Point de première personne.)
Temtu, ' aU.
Qae elle tenha , tenha elle , qu 'il ait. '
PimieL
Que nés tenhâmos, ou tenhâmos
nos y
Tende v6s ,
Que elles tenhao. ou tenhao elles ,
1
\qùé t^àm t^dHis^
ayer.
qu'ils aient.
Ém^ vfinMâ^.
7^
Subjonctif.
PRÉSENT.
Singulier;
Que eu tenha ,
Que tu tenhas ,
Que elle ténha,
Pluriel,
Que nos tenhâmos ,
Que vos tenhais,
Qcte eHés^tftiAnRo ,
IMPARFAIT.
Skigidier^
Que eu tivesse ; se eu tivesse , om ti -
▼era etc.
Quetntivesses,
Que elle tivesse ,
Pluriel.
Que nds tivessemos ,
Que v6s tîyesseis ,
Que elies tÎTessem ,
PRETERIT.
wr^
Que eu teiiha tido^
Que tu tenhas tido ,
Qneelte tetahAtîdo^
"» -"^
que j aie.
que tu aies,
-quil ait.
que nous ayons,
que vous /lyez.
(fusils aient.
(que j'eusse; sij^a-
vaisf etc.
que m erisses",
qa^âeîît,
que nous eussions,
que 'VOUS eussiez,
qu'ils eusseht.
que j me eu,
que tu aies eu,
qu*ti ait eu.
7»
DS8 VSRBBS.
Pluriel.
Qae nos tenbamos tido ,
Que v6s tenbais tido»
Que elles tenhâo tido ,
PLUSQUEPARFJLIT
Singulier,
Que eu tivesse tido ,
Quetutiveues tido »
Que elle tiyesse tido ,
PlurieL
Que n68 tiyessemos tido »
Que Y<Ss tivesseift tido ,
Que elles tiyessem tido^
FUTUR SIMPLE.
que nous ayons eu»
que 'VOUS ayez €ti,
qu'ils aient er<.
que f eusse eu^
que tu eusses eu.
qu'il edt eu.
fie nous eussions eu,
que vous eussiez eu.
qu'ils eussent eu.
Singulier.
Quandoeutiyer»
Quando tu tiveres ,
Quando elletiyery
Pluriel,
Quando n<Ss tivermos ,
Quando vos tiyerdes ,
Quando elles tiyerem ,
quandj*auraim
quand tu auras,
quand il aura.
quand nous aurons,
quand vous attrtz
quand Us auront.
FUTUR COMPOSÉ.
Singulier
Quando eu tiver jtido , quand J'aurai eu.
OfeS VBRÈBS.
Qaando tu tiverefl ûdo,
Quando elle tiyer tîdo ,
Plwiet.
Qaando n6s tlverraos tîdo ^
Qnando t6s tiverdes tîdo ,
Qoando elles tÎTereiii tîdo,
IWFIKITIF.
pRESBirr.
Singulier.
Ter eu,
Tercs tuj
Ter elle ,
Tmnosnos,
Terdes vos ,
Teremdiles,
JUurieL
PRETERIT.
Singulier.
Ter eu tido,
Teres tu tido ,
Ter elle tido,
Pluriel,
73
quand tu auras eu,
quand il aura eu,
quandnouiaurons eu,
quand 'vous aurez eu,
quand ils auront eu.
(moi) auoir,
(toi) aîfoir,
(lui) auoir,
(nous) avoir.
(vous) açmr.
(eux)aw?ir*
(moi), etc.
aifoir eu.
Termos nos tido,
Terdes vos tîdo , > avoir eu,
Terem elles tido,
Tendo ,
Tendotklo,
74 m» .ifSHiKi«.
PA.RTICIPE igGTIFv
Présent
ayanJU
Pusses
PARTICIPA PASSIF.
Masculin,
Tido, eu.
Féminin,
Tida, eue*
Remarque»
Le présent et le protérit de Tinfinitif por-
tugais se GOfijuguent et prennent dîfjfinpeiiies
termiàatsonst, selon qu'ils se rapportent aux
^lifierei^es personnes. On en verra^Iusagetlaiis
la syntaxe.
Cofyugaison du verbe auxiliaire.
SER, être.
Indicatif.
PRBSENT.
SînguUer.
Eu sou,
je suis*
Tu es,
tu es»
Elle he^
ileA
11^ VE!l]Ééâ;
1^
PVurieli
JWossdmos,
nous sommes.
Vos sois,
vous êtes.
Elles sdo j
ils sont.
iMMfiMitT,
-
Sif^ulier.
Ëu^era,
j étais.
Tu eras,
tu étais»
Elle era,
il<éttiie.
Pluriel:
Nos eramos,
nous étions.
Vos éreis,
vous étieZi,
Elles erSo,
ils étaient*
PRÉTÉRIT DÉFINI.
«
Singulier,
Eu fui ,
Je fus.
Tji foste,
tu fus.
Elle foi,
ilf^t.
mufik.
Nos' fômos ,
nous funiesi
Vos fostes.
voifs fuiè^
Elles fôrâo,
il^ furent:
^
n
yÇ DES VSRBBS.
PRETERIT INDEFINI.
SinfpiUer.
Eu tenbo sido^ foi été.
Tu tens sido, tu as été.
Elle tem sido , il a été.
Pluriel.
Nos temos sido, nous aidons été^
Yôs teoides si4o , vous açez été*
EQes tem sido , ils ont été.
n,USQUBPARFAIT SIMPLE.
Singulier.
Eu fora , f avais été.
IHi fôras , tu assois été.
Elle fora , il avait été.
Pluriel.
Nos fovamos , nous avions été*
V6s fôreis y vous aviez été.
Elles fôrâOy ils avaient été.
PLUSQCB^iRFAIT COMPOSE.
Singulier.
Eu tinha sido , fanais été.
Tu tinhas sido, tuàtwsété.
Elle tinha sido , il avait été.
BBS VSBBBS. 77
Pluriel.
Nos tinhamos sido , nous avions été.
Vos tinheis sido ,
vous aifiez été.
Elles tinhao sido^
ils avaient été.
FUTta SIMPLE.
Singulier
Eu serei,
Je seiYu.
Tu seras ,
tu seras.
Elle sera ,
il sera.
Pluriel.
Nos seremos^
nous serons.
Vos sereis ,
vous serez.
Elles serâo ,
ils seronlt.
PIIT1}R COMPOSÉ.
Singulier.
Eu terei sido , f aurai été^
Tu terds sido y tu aurais été.
Elle tera sido, il aura été.
Pluriel.
Nos teremos'sido, nous aurons été.
Vos tereis sido , vous aurez été.
Elles tçrâo sido> ils auront été»
7^ BS5 TSSMtfr
PRBéENT.
Singulier,
Eu fôra oii séria, Je serais,-
Tu foras oirserias, tu serais^.
Elle fôi^ ou séria , il serait.
PlurieL
Nos fôramos ou stnamos , nous serienf:^
^ôs fôreis ou secwis, rof<5 seriez.
Elles fôrao oz/ seriâo , . ils seraient*
PASSÉ.
Singulier»
Eu tiyera ew leriasido, /aurais été.
Tu tiveras oi^ terîas &ido ^ ^2f aurais été.
£Ue tivera 02^ teria sidp.^ iL aurait été.
Pluriel.
Nds tiveramos ou teriamos sitio, nous aurions été^
Vos ûvereis ou terieis sido , vous auriez été.
Elles tlverâo 'ou teriùo sido , ils €uament etc..
îImpéhatif.
Singulier.
(Point de première personne. J
Se tu, sois.
Que elle seja ou seja elle, qu^U soi(^
985 TSftBflft. 79
Pluriel.
Que nos sejamos ou sejàmos n6$, «/u^ neus soyons,
Sêde vos , soyez» .
Que elles séjào ou sejâo ellea, ^aV/f soient,
.SuBJOcrcTip.
Que tu seja», çti« to ya/5.
Que elle seja, iqu'ilsoit.
PUiml^
Que nos sejamos., qHènmts^qyoïu.
Que vos $^ais ^ . çtté c^oee; ^<2;^«js.
Que elles sçjâa, ^u!iU ^oiet^*
IntrkairjliT.
SinguUêr,
Que-eu fosse , ^ue je fasse,
Quetufo^es, que ta fossés.
Que elle fosse , . ^quHlJut.
Plurki.
Que nés fesseOMSt^ ym mms fussionè^
Que vés fosseis, qtÊe'VOÊisfuMez,
Que elles £D5sdiB , qu^Hs fus^&iu.
8o OXâ.TBUBS^
# »
PliETBIlIT.
Singulier.
Que eu tenha sido , que foie été. \
Que ta tenhas sido y que tu aies été..
Que elle tenha sido , qu*il ait été.
Pluriel.
Que nos tenhamos sido, . que nous ayons été^
Que vos tenhaîs sido ^ que i^ous ayez éié..
Que elles tenhao sido j qu^ils aient été..
PZ.USQUEPARFAIT^
Singulier.
Que eu tivesse sido , que /eusse été^
Que tu tivesses sido, que tu eusses été^
Que elle tivesse ^do y qu*il eût été..
.Pluriel.
Que nos tivessemos sido> que nous eussions éte^
Que vos tivesseis sido, que vous eussiez été..
Que elles tivessem sido, quHls eussent été^
FYJTPR SIMPIiB*
Singulier.
Quando eu for , q^tmàje serai.
Quando tu fores , quand tu seras.
Quando elle for, quand il sera.
WS8 VBABSS. Si
PbtneL
Quando nos formos, quand nous serons»
Qaando vos fordes, quand vous serez.
Quando elles forem^ quand ils seront.
FUTUR COMPOSÉ.
Singulier,
Quando eu tiTersidO) quand fcsurai été,
Quandotutiyeressido, quand tu auras été.
Quando elle ûver sido, quand il aura été.
Pluriel,
Quando nos tivermos sido, quand nous autons été,
Quando vos tiverdes sido , quand vous aurez été*
Quando elles tiverem sido, quand ils auront été.
Infinitif.
PABSJUIT.
Singulier,
Ser eu , \ (moi) être , etc«
Seres tu, \ être,
Ser elle»
!
. Pluriel,
Sermosnôs,
Serdes YÔs, } étre^
Serem elles ^
8ft DB8
PEXTBBIT.
Singulier.
Ter eu sido., ) (moi), etC;.
Teres tu sida^ > cufoireté.
Ter elle sidO) )
PIurieL
Termos nos sido, j
Terdes v6s sido , > apoir'éle.
Terem^Mm sido, )
PARTICIPE ACTIF.
Présent,
Senâo } étixHt*
Passé.
Tendo sido, ayant été.
PARTICIPE PASSIF.
Masculin.
Sido, été.
Féminin,
Sida , été.
Remarque.
Comme il est extrêmement important de bien
connaître les deux Terbes auxiliaires , TI faut
les Gon juger jusqu'à ce qu'on les écrive correc-
tement sans modèle. On peut conjuguer le verbç
•s
*fer avec un substantif et le verbe ser avec un
adj[eeti£.
Manière de conjuguer le verbe t^r^ a^feo
un substantif,
lNDlCà.TIF*
KLÉ3ENT.
Singulier.
j aijaim.
tiiasfaim.
il a faim.
Pluriel,
Eu tenho fai9e.^
Tu tensfoRie,
Elle temfomé,
Nos temo&lbme,
"Vos tendes fome,
Elles -tcm^fome)
n&us avons fiùn^^
cous avez faim*
ils ont faim.
Ainsi de syite pour les autres tèraps^^ et Xon
conjuguera de même ternecessidade y ^yoirhe-
soin ; ter razâo , avoir raison ; ter medo , avoir
jeuT ; tevfriOy avoir froid ^ etc.
84 I>BS VBmBXS.
Manière de conjuguer le perbe sbr y affec
un adjectif.
Indicatif.
PRBSBNT.
Singulier,
Eu sou exactOy (i) je suisexaoi.
Tu es exactOy tu es exact.
Elle he exacto , // est exact»
Pluriel.
Nés somos exactos , nous sommes exacis.^
Vos sois exactos, -i^ous êtes exacts.
Elles sao exactos , ils sont exacts.
Ainsi de suite pour les autres temps ; et Ton
peut conjuguer de même ser contente ^ être
montent; ser prudente ^ être prudent; ser dis-
jCretOj être discret^ etc.
(i) L'adjectif yarie pour le féminin et pour le pluriel ,
conformément à la règle de la formation des genres et
des nombres.
liBS VttBfe^
9S
CONJUGAISON DES VERBES ACTIFS.
Première conjugcdson^
ÀntAR, aimer.
,
IliDlC^TlF.
P^ÉSSNT.
»'
1
Singulier,
£u amO)
faune.
Tu aina$>
tu aimes.
Elleaiiia>
il aime.
Pluriel.
Nés amamo^)
nous aimons^
Vos amab ,
vous aimez.
£Ues amâo ,
ils aiment.^
-
IMPARFAIT*
Singulier.
Eu aniava>
f ornais.
Tu amavas ,
tu aimais.
Elle amava ,
il aimait^
Pluriel.
Nos amiTamos
, nous aimions
Vos amaveis ,
vous aimiez.
Elles amavaoV
ils aimaient..
M
lUKS* VSfWBtU
Singulier^
Eu aime,
Tu amaste ,
EUe.amou,
Nos amâmos,
V4SS amasteS|
Elles amàrâOj
•>
y mmau
tu aimas.
{7 aima.
PîuHel
noiu aimâmes^
pous aimâtes,
ils aimhrent.
PRÉTEBIT INDEFIirr*
Singulier»
Eu tenho aniad'è, faim'mé.
Tu tefis amatlo , tu as aimé.
Elle tem amadb , {/ a aimé,
Plund,
Nos temos amado ^ . fmun avons aimé.
Vos tendes amada, i^ous avez aimé^
Elles teni amado^ ils ont aimé.
«
PIiUSQlOtBiiaFAXT SIMPLBi^
SiàgJiihr.
Eu nmara^ J'avais aéméi
Tu amaras , Jtu/wais aiméi
JEUe axnara <, i/ -aiYi/lf oimiL
i>B&y«aBBS.
W^
PlurieL
INôs amaramos ,
Vos amareis,
Elles amàrao ,
nous açions aime,
vous auiez aimé,
ils avaient aimé.
PLUSQUSPARSAIT COMPOSÉ..
Sù^lien
Eu tinha amadb , fawxis aimé.
Tii tinhas amado, tu apais aimé.
Elle tinha attiàdo ^ il avmi aimé.
«
Ptunèl
Nos ùnhamos amado, nous avions aimé.
Yôs tinheis amado , vous aviez aimé.
Elles tinhao amado ^ ils avaient aimé.
FUTUR SIMPLE».
Si^gfilier^
£«\aniam9
Tttanaras,
Elle amara ,
Nos amaremosv
Vos amareis,
£lles amarâoi
•> _ JL.
j atmereu,
tummerasi
il aimera.
PlmteL
«
nous aimerons,
vous aimerez.
Us aifneroKti
88
DBS TX&BSS.
\
Eu tereiamado,
Tu terds amado ,
Elle tera amado ,
FUTUR COMPOSE. -
Singulien
f aurai aimé,
tu auras aimé,
il aura aimé.
Pluriel. '
Nos teremos amado, nous aurons aimé.
Vos tereis amado, pous aurez aimé.
Elles terSo amado , il auront aimé.
PRBSSNT.
Singulier.
Eu amara ou amarîa, f aimerais.,
Tuamâraso2<amarias, tu aimerais^
Elle amara ou amaria, il aimerait.
Pluriel.
N6s amàramos ou amariamoS|
Vos amdlreis ou amatieis,
Elles amarâo ou amariao ,
. PASSE.
Singulier^
Eu tivera amado , f aurais aimé.
Tu tiyeras amado , tu aurais aimé*
_ »
Elle tivera amado , il aurait aimé.
nous aimenonSm
vous aimeriez*
ils aimenuent.
JD£S VBRBBS. 89
Pluriel*
!Nôs tiveramos amada^ nous aurions aimé.
V6s tivereis amado, i^ous auriez aimé.
Elles tivepao amado, ils auraient aimé.
Autrement.
Wingulier,
Eu teria amado , f aurais aimé.
Tu terias amado^ tu aurais aimé.
Elle teria ailiadp , // cuirait aimé.
Pluriel.
TTôs teriamos amado , nous aurions aimé.
Y6s terieis amado , cous auriez aimé.
Elles teiiâo amado, ils auraient aiméi
Imbérxtif.
Singulier.
C Point 4e première personne, J
Ama tu , aime.
Que elle ame , qu^il aime.
Pluriel,
Amémos^ aimons»
Amaivôs, aimez.
Que elles amem, quUls aiment.
8
90 * fiftS VShSMSf^
Subjonctif^
.PRÉSENT.
' Singulier.
Que eu âme ^ que faime^^
Que tu âmes 9 ,que tu aimes,.
Que elle ame^ qu il aime,
PlufieL
Que nos amemos , que nous aimions,.
Que v6s ameis, que iHHis aimiez^
Que elles amem , - qu^ils aiment
IMPARFAIT.
Singulier.
Que eu amasse , quefazmmse^
Que tu amasses , que tu aimasses.
Que elle amasse.^ qu'il cUmât,
Pluriel.
Que nos amassemos^ que nous aimassions.
Que vos amasseis, que vous aimassiez»
Que elles amassem, quUls aimassent,
PRÉTÉRIT.
Singulier,
Que eu tenha amado , que /aie aimé.
Que tu tenha s amado, que tu aies aimé.
Que elle teitba amado, qu'il ait 4iimé,
Quetios tenhamos «niado , ^m ni^m ét^frnis'oinéi^
Que t6s tenlia&5 amado , que vous ccyez atmê.
Que elles tenhâo amado , ^u^ils aient aimé»
PLIïSQtJEPA.Rf AIT.
Que eu tivesse amado , que f eusse aimé^
Que tu tivesses axiiado, que tu eusses aimé*
Que elle tivesse mmado \ qu'il eut aimé.
Pluriel.
Qae nés tÎTessemos anuidô , que nous etusioH$ aimé.
Que y 6» tivesseis amado , fuevo^s 4ms$Hu^itfi^ '
Qae elles tiyessem aoiado , qu'ils eusfffU aimé»
FUTUR ^SIMPLE.
Singulier,
Quando eu amar, . quand J'aimerai,
Quando tu amares , quand tu aimeras.
Quando elle amar , quand il aimera,
Plnriel,
Quando nosamarmos^ q^and nous aimerons,
Quando vos amardes, quand vous aimerez,
Quando elles amarem, quand ils aimeront,
FUTUR COMPQSB. '
Singulier,
Quaado eu tiyer amado , quand /aurai aimé, *
Quaudo tu tiveres amado , quand eu auras aimé,
Quando elle tiver aaiadô , quand il aura aimé.
.r-»»
g2 ASS YKRBBS.
Pluriel,
.QiiaBdon6«tiTermoAamadoy quand nous, aitrotts aka4^
Qoaodô irfSs tiverdeg amado, qu^nd vous auref aimé.
Quando elles tiveremamado, quand ils auront tûmé^
PRBSBKT.
Singulier.
(moi) etc.
aimer. .
V
Atnar eu >
Amares tu,
Araar elle ,
Amarmos fiQs y
Amardes vos ,
Amarem elles ,
PlurieL
aimer..
PRBTSRIT.
Singulier.
\
)
• t-
aifoir éume^
Ter eu amado ,
Teres tu amado,
Ter elle amado ,
PlurieL
Terinos nàs amado , j
Terdes Vos amado , > açoir ainié^
Terem elles amado , ]
PARTICIPE ACTIF»
Présent.
Amando , aimant.
• f
1>SS VBaBSS*
Passé.
Tendo atnado, ayant aimé.
' PAATIGIPS PASSIF,
Masculin.
Amado , aimé.
Féminin*
Amada , aimée.
Seconde conjugaison,
RBCEBBR , recevoir.
Indicatif,
PRBSSNT,
Singulier,
je reçois.
tu reçois.
*
il reçoit»
Pluriel.
nous recet^ons.
vous recei^ez.
ils reçoivent.
#
IMPARFAIT.
Singulier.
je recevais,
tu recevais,
il recevait
9Î
Eurecebo,
Tu recebes ,
Elle recebe,
Nos recebemos ,
ViSsrecebeis,
Elles recebem^
Eu recebia ,
Tu recebias ,
EUe recebia ,
«4
MIS TXRnU«
TlurieL
Nos recebiamos ^
V6s recebîeis ,
Elles recebiâo ,
nous recevions^
"VOUS recei^iez.
ils recevaienU
PRETBftIT raFINI.'
Singulier,
Eu recebi,
Tu recebeste ^
Elle recebeo y
Nos recebêmos ,
Vos recebestes,
Elles recebêrâo,
je reçus,
tu reçus n
ïlrecuU
PlurieL
nous reçûmes*
"VOUS reçûtes,
ils reçurent^
PftéïÉRiT INDÉFINI,
Singulier.
Eu tenbo recebido , foi reçu.
Tu tens recebido , tu as reçu.
Elle tem recebido , ^ il a reçu.
Pluriel.
Nos temos recdsjdp 9 nous avons
Vos tendes rooebido , 'vous aifez n^çsu
Elles tem regriMlfait» ^^^ ont recu^;
rLnSQUBPAIl-i'AI7 SIM9LE*
Singulier^
Eu recebêra , ftwais reçu.
Tu recebênis • tu avais reçu.
Elle recebêra, ila»aitTecu^
Pluriel*
Nos recebéraniOiSy nous a$fians n^^^
V6s recebêreis , vous émez^ rafiu.
Elles recebêr$P| ils açaieff€pfifu»
plusqueparfait composé.
SmgiUîer.
Eu tinb» f^eeebîdo y fatms neu.
Tu tinhas reeêbido , tu twm reeu.
Elle tinha recebido , * il avait reçu. -
Pluriel.
Nos tinhamos recebido, nous avions reçu.
Yôs tinbeis recebido , 'vous aviez reçu.
Elles tinbap recebido ^ ils avaient: reçu.
FVTUH SIMPLE.
Singulier,
Eu reçebereî , je recevrai.
Tu recèleras , tu recevras.
Elle recebêra > U r9çe¥m.
gS ]>BS VBaBBfl.
Pluriel.
Nos receberemosy nous reca^rons.
V6s recebereis , vous receifrez^
Elles receberâo , ils receifront^
FUTUR COMPOSÉ.
Singulier.
Eu terei recebido , j aurai reçuS
Tu teras recebido , ^ tu auras reçu.
Elle tera recebido , il aura reçu.
Pluriel.
Nos teremos recebido, nous aurons reçu.
Vos tereis. recebido , vous aurez reçu.
Elles terâo recebido • ils auront reçu.
s
■
CONBITIONNEL.
■
PRESENT,
-
Singulier,
Eu recebêra ou receberia, /e recei^rais.
Tu recebéras
ou receberias , tu receurcàs.
Elle recebêra
ou receberia , il recetfrait.
Pluriel.
N6s reoebéramos ou recebexiamoSi nous recevrions.
Vos recebereis ou recebeoeis , oHms reeemez.
Elles reoebérSo ou receberiaô , ih recevraient.
DBS VBABB&. 9J|^
PASSÉ.
Singulier,
Eu tivera recebido, f aurais reçu.
Tu tireras recebido , tu aurais recu^
•Ï31e tivera recebido , il aurait reçu.
PlurieL
Nos tiveramos recebido, nous aurions reçu:.
Vos tivereis recebido • vous auriez r^cu.
Elles tiverao recebido , ils auraient reçu.
Autrement.
Singulier,
Eu teria recebido , f aurais reçu*
Tu térias recebido , tu mirais reçu.
Elle teria recebido , il axirait reçu.
Pluriel,
Nos teriamos recebido, nous aurions reçu.
Vos terieis recebido, vous auriez reçu.
Elles teriao recebido , ils auraient reçu^
I]\IP£RATIF.
Singulier,
( Point de première personne, )
necebelu, reçois.
Que elle rcceba , qiiil reÇoii>e,
9
98 ^«ft,l»E»«S.
PlufieL
Recebamos nos , recevons,
Recebei vos, receuez.
Que elles recebSo , quils n^çoiuen^
Subjonctif.
PRÉSENT.
Singulier^
Que eu receba que je reçoive,
<Que tu recebas , que ta reçoiçes^
Que elle receba , qu'il recoiffe.
Pluriel,
Que nos recebamos , que nous recevions^
Que vos recd^ais, que^vùus reeeifiezi.
Que elles recebâo , quih recoi9enti
IMPARFAIT.
Singulier*
Que «u reeebesse , que je reçusse.
Que tu recebesses, que tu reçusses.
Que elle recebesse , quUl reçût,
PktrièL
^uen6sreQ9)?k^se|a^s> que, nous reçussions.
Que vos recebessçi^ , . que 'Vous reçus^i^»,
Que elles xeçebesem^ . quils re^us^^t^.
Singulier,
'Q^ eu. tenlMi^i:ecebida;i. qi$e foie necfn
"Que tu tenhas recebido , que tu eues reçu,
<3ue elle tenha ret;ebîJb, qu'il* ait reçu.
Pluriel.
9
Qoe DOS tènhamos recebido , que nous ayons rectu
-^ué v6s tenUnis recebido , que vous ayez recn,i
-Qpe elles tenhâo recebido , gu' Us aient reçu.
PLUSQUEPARFAIT.
Singulier:
Que eu ti^esse reeebido , que f eusse re<m,
Qae tu ÛTesses recebido , qf» tu atsses reçu.
Que elle tîvesse recebido , ^ qu'il eéU reçu»
PïuriéL
Que nos tivessemos recebido^ que nous' eussions reçu.
Que v6s tiyesseis recebido , que vous ei&êkz- rèèù'^-
Qtie elles tivesMlMt-reoriiidi) y qu'ils eussent reçu»-
FUTUR l SIMPLE.
Shigsâfèr.
Quando eu receber , qutxMjeTW&^tfiâ:
iQuando tu reoebieries , , quané^it ^rèûêPrmî
.Quando elle receber, quanHiH'l^rmëPr^i^
341105
Mo DES vnKBZa.
PlurieL
Quando nés recebermos, quand nous recevrons*
Quan do yôs receberdes , quand vous recevrez.
Quando elles receberem , quand ils recevront.
FUTUR COMPOSE.
Singulier.
Qnando eu tiver reoebido , quandfamnù refu,
Quando tu tiveres recebido , quand tu auras reçu,
Quando elle tiver recebido , quand il aura reçu^
Pluriel.
Quando ntSativermos recebido, quand nous aurons'rtfo^
Quando t6s tiyerdes recebido , quand vous aurez reeu,
Quando elles tiverem recebido, quand ils auront reau
Infinitif.
PRÉSENT.
Singulier,
Receber eu, 1
Receberes tu , | recevoir.
Receber elle , J
PlurieL
Recebermos nos,
Receberdes vos ,. Y recevoir.
fleceberem elles
DBS VERBES, 10|(
PRETERIT.
Singulier,
Ter eu recebido , \
Teres tu recebido , J ai>oir reçu.
Ter elle recebido , /
Pluriel.
Termos nos recebido ; ]
Terdes vos recebido , i auoirreçu^
Terem elles recebido , )
PA.RTICIPS ACTIF.
Présent.
Recebendo , recevant,
Pasêé.
Tendô recebido^ ayant reçu,
PARTICIPE PASSIF.
Masculin.
Recebido • reçu.
Féminin.
Recebida, . reçue.
Troisième conjugaison.
APPLAUDIR , applaudir»
Indicatif.
PRESENT.
Singulier.
Eu applaudo , /applaudis.
f««
Dftft VMS19MB*
Tua
ipplaudes ,
'tuiopplaudis.
Elle
applaude y
il applaudit.
•
Pluriel.
Nos
applandimos
y Knout applauBissons.,
Vos
applaudie y
'VOUS applaudissez.
Elles applaudem.
ils applaudissent.
IMPARFAIT.
Singulier.
Eui
ipplaudia , .
/applaudissais.
Tu.
Eipplaudias ,
tu applaudissais,.
Elle
applaudia»
il applaudissait.
PlmiéL
Nos applaudiamoa.^ nous applawlissiom^
Vos applaudteîs», ^voÊts-applaudissiez^
Files applaudiao , iis .applaudissaient,.
TRÉTÉRIT DÉFINI^
Singulier,
£o applaudi, fappljauw^.
Tu applaudis te, tu applaudis.
Elle applaudio , // applaudit.
■Pluriel.
Nos applaudimos, noms, applaudîmes,^
Y6s applaudistes , vous applaudîtes.
Elles applaudicuo^ , ils €tpplaudir^ffL.
BSS "WRBBS. I03
Singulier*.
£u^tenIio applaudido^ y'a/ applaudi.
Tu tens applaudit] o, tu as applaudi.
£lle tem applaudido, il a (applaudi,
PlurieL
mes temos applaudldo, nous avons applaudi,
V6s tendes applaudidoy vous avez applaudi.
Elles tem applaadldo, ils ont applaudi.
Singulier,
Eu applaudira , f avais applaudi.
Tu applaudiras , Ïm as^ais applaudie
JSlle applaudira , il avait applaudi,
PlurieL
Nés applaudicamos, n^;^ avions €q>plaudL
Vos applaudirais, vous aviez applaudi,
filles applaudiruo , 2/.; avaient applaudi.
PLUSQUEPARFAIT GQMPOSÉ.
Singulier,
Eu tinha applaudido, /avais applaudi.
Tu tinbas applaudido, /z^ at^a^'^ applaudi.
£Ile tinba applaudido^, /^ a^a;'^ applaudi*
704 DSS TEABES.
PlurieL
Nëstinhainosapplaiidido, nous anons applavuU^
Y6s tinbeis applaudido , pous aviez appaludi,
£Ues tinhào appîaudîdo , ils avaient applaudi»
FUTUR SIMPLE.
Singulier,
Eu applaudirei , f applaudirai
Tu applaudiras ;f tu applaudirai.
Elle applaudira y il applaudira^
PlurieL
Nos applaudiremos ^ nous apphmdirons.
Vos applaudireis, vous applaudirez.
Elles applaudirâo , ;7; applaudiront.
FUTUR COMPOSE.
Singulier.
Eu terei applaudido > f aurai applaudi.
Tu teras applaudido, tu auras applaudie
Elle tera applaudido, il auixt applmidû
Pluriel.
N6s tcremoft applaadîdo, nous imrons aj^ptandt^
Vos tereis applaadîdo , i>otts aurez applaudi.
Elles terâo applaudido , ils auront applaudi.
Conditionnel.
PRÉSENT.
Singulier,
Euapplaudira ou applaudiria, /applaudirait^
P£& VERBSS. Io5
Tu applaudiras OU applaudirias, tu applcauUnais.
EJle applaudira ou applaudiria, il applaudirait.
Pluriel,
]N<Ss applaudiramos ou applaqdiriamos, nom applaudirions,
Vds applaudtrels ou applaudirieis , thms applaui&nez.
EUles applanâîruo ou applaudirîâo , ils applaudiraient.
PASSÉ.
Singulier.
Eu tivera applaudido^ /aurais applaudi^
Tutiyerasapplaudido, tu aurais applaudi,
EUetiyeraapplaudido, il aurait applaudi.
Pluriel.
NiSs tiTcramos applaudldo, nous aurions applaudi.
Vos tiyereiB appiandido , vous auriez applaudi.
Elles tiverâo applaudido, H^ auraimt applaudi.
Autrement,
Singulier.
Eu teria appbudido, f aurais applaudi.
Tu terias applaudido, tu aurais applaudi.
Elle teria applaudido, il aurait applaudi.
Pluriel,
N68 teriamos applaudido» nous aurions applaudi.
Vos terieis appiandido , vous attries applaudi.
Elles teriâo applaadî4o f ils auraient a^laudi^
Singulier.
("Point de première personne J"
Applaude tu , applaudis^
Que elle applauda , quil applaudisse.
Pluriel,
Âpplaudamos y applaudissons.
Applaudi vos y applaudissez.
Que elles opplatidâo , quHU cg^pkoidissent^
Subjonctif.
PRESENT.
Singulier.
Que eu a(»plauda, que /applaudisse.
Que tu applandaft, ^ue tu applaudisses^
Que elle applauda , qu^il applaudisse.
Pluriel.
Que n6s âpplaudamos « 711e loii/ applaudissions.
Que y6s'a|^laudais., 711e vous 4ipplaudtssie*.
Que elles applauââa, ^uVZf 4ippîandissent,
xmpi.bfi.it*
Singulier.
Que eu.applaudisse^ que /applaudisse.
Que tu iqoiplaudis&es , ^«^ /li applaudisses^
Que elle applandjêfte» «f u V/ £g»pUmdiU,
X^iie ii6$.a|ipl«iidisseau>6 » que nom (applaudissions,
QaeTOS apptftudissets , . que vçus^ applaudissiez^
Qne elles applaudUsem » qu*ils apphmditsesH,
Singulier.
Que eu tenha applaudido, ^piefaie applmidL
Que tu tenhasapptaudido, qiœ tu aies applaudi.
Que^etwbjuapplaudidoj ,quUl ait (applaudi.
Pluriel.
Qoenàstenhamosapplaudldo, que nous ajrons applaudi.
Que-'V^liêtWidMm •pp taw id id o y , que vous ajreM apphtuili» ■
Que elles tenhâo applaudido, qu'ISS aient applaudie
PI.IISQUBPA&FÀIT.
•StinguUen
Que eu tivesse applaudido , que f eusse appèaudS^
Que m tivesses applaudido y • qufi;tu eusses applaudie
Que elle tivesse applaudido , qu'il eût applaudi.
PlurieL
Que ii($s tivesSëmos applaudido^v^v^e noits eussions applaudi..
Qne y6s tivesseis applaudido , que vous emsieztfpplmidL
Que elles tivessem applaudido, qu'ils emsent of^laudL
FUTUR-SIMPLE.
Singulier^
Quando eu applaudir, quand,/ qf^^landimL
Quando tu apfdaudires, quaml Ut ^fjpiaudims^
Quando elle applaudir, quand Ua^amdirùu
ro8 DES TEllBSS.
Pluriel.
Quando nos applaudirmos , quand nous applaudirons.
Quando t6s applaadirdes , quand vùus appîaudirez,
Quando elles applauâîrem , quand ils applaudiront,
FUTUR COMPOSE.
Singulier. '
Quando eu tîyer applaudido » quand y aurai applaudi,
Quando tu dveres applaudido, quand tu auras appltMudL
Quando elle tWer applaudido, quand il aura applmtdi.
Pluriel.
Quando nos tirermos ) | ,
... 7 { quand nous aurons amlaittb^
applaudido, ] r
Quando v6s tîverdes | { . . ,-
-. , ( \ quand vous aurez applaudL
applaudido, . 1 (
Quando elles ÛTeremi (
, _. , { \ quand ils auront applaudie
i^plandido » i (
Infinitif.
PRÉSENT*
Singulier. .
Applaudir eu j j
Applaudires tu, \applaudir.
Applaudir elle, j *
Plurieh
Applaudirmos n6s,
Applaudirdes vos , ^applcuidin
Applaudirem elles,
I>BS.VB&BS5.' )Oa
BRÉTÉRIT*
Singulier^
Ter eu applaudido , \
Teres tu applaudido , Sa^^cir applaudie
Ter elle applaudido , )
Pluriel,
Termos nos applaudido, \
Terdes vos applaudido, \aifoir applaudi.
Terem elles applaudido^ )
PARTICIPE Actif.
Présent,
Applaudindo , applaudissant.
Passé. '
Tendo applaudido y ayaiU applaudi,
FÂ.RTICIPE PASSIF*
Masculin,
Applaudido , applaudi.
Féminin*
Applaudida> applaudie,
COTÎJUGAISON DES VERBES PASSIFS.
Il n'y a qu'une seule conjugaison pour tous
les verbes passife; c'est le verbe J^r, être^ dans
tous ses temps ^ auquel on ajoute le participe
passif du verbe dont on veut fonner le passif.
Ce participe étant un vrai adjectif, la conju*
gaison passive est afasoliunent la m^e que
celle du verbe ser^ étte^ aîrac un adjectif, f^ojrez
page 84
CONJUGAISON DES VERfll» NECTRER
•
En français les verbes neutres se conjuguent,
clans les temps composés ^ les Ufis avec le verbe
auxiliaire (WOir. Ex. j ai dormi y j'ai marché; les
autres avec le verbe ainxiSaire être, Ex. je suis
tombé , je suis arrivé. En portugais tous lés ver-
bes neutres se conjuguent y dans les temps com- <
posés, avec le verbe aioxîljaire ter j et l'on dit :
€u tenho dé^mide^^ |'at dormi; «k teiu&o co*
minkado^jsii marché; eu tenho cahido^ je suis
tombé; e» ten/i/» ^gudoTy je sjwb arrivéb.Iii
conjugaison de$ verbes neutres est ainsi en-
tièrement semblable à celte des verbes actifs \
et les verbes cunar^. reeeber et applaudir y ^ tffifi
nous avons donnés po4i]? modèles de la conju-
gaison des ver)ie^,9^çlifs, peuvent ..é|ple«u9nt
servir de n^odièles ppvr Ui cox^^igai&oii des ver-
bes neutres^
œNJUGAISON
DES VKR8ES HRONOMUNAUX..
Le& verbe» 'proooimnftux seeeniiig^iM en
po>rtuga}S) comme en> français^ avec les/pMe*
BBS^ 1«m9É». lit
'noms me^ me; te^ t9» J&,.se; nos, nous; et
*voSj vous.
En français les verbes pronominaux se con-
juguent^ dans les temps composés, avec le
Tcrbe auxiliaire être, ser; en portugais il$ se
conjuguent avec le verbe auxiliaire ter, avoir..
. Les verbes pronominaux portugais se conju*
guent donc entièrement comme les verbes ac-
tifs; il ne s a^t que d^ajouter au verbe actif les
pronoms me^te^se^ nos, vos.
LsMBRARrSjg, &e souvcuir.
Indicatif.
PflBSENT.
Singulier^
Eu me lembro , Je me souviens.
Tu te lembras y tu te souviens^
Elle «e lembra , // se souvient.
Nos nos lèmbramos , nous nous souvenons.
V6s vos lembrais , vous vous souvenez.
£31es se lembrfio^ ils se souviennent.
N
lia ^B8 VBllBES.
IMFA&FAIT.
Singulier,
Eu me lembrava , je me \soiii>enais.
Tu te lembravas , tu te souvenais^
Elle se lembraya , // se souvenait,,
PlurieL
Nos nos lembravamos , nous nous souvenions^
Vos vos lembraveis^ vous vous souvefdez.
Elles se lembravâo, ils se souvenaient,,
PRÉTBRIT DÉFIKI.
t
Singulier,
Eu me lembrei , je me souvins.
Tu te lejnbraste, tu te souvins.
Elle se lembrou, il se souvint,
PlurieL
Nos nos lembramos , nous nous souvînmes.
Vos vos lembrastes, Tfous vous souvîntes.
Elles se lembrarao , ils se souvinrent,
PRÉTÉRIT INDÉFINI.
Singulier,
Eu me tenho lembrado, je me suis souvenu.
Tu te tens lembrado , tu t*es souvenu,
EUe se tem lembrado, // s^ost souvenux
DBS T£AB£5. 1 1 3
^PlurieL
K^s nos temos lembrado , /loui nous sommes souvenus,
Y 6% vos tendes lembrado, tmms 'vous êtes souvenus.
Elles se ti^m lembrado , ils se sont souvenus,
PLUSQUEPARFAIT SIMPLE.
Singulier,
Eu me lembrara, je nC étais souuemu
Tu te lembraras , tu t^éiaig soui^nu.
Elle se lembrara , il s était soui^nu.
Pluriel,
Nos nos lembraramos, nous nous étions souvenus.
Vos vos lembrâreis , vous -vous étiez souvenus*
Elles se lembrarao , ils s^étaient souvenus,
PLUSQ17EPARPAIT COMPOSÉ^ .
Singulier,
Eu me tinha lembrado, Je m'étais souvenu.
Tu te tinhas lembrado^ tu t'étais souvenu*
Elle se tinha lembrado, (l s'était souvenu.
Pluriel,
N68 nos tlnhamos lembrado, nous mms étions, souvenus,
YxSs vos tinheîs lembrado , 'vous vous étiez souvenus.
Elles se tinhSo lembrado , ils s'étaient souvenus,
. FUTtJE SIMPLE. ,
Singulier,
Eu me lembrarei , je me souviendrai.
Tu te lembraras , tu te souviendras.
Elle selembrara, il' se souviendra,
IQ
Il4 Mft VttJMOv^
PlmieL
Nos nos lemiMainiiofi^ rrnrf r irnnwiiniif fiViinfciwr
Vos voslembrareis , n>ous -vous êout^iendrez^
Elles se lembrarSo^ ih sesouviendroni.
FUTUR COMPOSÉ.
Singidier»
Eu me terei lembrado , je me senti stMvemu
Tu te teràs > Ic w lwad o , >m r« j^rew .mmmvik ,
£1 le se te^ l«iiibiia<]o. ^ 1/ i« sent smumtm*
Pbarid^
V<Ss Tos tereU (embrado ^ dous imms serez joftvemu^
Elles se terâo lembrado , Us se serone souvenus.
Qojcm:çioKJXjE;i,.
Eu mç «kiiilMHifift, Je me sotmendfm^
Tu te kmdxr^s , /m (I^ .^M«!j«fxlr«à*
Elle se lembrara , «^4« souviendrait,
PkmeL
Nosnosleiûbraraïuos, nous nous souviendriotu^
Vos vos lembrdbreis , i;ou5 2;att5 souviendriez.
Elles se lembràrao , ils se souviendraient*
Âm;i:ement.
Singulier*
Eu me l^jDilu;!!!^^ p * - je me souviendmit*
Tu te lembrarias, iu te smwiendtais.
£Ile se lembraria , Use souviendrait.
PluneL
Môs noslembrarîamos, nous nous souviendrions.
Yôs Yos lairi)rarieis , tjous "vous soutiendriez.
Elles se lembrariao, ils se soui^iendraient.
PASSi.
Singulier,
Eu me tivera lembrado, je me serais sofivemu
Tu te d veras lembrado , <zi te serais souvenu.
Elle se tiyera lembrado, H se serait sotwenu.
Pluriel,
Nos nos tiyeramos lembrado, nous norts serions souvenus.
V6s TOfi tÎTcreis lemiirado, 'vom voas seriez soui^enus.
Elles se tÎTerao iendirado, ifs se seraient souvenus.
Autrement.
Singulier,
Eu me teria lendbrado, je me serais souvenu.
Tu te terias lembrado^ tu te serais soutenu.
Elle se teiia lembrado, il se serait souvenu.
Pluriel*
N6s nos terùiBioe lembrado, nous nous serions souvenus,
Yés Tos 4beiieîs lam|i>radp , vous vouf ten*^ sçnvtm*»
Elles se teri^^p lembrado ,] iis se feraf^nf souvfffus.
Il6 DXS VSRBXS.
Impératif»
Singulier.
( Point de première personne. )
Lembra-te tu , souviens-toi.
Lembre-se elle , quil se sowienne^
Pluriel.
Lembremos-nos nos, souvenons-nous..
' Lembrai-vos vos, souyenez-vous»
Lembrem-se elles , qu^ils se souviennent,
SuBJOircTir.
PRBSENT.
Singulier.
Que eu me lembre , qiteje me souvienne.
Que tu te lembres, que tu te souviennes^
Que elle se lembre, quil se souvienne.
Pluriel.
Que nos nos lembremos , qite nous nous soutwùons.
Que -y 6s vos lembreis » çue 'vouf nfwu souvenieM .
Que elles se lembrem ^ ^'Us se souviennent,
IMPARFA.XT.
Singulier.
Que eu me lembrasse, que je me souvinsse..
Que tu te lembrasses, que tu te souvinsses.
Que elle se lembrasse, quUl se soïwint.
BSS TZ&BXS. tl>r
Pluriel.
Que nos nos leinbrtssemos> que nous nous souvinssions^
Que Tds Tos lembnaseis , que vous vous souvinssiez.
Que'elles se knlmsem , qu'ils se souvinssent.
FRETBRIT.
Singulier.
Qaeeu me tenluilcmbrado, que Je me sois soutenu.
Que tu te tenhas lembrado , que tu te sois souvenu.
Que elle se tenha lembrado, qu'il se soit souvenu.
PlurieL
Que n6s nos tenbamos lem- 1 ( que nous nous sojrons sou-
}r
brade, j (. venus.
Que TOS Tos tenhaîs lem-i (^"^ 'vow votu soyez sou*
brado, 5 i venus.
Que elles se tenhao lem-l
> -{ qu'ils se soient souvenus.
brado,
l i qu'ils
PLUSQUEPARFAIT.
Singuliers
Que eu me tiTesse lembrado, que je me fusse souvenu.
Que tu tetivesses lembrado, que tu te fusses souvenu.
Que elle se tivesse lembrado, qu'il se fût souvenu.
Pluriel.
Que nds nos tivessemos lem- ^ 4 ^„^ ^^ ^^ fussions sou-
'brade, > ( ww«.
Que TOS vos tiyesseîs lem-r \^que vous vous fussiez sou^
brado, ) \ venus.
Que elles se tiTessem lem-
L 1 — I. .- M-. souvenus.
brado,
> } qu'ils se fissent
^
VUTUR SIMPLE»
Sing^uUer»
Quaudo «u «le lenbrar , fuanéfe-me
Qaando tu te JonyMittres , ^uandUi^te êammtnémg,
Quando elle se Icnubrar^ çffui^ H *c souviendra.
Pluriel,
Quando n6s nos lembrar-V ( quand noiu nous souvien»-
mo.. > 1 iU^.
. Quando yds tos lembrar- ) i quand vous *vous souvim*
des, S \ dret.
Quando elles se lembra*) ( ,., . ,
> < qtufnd ils se souviendront .
■i»enfi , ' (
FUTUR G03IP0SB.
Singulier.
Quando en me tiver lembrado» fum^j^m» smmmiwfinm,
Quando tu te tiveres lembrado, . quand ta te seras sovmms^
Quando elle se tiver lembrado^ quand H se sera souvenu,
PUirieU
Quando n6s nos tlyerraos \ g quand nous nous serons \ §
Quando vos tos tiverdes \ ^ quand vous^ iwus serez \ %
Quando elles se tiverem j ^ quand Us se seront \ ?
iKFmmF.
iPAÉSBlfV.
Singulier,
Lembrar-me eu , me soutenir,
Lembrares-te tu , te spw^nir.
Lembrar-se elle , se soui^emr.
Pluriel»
Lanbransos^nos nos , nous sota^eiur,
IieBibnrd6««4ros vos, vous souvenir*
lAÉoahraremrse dlds , se som^enù^
Singidisr.
T«r*ixu3 au lembiado , m^itre sow^eau*
Teneipte ta lenbmb , fêtre souiwmi.
Tier-«e elle kmbnido , #Vân? sinwsmt.
Plimel.
l!ensoM\OMDé»]jBBBAyr^âiO, nms Mre soÊiMenur^
Teeddft^firoA r6s kpéirado , imus iire som^enus.
Tceem-ie «Ueft lembrado , 9^ être souvenus»
Prisent.
lioaQlMraodorM , ^^ souvenait*
Pasfé^
TendoM lewfaswio ^ 4VA»t^.«0(aM«Hi«
MfiseuUn.
Lenbrado, eoupem^»
Féminin,
LeaibiHidty somfenm.
Remarque/S^
f^ D»ft3 tau» les temps wnpl^ èt^ Xn^âks^txi
IlO DBS VERBES.
remment les pronoms me, te, se, nos j ^vos^
avant ou après le verbe, et Ton dit également
eu me lembro et eu lembro-me , eu me lembrava
et eu lembrai^a-me ; mais dans les temps com-
posés et dans les temps du subjonctif, il £aiut
les placer avant le verbe, tandis qu'à l'impéra-
tif et dans les temps de Tinfinitif , il £aiut les
placer après. On dit , eu me tenho lembrado ,
que eu me lembre, que eu me lembrasse, je me
suis souvenu , que je me souvienne, que je me
souvinsse; lembrar^se, se souvenir; lembmn*
do^e^ se souvenant; et non que eulemhpe-me,
que eu lembfasse-mej me lembrar^ me lembrando.
n'i On ne peut ni commencer ni termina
une phrase par Tun. des pronoms me, te, se,
nos , vos : ainsi on ne peut pas dire me espan*
ta disso, je m*étonne de cela ; mais il faut dire
-disso me espanto, on eu me espanto disso.
S** En portugais de même quen français, la
plupart des verbes actifs peuvent devenir ver->
bes pronominaux par l'adjonction des pronoms
me, te, se, etc.
Règles générales de la formation des temps.
I. -^ TEMPS SIMPLES.
Les temps marqués d'une * se forment dans
lous les verbes réguliers en ajoutant les dési-
J0E5 VERBES.
laz-
nences à l'infinitif. Le^îvutresteïîips simples se
forment en substituant à k syllabe finale ca-.
ractéristique de la coriji^gaison les désinences^
indiquées dans Iç tableau.
MODEâ.
TÈWtP§. --
2" ener.
Receber.
3.® en jV.
Applau-
dir.
/
IMPARFAIT.
^veîs ,
1 aste , ^'
J amoç, ,
fastes,
\^râo.
ara,
aras.
* t
es,
?»
emo8,
eis,
em.
ia,
ias,
fi,
îamos ,
ieîs ,
lao.
«te,.
yVXMSQtfV.P\tHjT''
aramos,
aréis ',
'drao ,
\
PUTÎJR.
las,
\ cnios,
leis,
\âo.
emos,
estes ,
êrâo.
ërâ,
éra,
éramos ,
éreis ,
érâo.
eir
as,
a,
emos ,
eis,
âo.
o.
es.
e.
imos.
îs.
em.
îa.
las.
ia.
iamos.
ieis-.
lao.
•
1.
fste.
iio.
imos,^
istes.
îrâo.
ira.
iras.
ira.
iramos
îreis<
I* "" _ ,
irao; ,
eî.
as.
a.
enio^.
eis.
âOi
rz
TAU
i>it8t«VStBMii
aiÉHa
MODES.
U'
^
o
i
^M
JU.
l»(IPâ.
ï*««en er.
'Ainar. *
a* en àr.
Reoeber.
rWiâiiilï Xày:
3® en m
Apj
dir.
P&éâlCST.
ntf^ptftFÀiK
iarsse,
âsses ,
asse ,
assemos,
asseiëy
l^ftlR (*).
esse»
esses y
esse»
Qssemos ,
èsseis-y
essem.
er., .'
ères»
er.
issestf-
isse.^ -
issenMsi
issei^
issenu-
ir.
ir.
erdes , lîrdes.
erem.
irmos.
lirdes.
|irem.
-i^
^x.
( a) L'antre JdSiditîonx>el présent est seniblabteau plus-
quepstrFait de Pindicatif. ' ' \
(*) Leprésemdermfimtifer le fu,tur du subjonctif
sont identiques. La i" el la 3« personne du singulier
v^
ll I lWWll
3* en m
M «" X I
:modes.
TEMPS»
^««lâtlMMMMM
AiAeàt:
^° en.cn
ttécèbier.
m% i iffA <« " ii i • > * ■ > !
fa
PRÉSENT (().
VARTIGirS ACTIF, fao^.
•er,
eTVBy -
er,
eitnoSy
eretti.
ir.
ir.
irmoé.'
iffdeti.
ipem.
^PARTICIPE PA^SIP. jtldo. UdQ. Ildo.
IL. — TEHP$.G04IEOSé& .
Leâtèfn^s composés sont^ dans Imdièatif,
lie prétérit indéfini y \e plusqueparfcnt composé y
^l\e futur composé; dans lé conditionnel, le
peissé ; Adcns \e, subjonctif, lie prétérit ^ le plus--
'qiiçparfait et Xè.fiitur corfiposé) et dans llnfixii-
tîf^ Xe prétérit et \e participée act^ passée
Le prétérit indéfini se forme di3^ présent dé
l'indicatif des verbes auxiliaires ter pu kaiser et
•ctu participe passifda veAeque Ton conjugue.
Le plusqueparfait composé se forriic de 1 im-
:soBt Tinfinitif même; les autres personnes ont les dés
'e^', mc^ V dès ,' pw ; pour toutes lès conjugaisons.
ïa4 ^BS VBRBBS*
parfait de l'indicatif des verbes ter ou kaiser et
du participe passif du verbe.
Le futur composé de Vindicatif ^^ forme du
futur simple des verbes ter ou kasfcr et du par-
ticipe passif du verbe.
Le conditionnel passé se forme du condi-
tionnel présent des verbes ter ou haver et Axk
participe passif du verbe.
\a prétérit du subjonctif se forme du présent
du subjonctif des verbes ter ou hai^er et du
participe passif du verbe.
Le plusqueparfait du subjonctif se forme de
l'imparÊdt du subjonctif des verbes ter ou hor
Ver et du participe passif du verbe,
he futur composé du subjonctif se forme du
futur simple du subjonctif des verbes ^rou
Juu^er et du participe passif du verbe.
"Le prétérit de F infinitif se foi-me du présent
-de rinfinitif des verbes ter ou- haçer et du par-
ticipe passif du verbe.
Le participe actif passé se forme du parti-
'cipe actif présent des verbes ter ou ha^er et du
participe passif du verbe,
VERBES IRRÉGULIERS.
Xes verbes irréguliers sont ceux qui s*éloi-
DES VERBES. laS
gneot en quelque point des règles généi^les de
la formation des temps. Gomme rirrégularité
des verbes ne porte jamais sur les temps com-
poses, il ne sera question ici que des temps
simples ; et pour en simplifier la conjugaison ,
nous ne donnerons en entier que ceux qui
renferment des irrégularités, les autres pou-
vait se j^orçier facilement d'après les modèles
des conjugaisons têt les règles générales delà
formation des temps. ,
■9
I.ISTE DES VERBES IRRE6ULIERS.
Prejntere conjugaison:
'% t^ Dary donner^
'If a® Estar; être.
. > 3® Les verbes terminés en car.
. 4* Les verbes terminés en gar.
5" Les verbes terminés en iar.
Deuxième conjugaison.
r 6** Dizer,
dire.
, -, 7» Fazer,
faire.
. 8« Haver,
avoir.
, 9«Poder,
pouvoir
%26
OSS 'VaSRBMr.
J.7 ^xooQttlMier^
vôiUoin
sq,voir.
eontemr.
12'Ser,
^tr$.
i3"Trazer^
' cpàttér.
: ï4**Ter,
avi^f Unir^
iS^Ver,
vW)ir*^
i6'* Perder^
perdre.
ij^Vaïer,
-valoir.
'»• [T^.
lier. ;
croire: ' ^
t^^ Les veikes tommes exi.^«r.
Trois&me conjugaison.,
20" Ir,
aller.
2i^Vir,
venir.
^ cPedir,
iMediTj
demander^
mesurer.
23* Parir ,
enfanter.
24» Rir,
rire.
25** Les verbes terHiînés en gir.
26* Les verbes termines en uzin
270 Les verbes termines en A/h
'n
,-» %
.isss ymamB.
/Subir,
monter.
1 Âcudir ,
venir au secours.
IBiilîr,
remaen
ICon^uir
>
construire.
iCuspir,
Destruir,
cptxdier.
détruire.
aS^'/Fugir,
^Engulir,
Juir.
aixder.
ISacudir,
secouer*
Sumir,
Tussir OM
TatÊÛt
engloutir.
, tousser.
Cubrir ou
^Surgir ,
#Mentir,
Cobrii;,
^ eouifrir.
jeter tancre.
mentir.
/Sentir^
sentir.
1 Servir,
sentir. *
IFerir,
. /Despir,
^ Westir,
^
fiûpper.
•dépouiller.
vêtir.
jRepetir,
ISeguir^
! Digerir,
\Adverrir,
répéter,
suivre,
digérer,
avertir.
So*" Domtir ,
4
dormir.
3i® Ouvrir,
entendre.
ta^
ZV" Pôr, îii^^iSMnfùsés^ mettre.
j^SkS
DBS ySR]»f.
Première conjugaison.
I* DAR, donner^
•i»
•
- faDICATIF.
paisEiTT.
Eu dou , •
Tu das ,
Elle dà ,
Singulier.
je donne.,
tu donnes..
4
il donne. •
Plunet.
Nos d^mos^
Vos dais.
Elles dâo,
nous donnons..
"VOUS donnez.
•
4l»donnent^
-
PRÉTÉRIT.
Eudei,
Tu déste,
Elle deo ,
Singulier.
•
je donnai.,
tu donnas,
il donna..
Pluriel.
Nos démos,
V6s déstes ,
Elles derâo,
nous donnâmes^.
*
i^ous donnâtes.,
ils donnèrent^
DES TBBSBS* I29
PLV6QYJBPARFAIT SIMPLE.
Singulier.
£u dera, ^j avais donnée
Tu deras, tu avais donné.
£Ue dera, U avait donnée
Plurieh
Nos déramos, nou^ avions àomné^
Vos déreis*, vous aviez, donné.
files derao, ils avaient donné.
XOHDITlONlfEL..
PRÉSENT*'
La première forme semblable au phisqueA
parfait simple^ la seconde régulière».
LtfPlÉAATIF.
Singulier.
(Point de première personne.}
Datu , donne.
Que elle dé, - quHl donne.
' Pluriel. '
Démos, donnons.
DaiTÔs, donnez.
Que dles dém ou déero, quU'ls donnent^
SUBJOHCT:I;7«
Singulier.
Que eu dé, • que je donne.
Que tu dés, que tu donnes^
Que elle dé, qu^il donne.
JPlurieL
Que n6â démos, " que nous donnions^r
Que vos deis, que vous donniez
Que elles dém ou déem, qi^ ils donnent.
.SinguSÊn
Que eu désse^> que je dbmasse^
Que tu dé»m,j ^ ^^tudomtmtfi^
Que elle désse , . quUl donnât.
Pluriel.
Que nos dessemos, .'que nous donnassions.
Que vos 4^$i$isi&9 que vous, donnassiez*
Que elles dessem, quils donnassent.
Singulier.
Quando eu der^ quand je donnerai*
Quando tu deres, quand tu donnerem^
Quando elle der, qmmi U.dimmtAm
:iSl
Quandg nos dennp3 , , qpand nousdonneronâ;^
Quando vôssderdes^ jquand cous donnerez.
Quande ellesi derem, quand ils donnerofU^
«^^ ,]^STA&, être.
w
IlTDflCATIF.
•
^SiRgulier.
Je SUIS,
tu es.
il est.
Pluriel.
tipus sommes^
cous êtes.
USi SPJft.
PEjBT£l|,IT.
. Singulier,
je fm.
tu fus.
il fut.
Pluriel.
nous fumes,
ifous fûtes,
ils fitrent.
]Eu estou^
Tu estas,
Elle esta,
*Tf6s efttamoft^
Vos. estais,
Elles est£o,
Eu estive,
Tu estiveste,
Elle estere,
Nés estivemos.
Vos estivestes,
£Uesestiyerfio,
i3a ras ybebss.
PLUSQUSPARFAIT.
Singulier.
Eu estîvera^ '/avais été*
Tu estiveras y tu aidais été.
Elle esùverai îl àçait été.
Pluriel.
Nos estiveramos, nous avions été.
Tôs estivereis, iwus aviez été.
Elles estiverao. ils avaient été*
PRÉSENT.
La première forme semblable au plusque*
parfait simple^ la seconde régulière.
Impératif.
Singulier.
CPoùU de première pen<^0
Estâtu , sois.
Que elle esteja, quHl soit.-
Pluriel.
Estejamos, - soyons.
EstaivôSj soyez.
Que elles estejâo, quils soient.
bss Yfiiuiss. f 3^
SUBJOirCTIF.
P&ÉSEKT,
• Singulier.
Que eu esteja, que je sois.
Que tu estejas^ que tu sois.
Que elle esteja, qu*il soit.
PlurieU
Que n6s estejaiQos, que nous soyons*
Qae TÔs estejais, que iHius soyez.
Que elles estejâo, ^^Us soient.
Imparfait,
Singulier.
Que eu estlyesseï que je fusse.
Que tu estivesses, que tu fusses.
Que elle estivesse, quUlfut.
Pluriel.
Que nos estivessemos^ que nous fussions.
Que vos estiyesseis , que vous fussiez.
Que elles estive^sem , quUls fussent.
FUTUR.
Singulier.
Quando eu estiver, quand je serai.
Quando tu estiveres, quand tu seras.
Qutndo elle esiiver, quand il sera^
Plariei,
Quando^nôs estivermos, quand nous serons^.
Quando vos estiverdes, quand i^ous serez.
Quando elles es^tiverem ^ quand Us seront.
3* Veirbfiii; tçaroinés en c^ia^.*
Les vérités t^Mvnés'^e^ car n'ont^dViiitlie^ff-.-
régularité que de ch^E^rlec enjK^ toutes les
foisi que €^e leitins^d^i être 6)||l^.d*;^iiedaai^
les changsi$i9€9^ } d(9>t teiininaisoiit qi»^. le yeiifaie :
«prouve d*apipè^ Içs^rèf^s de lat fovnialîM des j
temps. Cette irrégularité dans^ l'orthographe
n'a- lieu que pour que la prononciation du
Terbesoit toujours là même, et elle est néces-
sitée par la dîïféreBce» qu'il y a dans là prô^
nonciation dû c devant^l'a et^dévstnt Ve. Ainsi
le yeAe ficary rester, fera au prétérit défini
Jigueij je restai; et att^présent du subjonctif
que eu fifm^^ qu»'je reMei ^m^Xn^^ i/ieei^
Jice*
4^'y^B«è9S térfniné»!«» eà«;^
L'irrégularité desiverbes en gar consiste
dans le changement'd»i^«i^^« dans toutes les
personnes où' la leltf e^ doit élf«/8&ivier d uof e.
Cette irré^larké est causée .par. ^la difiGireotte'
de la pronoiieiaiion^.diii^deiramdlWiet defMit/
>
Te. Ainsi yw^r, juger , fera au ptéténtjidguei,
et au subjonctif présentyWj^2/tf, au lieu de /W-
ge£ etjulge.
5<> Verbes verbes terminés en uliu
XiCs verbes tenoimé» en iar prenn wt uii. Cf
devant Yi à toutes les peisonnes du présent de
Vindicatif. Ainaif premiar, récompeusiur^ fait
premeio, premeitu,,pnemeia, prenfeUanw otir
premîamosy pfiemeiaà^ ou premiais^promiâo^' ^
Secoftdc coftjugfxtsùn*
€P piZBA, dire.
l'irni^GATiF.
Singulier.
£u digo , je dis.
Tu dizes, tu dis.
Elièdiz, il dit.
BhaieL
Nôsdizemos, nous disons. .
Vos dizeis , i^ous dites.
Elles dizejKp, ils disent.
ïi56
0BS Tfi&BB8«
PKÉTEEIT DEFIlfl.
Eu disse ,
Tu disseste,
Elle, disse.
Singulier.
je dis.
tu dis,
il dit.
Nos di^emo^ ,
Yôs diss0stes ,
Elles disserâo,
:PlurieL
nous dunes.
POUS dites,
ils 'dirent.
PLUSQUBPARFittT.
Eu dissera,
Tu disseras.
Elle dissera,
Singulier.
fapois dit.
tu avais dit.
a apait dit.
Pluriel;
Nos disséramos.
Vos disséreis,
.Elles disserao,
nous avions dit.
pous aviez dit.
ils avaient dit.
FUTUR.
Eu direi,
Tu diras.
Elle dira.
Singulier.
je dirai m
tu diras.
il dira.
DES TfiRBSS.
Pluriel.
J^ÔB diremos,
Vos direis,
JSlks dirao,
nous dirons:,
vous direz,
ils diront.
1
COWDEMONNÉL.
"
PRÉSENT.
Su dissera^
"Tu disseras,
£lle dissera,
Singulier.
je dirais,
tu dirais,
il dirait.
Pluriel.
Nos dissefan^s
•
^ôs dissereîs.,
Elles disserâo^
j nous dirions,
pous diriez,
ils diraient
m
Autrement.
Eu diria^
"Tu dirias,
Elle diria,
Singulier»
je dirais. .
. . 4:u dirais,
il difmt.
Pluriel.
Nos diriamos,
Vos dirieis^
Elles diriao,
nous dirions^
vous diriez,
ils diraient.
H
ra
7® rxzERj faire.
Indicatif. *
PRÉSENT.
Singulier,
Eu faço, je Jais,
Tu fazes , ta fais,
Ellefaz, il faU,
Pluriel,
Nos fazemos , nous faisons:,,
V6s fazeis,, i>ous faites.
Elles fazem, ils font,
PRBTBftIT DBFXNI»
Singulier,
Eu fiz, pf^*
Tufizestej ' tu fis ^
Elle fez, ^ ilfiU
Pluriel,
Nos fizemos , nous fîmes
Vos fizestes , vous fîtes.
Elles fizerâo , ils firent,
PL^USQUEPARFAIT,
Singulier^
Eu fizera, f avais fait.
Tu fixeras ,
Elle fizera ,
Nos fizéramoS|
Vos fizéreis ,
£Ues, fizerâo ,
Eu farei ,
Tu faràs ,
Elle £ara ,
Nos faremos ,
Vos fareis ,
filles far£o,
]^u fizem 9
Tu fixeras , ^
Elle fizera ,
Nos fizéramos,
Vos fizéreis I
Elles firzéâo,
DBS VBRBES.
tU' assois f (du
il avait fhiL
Pluriel.
nous as^ionsfaiU
vous aifiezfait.
ils assoient fait.
FUTUB,
SinguUer.
jeferad.
tuferas.
il fera.
' Pluriel.,
nous ferons.
vousferezs
ils feront.
CONDITlOimEL.
PBBSBNT.
Singulier,
je ferais,
tuferais.
il ferait.
Pluriel^
nous ferions.
"VOUS feriez,
ils feraient.
t^x
«^
9Vft W1iIB89«
•
Autrement*
Singulier.
Eu faria^
je ferais*
Tu fanas 9
tuferaiSi
Elle faria^
il ferait.
PluHeL
Nés fariamos ^
noui ferions*
Vos farieis ,
vousferiez*
Elles fariâo ,
ils feraient 4
>
IJI^ji&ATIF.
Singulier.
tsLtètn^
fais.
Que elle faça ^
qu^Ufasse^
■
Pluriel.
Façamos,
falSbiù*
Fazeivds ,
faites.
Que elles faç^o^
^^îisjassenté
Subjonctif.
Sifigtàtér.
Que eufaçft^
que jefas^k
Que tu feças ,
que tu fasses i
Que elle £aça|
qiCïl fasses
ffibmeL
Que nos façâmos* ^ ^2<a nousjassions»
Que dles &çâo , * quUIs fassetd*
Que eu fizesse, ^ue je fisse*
Que tu fizesses.9 que tu fisses.
Que elle fizesse, qittl fU.
Pluriel.
Que nos fizessemois, que nous fissîoAi*
Que vos fizesseis y que vous fissieié
Que elles fizessem , ^*ilsfisserU.
Singulier^
Quando eu fizer, quand je feraL
Quando tu fizeres^ quand tu feras.
QuandoeUe fizer,* - quaHdilfera.
PiurieL
Quando nos flzerUriâf^ ^ quand nom fi^f&i
Quando vos fizerde^^ ^uand vousfi^f^.
Quando elles fizereitt^ 0^è^ ils fieront.
^ÀilïlëlM PASSIF»
Mtiéculin.
Feito ; fait.
I^ fïES VS&BES.
Féminin»
Fttta, faite.
Ainsi se conjugueiu tous les composés du
Ycrhe Jazer.
8® BATER , avoir.
Indicatif.
Eu hei ,
Tuhas,
Elle ha ,*
Nos havemos ,
Vos hayeis ,
Elleshâoy
Eu houve^
Tu houveste ,
Elle houve ,
Nos houvemos,
Vos houvestes,
Elles houverâoi
PRBSEHT.
Singulier,
foi.
tu as,
il a.
PlurieL
nous aidons,
vous auez.
its ont.
PRÉTBIilT DÉFINI*
Singulier,
feus*
tu eus.
il eut.
PlurieL
nous eûmes,
vous eûtes,
ils eurent.
JDZS YBRBBS. l4S
PLVSQVSPARFAIT.
Singulier.
Elu houvera , faisais eu.
Tu houveras, tu aidais eu,
Elle houvera , il aidait eu.
Pluriel.
Nos houvéramos , nous avions eu.
Nos houvéreis , vous aidiez eu.
Elles houverâo, Us aidaient eu.
CoNBirroiraEL.
lia première forme semblable auplusque-
paifait , la seconde régulière.
Impératif.
Singulier.
Ha tu, aie,'
Que elle haja ou haja elle. qu'il ait.
Pluriel.
Hajamos , ayons.
Havei vos , ayez.
Que elles hajao ou hajao elles , quHls aienU
Subjonctif.
PRÉSENT.
Singulier.
Que eu haja^ qtie fais.
M6
Que tu hajas, (put ta aks.
Que elle haja, qjfi^il ait
PiàrieL
Que nés hajamos, que nous ixyonsj.
Que vos bajais^ que vous aycz^
Que elles hajâo^ qu ils aient.
IMPARFAIT.
Swjgidier.
Que eu houvesse, que f eusse.
Que tu houvesses, que tu eusses*
Que elle iiouVesse , qiiil eût.
PluiieL
Quenôshouvessemos, que nous eussions
Que vos houvesseîs, que vous eussiez»
<Que elles honvessem, quHls eussent.
FUTUR.
Singulier.
Quaiido eu houver , quand faarai.
Quando tu hoûveres , quand tu auras.
Quando elle houver, quand il aura.
Pluriel.
Quando nôshouvermos, quand nom aurons.
Quai^do vos houv^desj quand vous aurez.
Quando elles houyemm^ quand ils mncmU
«^
9'
^ PoMK, pouYoir.
•
IimiCATIF.
»
PBKSRIfT.
•
Singulier.
£u posso.
jepuis.
Tu podes.
tu peux.
Ettepode,
itpeut.
Phmeh
Tiôs podemos,
nouspouvonâ
Vos podeis,
vous pouuez.
Elles podem ,
Ss peuçenL
PRBTSRIT nSFIIfl.
Singulier.
Eu pude,
je pus.
TupudestÇi
tu pus*
Elle poude^
il puL
Pluriel
Nos pudemos,
nom pûmes.
Vos pudestes ,
vQjjLs piues.
Elles puderao,
ils purent*
-
PX,^^I7£PARFAIT<
Singulier.
Eu pudera,
fas^aispu.
TTu pi/i^gamy
tu amis pu^
iEllajNMfdd»!»^
ila\>mtpHp
i3.
t48 DBS VSRBSS.
PlurieL
Nos pudéramos , nous as^ions pu.
Vos pudéreîs , ' 'Vous aidiez pu.
Elles puderâOy ils avaient pu.
Conditionnel.
PRÉSENT.
La première forme semblable au pluscjue-
parfait, la seconde régulière.
_ Subjonctif.
PRÉSENT.
Singulier.
Que eu possa^ V^î^ puisse.
Que tu possas , que tu puisses*
Que elle possa y qu^il puisse.
Pluriel. ^
Que nos possamos , que nous puissions.
Que vos possais ^ que vous puissiez.
Que elles possâo , quHls puissent.
IMPARFAIT.
Singulier.
Que eu pudesse^ que je pusse. ,
Que tu pudesses , que tu pusses.
Que elle pudesse, quHlpût.
Pluriel.
Que nos pudessemos , que nous pussions.
Que vos pudesseis , que vous pussiez.
DES TBRBES. l49
Que elles pudessem , qu^ils pussent,
FUTUR.
Singulier.
Quando eu puder, quand je pourrai.
Quando tu puderes, quand tu pourras»
Quando elle puder^ quand il pourra.
Pluriel.
Quando nos pudermos , quand nous pourrons.
Quando vos puderdes , quand vous pourrez*
Quando elles puderem^ quand ils pourront.
lO^^QuERBR; vouloir.
Indicatif.
PRESENT.
Singulier.
Eu quero , je ^eux.
Tu queres , tu if eux.
Elle quer> // \^eut.
Pluriel.
Nos queremos, nous voulons.
V6s quereis , t^ous poulez.
Elles querem, ils veulent.
PRBTSRIT DÉFINI.
Singulier.
Eu quiz, je i^oulus,,
Tu quizeste^ tu voulus.
Elle cpÀZf il voulut^
I^
Nos qidzemoSy
Vos quizestes,
Elles qmmsrêo^
PluneL.
ils vouianM.
Singulier^
fnunis foulu:
tu ttintîs çoidtt^
il apoii voulu.
Plurbh .
noWf a^iahs poulu.^
l^ùus aviez voulu.
Â& iipaient voulu*
CoWDITlOimiL.
PRESENT.
La première fiorme semblable au plus^i
parÊdt y la secoocle régulière.
SuBjraKCTiP.
Eu quizera ,
Ttt ({uiteràSy
Elle c[ttizaray
Nds quizeramos y
Vos quizereis y
Elles quixerao^
Que eu queira >
Que tu queiras^
Que elle queira^
MISSENT.
Singulier.
^ptejâ Veuille.
^pm tu veuilles^
^il veuille.
Piwiel
Que Bos queivaolDft ^ que nous vouli^mn.
Que vos queirai»^ ^ue uous ooulifiz.
Que elles queirao^ quils çeuiUeFU.
Singulier.
Que eu quizowtvy * que je çoulusse^
Que tu quizesiss^ que tu sfoubumê^
Que elle quizesse^ qu!d poulût.
PbaieL
Que nos quizessemos, que nous voulussions.
Que vos quizesseb, que pous voulussiez.
Que elles quiïessem^ quUls voulussent.
Quando eu (jpûu^t quand Jû 4fatidp$i.
Quando tu quiatenat^ quand tu ffiwiwfaiiL
Quando elle qvjkw, . quand il MMdmk
Pluriel^
Quando nos quizermos, quand nous voudrons,
Quando vos quizerdes^ quand vous poudrez.
Quando elles quizerem, quand ils voudront.
zx^ Saaer, savoir.
«UB6ENT.
Sifigalier.
|!tt ê(A^ je scùs.
xS:a
OWTIMBBS,
Tu sabesj
tu sais.
Elle sabe.
il sait.
Pbmei:
Nos sabemos,
nous savons.
Vos sabeis ,
pous savez..
Elles sabem ,
ils sauvent..
PBBTBRIT DBFtNr»
Singulier.
Eu spube ou sube, je sus.:
Tu soubeste^
Elle soube ,
' tu sus.
H sut.
Pluriel.
Nos •80ubèmoS|
Vos Mubestes ,
Elles 80ubelr£o,
nous sumes.^
iH>us sûtes,
ils surent
Eu soubera,
Tù souberas,
Elle soubeia,
Nos soubëramos ,
Vos soubéreis ,
Elles souberao y
PLUSQUEPARFAIT^
Singulier.
f avais su.
tu avais su.
il avait Su.
Pluriel.
nous avions su.
vous aviez su.
ils avaient su.
0B»TBaBX8i. i53
CoirjoiTioinrBL.
P&éSENT.
La première forme semblable au plusque*^
parfait, la seconde régulière.
Impératif.
Singulier,
Sabe tu^ sache.
Que elia saiba y quCil sa€he^
Pluriel.
SaibâmoSy sachons^
Sabei vos , sachez.
Que elles saibSo ^ qu'Us sachent
SCBJOWCTIF.
paésBNT.
Singulier.
Que eu saiba , que je sache.
Que tu saibas , que tu saches^
Que elle saiba , ^Hl sachcé
Pluriel.
Que nos saibamos, que nous sachions^
Que vos saibais , que 9ous sachiez..
Que elles saibâo, quHls sachent.
IMPARFAIT.
Singulier,
Que eu soubèsse, q^f^je susse..
Que tu soubesseoy fue^ fit.susses\r
Que elle seubesse, qiCU sûL
PlwieL
Que nôs'sottbessemosj que nom sussionSé^
Que vos soubesseis , que vous sussiez.
Que elles soubessetn, qu^ik sussent.
FUTÏrtl.
Sit^ulîer.
Quaddo eu 90tfkëlr^ quand fesetamiL
Quando tu souberes, quand tu sauras.
Quando elle souber, quand il saxa^^
Ptàriel.
^ando nâi 8««db«nitlQ(^, quamétiémâ M0omU
Quando vos soidusprabs^. ptànd i^ous saurez^
Quando elles soubevemy quand ils sauront.
Ainsi se conjug^ le verbe caber^ tenir;
mais y à la première personne dtti|péMiU<bi
rindicatif^il fek emi&i
XA^'âttR, être.
Fcj^ez la conjugaison d^ c^ yerbe, page Sj^^
iBim:ATiF.
Sât^iMgr..
Eutrago, /emporte..
Tu trazes^ ^ tupottés^.
iUi
Vie traZf
Nos trazemosy
Vos trazfiis^
Elles trazdi»,
il porte.
Pluriel.
wmspor&ms.
vous portez,
ils portent.
^airTÉRIT.
Nos trouxemoS)
'Yôs trouxestes y
Elles trouveraO)
Singulier.
Eu troiixe ou truxe , je portai.
Tu trouxeste^ tu portas.-
Elle trouxe, il porta.
Pluiiel.
nous portâmes.^
cous portâtes.-,
ils portèrent.
Singulier.
Eu trouxera ^ j'aidais porté.
Tu trouxerasy tu aidais porté.
Elle trouxera , U^^HÛt porté.
Phèriel.
Nos trouxér«ilk]»K , nous aidions portée
Yôs^trouxérèb , twus aviez porté.
Elles trouxerâo > ils aidaient porte.
Mn:uR«
Singulier.
je porterais
Eu trarei
i56
Tu tiaràs ,
Elle trarày
Nos traremos,
Vos trareis ,
Elles trarâo ,
D8S V£RBXfl^
I
tu porteras,
il portera*
Pluriel.
nous porterons*
t^ous porterez,
ils porteront.
Conditionnel.
Eu trouxera^
Tu trouveras y
Elle trouxera ,
PRESENT.
Singulier.
je porterais,
tu porterais.
. il porterait.
Pluriel.
Nos trouxëramos , nous porterions.
Vos trouxéreis^ i^ous porteriez.
EUes trouxerâo, ils porteraient.
Autrement.
Singulier.
je porterais,
tu poiterais.
il porterait.
Pluriel.
nous porterions,
poufi porteriez,
ils porteraierU^
Eu traria ,
Tu trarias,
Elle traria y
Nos trariamos,
V6s trarieisy
Elles trariâoy
I>SS VSltB8S« iSj
ïatPÉRATiF.
Singulier.
Traze tu, porte.
Que elle traga, . quUl porte.
Pluriel.
Tragamos , portons.
Trazei vos, pofiez.
Que elles tragao, . qu'ils portent.
Subjonctif.
PRÉSBHT.
Singulier.
Que eu traga, que je porte.
Que tu tiragas , que tu portes.
Que elle traga, qu'il porte.
Pluriel.
Que nos tragamos, que nous portions..
Que VOS tragais, que i^ous portiez.
Que elles tragao , qu^ils portent.
IMPARFAIT.
Singulier.
Que eu trouxesse, ' que Je portasse.
Que tutrouxesses, que tu portasseî^
Que elle trouxesse, qu il portât.
PlufieL ,
Qne nos trouxessemos, que nous portassioms^
Que vos trouxesseis y que i^ous portassiez^
Que elles . trouxessem , qu^ils portassent.
élTTUiU
Si^g^lifpr.
Quando eu trouxf r^ quand je porterai*
Quando tu trouxere^^ quand tuporterçs^^
Quando elle l;f:9uxier> , quand if^pQrUir^iU^
PluiieL
Quando nos trouxermos, quand nous porterons,
Quando tos trouxerdfltli fuand i^ous porterez.
Quando elles trouxereoi;^ quand il portera.
f4?TjfR, avoir,
royez là^oasky^g^m^ de ce ve^:^^ Fi^âft*
iB* Yf R , voir.
Indicatif.
PRÉSEITT.
Singulier.
Eu vejo j je vois.
Tu vés, tu vois.
Elle vê, // i^it.
ffiurieL
Nos vémof^ nous Hiffw»^.
'yosTêdeSy ifou^Ht^J^^
Elles vêpi aurètm^ ifs voiofU*
^im m^9m m
; :?^^XÉRIT.
Smgidier.
ïtl vî.
je vis.
Tu yiste,
tu vis.
Elle vio,
ilvU.
-
Pluriel.
jNôs yimos,
nous vîmes.
V6s yîstes,
p^us vîtes.
£lles YÎrâo,
ilf iUrent.
•
»L9fQlS|EPARFAIT.
Singulier.
'Eu vira^
f avais im*
Tu viras,
lu avais vu.
Elle visa y
il avait vmé
■ j
Pi^riel.
Hôs viramô».
nous atuahf pu.
Vos vîreis,
vçMS (aviez vu.
Elles virâo,
ils avaient vu.
CONBlTionilEL.
PRijSEIlT.
'La première
* forme .semblable am plusquepar-
fait, la seconde réguUèije.
ÏHmnJLTi^.
Singulier.
ïêtu^
vois. .
l6o ttBS VBRBZS.
Que eQe vejà^ qu^il voie.
PlurieL
VejamoSy voyons.
Vêdevôs, voyez.
Que elles vejâo , quHls voient*
SUBÏOirCTIF.
PASSENT.
Singulier.
Que eu veja, que je voie.
Que tu vejas , que tu voiee.
Que elle veja, qu^il voie.
PlurieL
Que nos yejamos , que nous voyions.
Que vos vejais, que vous voyiez.
Que elles vejâo, . qu*ils voient.
IMPARFAIT.
Singulier.
Que eu visse, que je visse.
Que tu visses , qite tu visses.
Que elle visse, qu'il vît.
PlurieL
Que nos vissemos, que nous vissions.
Que vos visseis, que vous vissiez.
Que elles vissem , quUls vissent.
;D£S VERBB9. l6l
FUTUR SIMPLE.
Singulier.
Quando eu vir, quand je verrai.
Quando tu vires , quand tu {fertcts.
Quando elle vir, quand il i^erra,
PlurieL
Quando nos virmos, quand nous verrons.
Quando vos virdes, quand vous (terrez.
Quando elles yiremi quand ils i^erroîU.
PARTICIPE PASSIF.
. Masculin,
Visto , i^u,
Fémimn.
Vista , vue.
' i6 Perder, perdre.
L'irrégularité de ce verbe consiste dans le
changement du £? en <? à la première personne
du singulier dû présent de l'indicatif , à toutes .
les personnes du présent du subjonctif, ainsi
quà la seconde personne du singulier et du
pluriel et à 1^ première personne du pluriel de
l'impératif : on ditjperco, je perds ; que eupercay
que je perde , etc.
I7« Yaler, valoir
L'irrégularité de ce verbe consiste dans le
li
changement de i>eh ikk toutes les personnes^
où le yerheperder dia<t^ ie ^ en ^ ; ainsi Fonr
ait: if aHo^ ys nmÊL^ que elle i^àMti^ ^iï'S^
Taille^ etfev
18*^ lia, lire.
-
I
iTDlCATIF»
»liîSftEirr#
Singulier,
Euleio^.
fé lu.
Tulês^
"
tuUsi^
Elle lé.
il lit.
-
Ptariéi;
5fés lemosy
nous lisons»
Vos lédes,
Vûus kséi^.
Elks Mm (Mi Mem^ th lùenL
I
M P 1ER ATI F,. *
Sinf^idieru
lAtny
lis^
Qm rile Wà y
qu'il Use.
Plunel
Leiâmos^
lisons.
•
Léde vos y
Usez,
QueellcsIittâOy
qu'ils lis0a^
SkîltfONCTIF,
J^lléSENT.
Singulier.
f^oè eu im y qi^j^ /<^^
t^ue tu leiasy ju^ ^££ /û«^«
Que elle kia, qu il lise,
mvrid.
Que nos leiâmos^ j«a 1x02/^^ lisions^
Que vos leiais^ çzi^ ^on^ lisiez»
Que elles leiâd , ^ttVZ; //>07i£.
Ainsi se coi^ugue le verbe cr^tj croire,
i^"* Les verbes tejçminés en gbr.
L'irrégulai^ des verbes en ^er consiste
tlans le changeant du g en j à toutes les per^
sonnes ou ca|ie lettre, doit être suivie d'un o
ou d'un €u Cette irrégularité est causée par la
différence de la prononciation du g devant Ye
«eè déVànè \*o el Va. Àihsi élegèr, choisir, fera à
la première personne du présent de l'indicatif
elejo, et au subJônètiiF eleju, âU lieu de elego
étetegâ.
Troisième conjugaiiMé
âo« iK^ aller*
Ikdicaxif.
VRÉSSNT.
Singulier •
Eu vou, Je vàU.
x64
BMS VBHAEi*
Tu vas,
tu pas.
Ellevai,
il va.
Pluriel.
NosTamos,
•
nous allons^
Vos ides,
vousallez.^
EUes vao.
ils pont.
•
IMPARFAIT^
Singulier.
Ëuia,
f allais.
Tu îas,
tu allais.
Elleîa,
il allait.
Pluriel.
N6s îamos.
nous allions.
V6s ieis,
pous alliejgf.
Elles iao ,
ilsallaMnt.
\
PRÉTBaiT DÉFINI.
Eu fui, semblable au prétérit du verbe tfar^
être. •
PLUSQlTEPABPiJT.
Eu fora j semblable au plusqu^arfait du
verbe ser, être.
CowDinoNNEL.
La première forme semblable au plusquepai^
fait , la «econde régulière.
DM TBRBBS. tdS
*
lail^JiKATlF,
Singulier,
Vai tu, t^a.
Que elle va, qii* il aille.
Pluriel.
Yamos, allons.
Ide vos, allez.
Que elles vao , çiù'ls aillent.
Subjonctif.
PI^ÉSENT.
Singulier.
Que eu va , que /aille.
Que tu vas, que tu ailles'.
Que elle va, au' il aille.
PlwieL
Que nos vamos, q^e nous allions.
Que vos vades , que pous alliez.
Que elles vao, qu'ils aillera.
I|li7ARFAIT«
Que eu fosse y semblable à Fimparfaît du
verbe ser, être,
FUTUR COMPOSÉ.
Çuando eu for ^ sçiid)lable au futw du verlue
ser^ être.
ffW'
' BVro TEnsHvif"
ai» Vi«| yKSùir.
■
Indicatif-
•
PftI&SSNT,
•
Singulier.
Ëii Yenho,
Je vienSi
TuTens,
tu viens.
Elle vem,
il uient.
Pluriel.
N6s vimos,
nom venons^
Yôsyindes,
Vous ifenez.
EQesTem,-
lis tfiennent.
mvxitxÏT.
Singulier.
Eli vinba ,
Je ifenais.
Tu vinhas>
tu venais.
Elle yinhai.
il \fenait.
Ptkriel.
r
NÔ8 vînhajhôsj
y nous i^ehions.
V6s TÎnheis,
vous veniez.
Elles yinhâo^
t&'venaienti
. ' .
PRETERIT*
Singulier.
Eu yitn^
Je vini.
ikyAëité^
hi¥$n!fé
Elle veio.
il vint.
"t
Nos Tiémos^
Vos vîestes^
Elles yierâd^'
4»s loniBSi. iBff
nous çmmes.
pmûf tîntes,
ils vinrertti'
iiiîfs^tïfcPAHPAlt.
Singulier.
fêtais ifenu.
tu étdtà ifém^
il étak (fêkù,
Phiriel.
hous étions venus,
ifbus étiez venus,
ifs étaiefit PekiiK
CONDltlONirEU
PRESEHT.
La première forme semblable au plusqu^ar-
fait, la seconde régulière.
Impératif»
Singîdter.
viens,
qu'il viemie. *
Pluriel,
Venhambs^ venons.
Vindevôs, v^nez,
Q«e elles yeskâô^ qu^4b viennent.
i
<Eu viera^
Tu viei'às,
Elle ^eîra^
Nôa viéramos ,
Vos viérdsy
Elles vier^b)
Vem tUy
Queiriléteniia^
l68 .BES TBIIBBS.
Subjonctif.
PRESENT.
Singulier,
Que eu venha, que je vienne.
Que tu venhas , ^i£6 ^ viennes.
Que elle Tenhai ^liV/ vienne.
Pluriel.
Que nos venhamos j que nous venions.
Que vos venhais, que vous veniez.
Que elles venhao, qu^ils viennent.
IMPARFAIT.
Singulier.
Que eu viesse, que Je vinsse.
Que tu yiesses , que tu vinsses.
Que elle viessé| qu'il vint.
Pluriel.
Que nos yiessemos^ que nous vinssions.
Que TÔSTiesseiS| que vous vinssiez.
Que elles viessem, qu'ils vinssent.
FUTUR.
Singulier.
Quando eu vier., quand Je vièndnu.
Quando tu vieres, quand tu viendras.
Quando elle yier, quand il viendrm.
Pluriel.
Quando n6s yiermos^ quand nous viendrons.
.OS5 VBRBE5. iGq
Quando vos YÎerdes^ quand vous viendrez,
Quando elles viereiu, quand ils viendront^
PARTICIPE PASSIF.
Masculin,
Vindo , venu.
Féminin,
Vinda, venue.
Ain se conjuguent tous les composés de ^irt
22? Pépir, demander.
L'irrégularité de ce verbe consiste dans le
«changement dud ea ç à la première personne
du présent de l'indicatif ^ à toutes les person*
nés du présent du subjonctif, ainsi qu'à )a
troisième personne du singulier et du pluriel ,
«t à la première personne du pluriel de Timpé-»
ratif; on dit: peço,jé demande^ que eupeca^ .
que je demande, etc.
On conjugue de même medir^ mesurer.. .
i
23^ Parir, enfanter.
L'irrégularité de ce verbe consiste dans l'ad-
dition d un i devant 1> dans toutes les person-
nes où le veriie pedir change le ^ en <?« Ex. eu
jpairOf j enfante^etc.
i5
i^
ii"" A1R9 ^v^
<
IwDiCATî:^*
X
PRiâiËl^T.
Eu Trio,
tu ris,
Ëlleri,
Singulier
je ris^
tu ris.
- il rit,
Plurieh
•Kôsrîmo», nous rioni*
Vos rides , w«w 'riez^
Fll^s rim au riem. > «& rient.
ÎMFiHÀTJF.
Smgttlter,
tis^
'PluriéL
. . Rantos, rions.
Ride vos, riez»
Que elles riâo V $«^'* "'"^'«^-
•
'î&tf'î^j <]»«'€ tir.
^^^^¥evi,rift.
Que tu rias^
. ^IISSSST.
• » 'iSùngulien
que Uim$*
s
PlurieL i
Que "n'ôs nâmos , que noiis ruons.
Que YÔs fiais, qite 90ns riiez.
* Que elles tÏHo ; qu^ils rient.
Ce verbe h'est guère usité que sous la fonne
de verbe pronominal , et Ton dit ordinairemeiit
• rir-se^ rire.
':fS* 'Les vetbes termittés en cm.
Llrr^ularité des verbes terminés en gir e^
la même <jue ce]le des .verbes, terminés en ger^
velle consiste dans le changement du ^y. en y, à
" toutes les personnes où cette lettre doit être sui-
vie d'un o ou d'un a. Ainsi Fan dit: ^ajlfl^igir^
affliger; «^^{/o, j afflige ;.. 9;^, c« affllja> que
j'affligCy etc.
^o Les verbes^terminés.en i}2^iu
L2îrr6§âlanté tdes iverbest teoBMtts en^iisêr
ne consisteiquôidans la* suppression dé Tôifinal
de la troisième personne, du singulier du pré-
sent de l'indicatif; on dit: conduz, induz, etc.^
^l. jion conclu zs y induze^ etc.
. 9tj° L|s, verbes terminés auRifi.
jftiliivégxdasîfté.iics ^venhes te^ntinés en hir
i5.
€}onsiAte dans le changement de kien îk la pte»
tnière personne du singulier du présent de l'in-
dicatif, à toutes les personnes du présent du
subjonctif, ainsi qu'à la troisième personne du
singulier et du pluriel et à la première per-
sonne du pluriel de Fimpératif ; on dit: saiQ, je
sors ; que eu saiay que je sorte, etc.
aS° Subir, monter.
Ce verbe change u an o à la secoiiife per-
sonne du singulier et à la troisième personne
du singulier et du pluriel du présent de Tindi-
catif, ainsi qu*à la deuxième personne du sin-
gulier de rimpératif ; on dit : sobes^ soie, so^
bem , sobe tu.
Acudir^ hulir^ etc. [Voyez page 127) ont la
!même irrégularité. Fugir, fuir , et surgir^ jeter
l'ancre, mouiller; indépendamment du chan-
gement de Vu en o, sont encore soumis à celui
g en j^ comme tous les verbes terminés en gir;
et surgir fait au participe passif surto,
29® Mentir, mentir.
Ce verbe change ^ en / à la première per-
sonne du singulier du présent de Findicatif ^ à
toutes les personnes du présent du subjonctif,
è. la troisième personne du singulier et du plur
riel et à la première personne du pluriel de l'im*
pératif ; on dit : mintOy minta, etc.
Sentir y êerçir, etc. ( f^qyez page i ay) ont la
même irrégularité.
3o" Dormir ^ dormir.
Ceyerbe change Yo en u à toutes les person-
nes où mentir change Ye en i; on dit : durmo y
durmay durmamosy etc.
Si"" O.UVIR, entendre.
Ce verbe change uf' en ic à toutes les per-
sonnes où mentir change e en i; on dît : oiço
ou ouco y oica ou oucay oiccds y etc.
32° PÔR , mettre.
•Inimcatif.
I^R^SENT.
Singidier*
Eu ponho, je mets.
Tu pôes , tu mets.
Elle pôe, il met,
PbirieL
Nos pornos j nous mettons.
V6s pondes, ?;of£.s mettez.
Elles pôem , «7j mettent.
VHLVkXiVk.\T.
Singulier.
Eu punha , je mettais.
Tn^punhasv
Elle punha,
Nos piinhamos,
Vos pùnlieis,
Elles punfailo,
Pliitiel:
nous mctttdn^i
"VOUS, metttez^
i% meitnient^
PRETERIT DÉFIIfl.
Singulier. *
Eu pu^>.
Tu puiente,.
Elle poz,
Nos puzemos,
YÔ5 puzestcs,
Hlles puzeraOj
Eu puzer»^.
Tu puzeras^,
Ellepuzera,
Nos puzéramoS)
Vos puzéms,
Elles puzerao,.
je mw^.
tu misi.
il> mit»
Phriet.
nous mimes».
mfjÊU mites,
ih mirent^
PLTXSQUBBiLRFAIT.
Singulier,
j avais mis,
tu aidais mis.
il avait mis. .
Pluriel.
luwoi tarions mis^,
^vom. aidiez mis.
ils avaient misa^
DBS VXIUIS9*
• ^ «
H7&
Eu porei,
Tu poras,
Elle, pora,
Nos poremos ,
Vos porels ,
Elles porao,
Euporia,
>Tu porias,
Elle poria,
Nos poriàmes:,
Vos porieis ,
Elles poriao^
Poe tu ,
Que elle ponha
lonhàn^Pii. 90«
FUTUR.
Singulier.
je mettmL
tu mettras,
il "mettra»
Pluriel,
nous mettrons,
Dous mettrez,
ils mettront.
CoWDITIOîrKFX.
/
FUSSENT.
Singulier.
je mfitttms. '
tu mettrais,
il mettrait..
Pluriel.
nous mettriofis^
'pous mettriez,
ils mettraient^
biPi^ATIF.
Singulier.
mets.
(j^Hmette.
Pluriel.
mettonSé
176 DBS TSRB£S.
Ponde vos, mettez,
Ponhâo elles, qu^ih mettent.
Subjonctif.
VRBSBNT.
Singulier.
Queeuponha, que je mettes
Que tu ponhas , que tu mettes.
Que elle ponha> qu il mette.
Pluriel.
Que nos ponhâmos, que nous mettions.
Que vos ponhais, que cous mettiez.
Que elles ponhao y qvCiis mettent.
IMPARFAIT.
Singulier.
Que eu puzesse, . que je misse.
Que tu puzesses, que tu misses^
Que elle puzesse y qu'il mit.
Pluriel^
Que nos puzessemos, que nous missions.
Que vos puzesaeisy que cous missiez.
Que elles puzessem , qu'ils missent.
FUTUR.
Singulier.
Quando eu puzer, quand je mettrai,
Quando tu puzeresy ^quand tu mettras.
DES YSBBES. I^J
Quando elle puzer, quand il mettra.
PîurieL
Quando n6$ puzermos^ quand m>.m. niettronsK
Quando vos pu^erdes, quand vous mettrez^
Quando elles puzerem, quand ils mettront^
IlfFXKJTIF,
PRÉSENT.
Singulier. •
Pôr eu, "\ ( moi , toi etc. )
Pores tu, \inettre.
Pôr eUe, )
Pluriel.
Pormos nés , \ ( nous , vous etc. )
Pordes vos , \mettre.
Pôrem elles, j
PARTICIPE ACTIF.'
Pondo , mettant.
PARTICIPE PASSIF^
PostOy posta, mis y mise.
Ainsi se conjuguent tous. Içs cotnpos/és de.
pôr, tels que antepôr^ préférer j-co/wpar, com-^
foser; depôr y déposer^ çtc.^
USTE
DES TBRBBS Ql/l ONT PBUX PARTICIPES PASSIFS^
Prepiiere conjugaison^
aceitadoy acelto.
enKUgado, eirxoto.
«xceptufidD, excopto.
expressado, expresso.
expnlsado, expulse,
gastado , gasto.
îthprensado, impresso.
izentado, izento.
manifestado,. manifesto*
" pagada, pago<
salyado , çalro.
professado , proEeMOk^
soludo , solto.
sujeitado , sujeito.
Acehàr,
accepter;
EnxBgar,
sécher;
Excep^ar»
exceptewf
Expressar ,
exprimer ;
Expulsar,
expulser ;
Gastar,
dépenser ;
Imprensar ,
imprimer ;
Izentar,
exempter;
Manifestar,
manifester;
Pagar,
payer;
'Salvar,
sauver ; *
Professar ,
professer;
Solur,
délier;
Sujeitar,
assujettir;
Seconde conjugaison.
Absolver, absoudre; absoWido,
^abliolnto.
(abaoUo*
Ab«orver,
absorber ;
absorvido ,
absoito.
Acender ,
allumer;
aceudido^
aceso.
Corromper,
corrompre';
oorrompîdo ,
corrupto.-
Eleger,
choisir; .
elegîdo ,
eleito.
Encher,
remplir;
encbido ,
cheio.
EuTolyer,
envebhppwt;
e&volvicio y
eavolto«c
Escrever ,
écrire ;
e^crevido ,
escrîto.
Incorïer:,
encournr ;
incorrîdo ,
încurso.
InftfetroiQper,
, interron^re;
inferroo^îdo,
, i]^eiTupto«^
Morrcr ,
mourir;
raomdci,
morto..
ima^vMMBKu
«73
BrendcTy
arrêta •$
pf<ui44o> .
pmio^.
flomper,
rompre;
ronpido.
rota.
Suspender,
suspendre ;
saspendido ,
suspenso.
Torccr,
tordre^;
torcido ,
torto.
"
-^Ttvisième^
conjugaison
• •
Annrty
ouvrir;
abïido ,
abèrto.
Affligir ,
affligen
alBî^dd,
afflttta. .
Concluijr ,
coficlure;
xonclnidù'.
COQcUlSO^
Gontrafair, '
contracter ;
contrabîdo^
contracto..
Cobrir «
couvrir ;
cobrlda»
caberto»
Distinguir ,
distinguer;
dîUinguida ,
distincto.
Dlétrahlr ,
distraire ;
distrabido ,
dîstracto.
Erfgir,
ériger;
erîgîdo.,
erecto."
Exbanrlr,.
épuaeri
exbatirfdo ,
exbausto*
Expellir,
esepifker;..
ezpellid^^'
expuUô.'
Expximir^
exprimer^
exprimiâo «
Extingulr ,
étmndre ;
exÛBipido »
. extiuctok
Extrahir »
extraire;
extrabido ,
extracto.
Frîgir ,
frire;
frîgîdo ,
frîto.
Imprîmir,
itnprirmr*
împrhtddo-,
impresAo.
Incluîr y
enfemur;
incluklo» •
încliisoc
Inserir,
insérer;
ijD|«rid9>
inseno.
Opprimîr y
. opprimer ; ,
opprinùda ,
. oppresso»
Possuîr ,
posséder;
possiiido ,
possesso«
Bè^primir ,
réprimer;
reprimido ,
represso.
Submergîr ;
submerger;
submergido
, subuiersor
Supprimlr ,
supprimer;
supprimido ,
stippresso.^
Surgir,
aborder;
surgida»
SUTtO.
Hiwnati^e^lA preondère fbrme'deœ^partiici**
fCSi qui^
est régulière^ s'iemplôûs* ordinaire*
HiàreBylkbeest'&tÉTtcid'uiiiijSx. banniù^hnnBi,
brandifei)'û9hri,f ôfthftrâi, etc.
4"* â>/#gwi/&r, (contrainâré; 'd%3^/r, pl^tiret;
eœpelliry expulser; dernoUr^ AéttiiCXve ^n^eciir ^
réfléchir ; repellir,^ repousser ; suhmergir , sub-
merger ^ ne sont usités qu'aux personnes où la
eonsmine'de'la dernière syllabe est suivie d'un
^'ttu d^tin 'L Exi éncpâliia , sutmârge , 'éemoU-
m , etc.
CHAPITRÉ V. *
D£ X^'s&DVSRBS.
L'adverbe est un mot invariable, Irést-à-
dire, qui n'a ni gentes nî notnbresj dont on
«e sert pour modifier la signification d'un au-
tre mox, ou pour en es^primer quelque cir-
constance.
Un «dv'erbe peut modifier ki^stgaifidÉticii de
crtiis sones de itnovs :
I® D'un Verbe. ExJ ^Esta mulher fàlla muito^
cette femme parlé beaucoup.
2<> D'un adjectif. Ex. esta pessoa h-e muito
hella^ cette personne est très BfeHe.
' 3*' ^D'ùrt autre advé Ae. Ex. vîSte rapaz le
ntiiità mal, cegaMon lit^fort trial.
' ^t>étns ie prèmiei- exemjile , ' Titdverli^s maùm
^liiodifie4e'V€»be^/&i;daii^i}eMBieMnd, -il tno-
'édifie Fadjecrif \&^//a; \et ds|n»4e tfoiûèiiie, il
modifie l^dtttrbemo/.
x» Il y a^des «dverbe^ qtii marquent la ma^
aièredoDt les du>8es se fotit) tel» qcie '^/vm*
démente^ grandement ^'iMcaas(!aneiU»y^taeMfAtxt*
.^VD&Ekt^viommuU y i^TSment; gênerosaménte ^
gëniéreatfement; bem ^ ^^itin \ mal y mal; êm 'ùâoy
^ Ml* ti4iin ;• msim , ainsi , etc.
: a^ n 7 a ^deâ- adverbes -qni marquent Tôrdiie,
iMegandammUe^^^eMtkdeméat; terceiMPnânte j
troisièmement ; logo, d'abord ; -dipois y enduite,
• dùtnte, de^nmi ^'detm^ y ^rAère^ em/lm, en-
y^m f etc.
di^ By-a des adverbes qui marquent le lieu y
la distance ; comnte ^ ùàde , où f tt^tM , id ; o/ji,
'UL^arribay en haut; a^oûjo, en bas; lohgôy
joînjetc.
4* U y a des adverbes de temps; eonune,
agora ^ maintenaqt; Âiy« , aujourd'hui ; ii^ôra
mesmay «n ,èe «loment; ptesanêemente^ à pré-
sent, eic pour le présent. — Hontem^ hicRT;
vanAe-Aon/dfTi, avant-hier ; -antigameniey anoien-
oiement; ultifnamètite y dertnèMment; recem^
3^4 ^^^ ADVERBlSS. -
.mente j récemment, etc. pour le passe. — A
^nanhan^ demain ; logo j bientôt ; depois de
âmanhan y après-demain ; daquipor dicmte , do-
rénayant. -— -Quaruh , quand ; frequerUemente ,
^souYent^ semprdy toujours ^ nunca^ jamais; or*
dinariamente^ ordinaiFement^^o/iafey tard, etc.,
pour un temps indéterminé.
5^ Il y a des adverbes de quantité ; comme,
^nuUoy beaucoup; pqucOf peu^ assaz^ beau-
coup, assez; demasiadamente^ trop; tanim y
laut,; quanêo, combien; suffielentemente^ suffi-
samment^ mecifiac/isme/i/'^, médiocrement; in-
JmUameHe^ infiniment ^ nhundardetnente ^^hon-
^lamment, e^.
6** Il y a des adveiJbes de comparaison;
comme, mais , plus; menos , moins ; tâo , aussi,
autant; comoy comme ;a5«iin, de même, ainsi,
jnethor^ mieux '^peior ou peoTy pis ; quasi j pres-
que-, etc.
7^ n y a des adverbes d'affirmation ; comme,
.sim^ oui; certamente^ certainement; verdadei-
mmerUCy vraiment, etc..
8^ Il y a des adverbes de négation ; comme,
ncu}y non; nada^ nullement, rien, point.
9" Il y a des adverbes de doute; talpez , pode
tf^r, quiçdj peut-être.
hJlS ADVERBES. t85
lo Enfin, il a des adverbes qui servent à
interroger. Ex. quandoj quand? comOy com-
laent'} porque y'i^ovLvqaoU qiuuito^ combien.^ etc.
Remarques.
I» Les adverbes terminés en mente déri-
vent des adjectifs ; ils se forment de Tadjectif
féminin en y ajoutant la terminaison mente
Ex. Undoy joli; linda^ jolie; lindamentey joli-
ment; grande y grand, gr2indid; grandemente,
grandement^ etc.
a° Beaucoup d'adverbes ont , comme les
adjectifs, les trois degrés de signification. Le
comparatif et le superlatif se forment dans les
adverbes comme dans les adjectifs. Ex. lînda-
mente, joliment; mais /mdarneiite , ,p\us joli-
ment; menos lindoinente ^ moins joliment; tào
Undamentey aussi joliment; mut lindaniente^
très joliment; o mais Undamentey le plus joli-
ment.- Les adverbes dérivés des adjectifs qui
peuvent former leur superlatif par le change-
ment delà terminaison', peuvent former. égale-
ment leur superlatif du superlatif féminin ^le
l'adjectif en y ajoutant la terminaison mente. Ex.
lindissimo^ très joli; lindissima, très jolie; lui-
dissimamente y très joliment.
Les adverbes bem, bien, et mal, mal, font
i6
.l^jm,
mx oomparâlif methoTy nriefiix , pe^r^ ' ^ ; e^acr
3° Gomme TadiiM^ a&lv ordinairement ex-
primé par uafi 8«ul-moti,-on d/ff0!fill!ie^lociUi!an.4s^cL-
pierbiale deux ou plii^eurs mot$'?réiiiiss^i|iiioat'
la force d*un ad¥eii)e» S^^aV^ mil nuira^Uhat^yi
à m^rveille^ o^ vezeS'^ qu^qu^foi^;; r/£( ^tand^
emquanth y, de tesapa en ti^ittgs yde^ propoâko*^
exprès^ pouco maison mendSyiSt''^mk^f^fè&^,ile
nenhum nwdOf nu)Iefa0Q.t%j'ri^ f^^^ro^.^^yrs^nieiitf
as mais dus \fezeSy\Q plus souv^tt^'^tc.
CHAPITRE VI.
DE I^A PRBPOSITIOSr.
La prëposidozi est un mefr<(uiiie signifie neor
par lut-mérae; mais q«i^ mis derant un* sub*'
stantif, un- pronom^,, ou un ferbe à rinfiDitî£^
o:prlme le rapport qui existe entre ces mot^efe
ce qui précède. La prépositinn est/ eoimne
l'adverbe, un mol invariable qui n*a ni genres
ni ^oxxSyce^
Lesprincipaii» rapportsqu^expnniettt tesipfé-
positio^ , soitt les rapports ê» ]ie«'y de t^eni^»^
d'ordre, d*union, de sépara ttof», dfexeiiiaioa^
d opposition y de but, de eattse, flemeyen^
/
^es différentes sortes de prépositions.
I® Pour marquer le lieu :
j^, à; de y de; eniy ^n, d^ns; dentrOy dans;
siiitt^^ ^^'^dlp6aÙpaySfihySoiaB^dian$$jpemnte,
d^y^af^y {Ma^4^vaqt; atiaz, deimzj â^rv^eEvière*;.
a"* Po«Mi* niarquei^ le temps et Tondre :
^, kjdûj^ de; em^day dsotë; anùu, avant^
dagqisy ajprèsi; duntniey dufian^, pendant; pe^ra^^
yeTS^desdcyàoSy enif^y entre; desde^ d^uis*;
^éy '^9&{:gè^
V Poijir 9»arquer l'union :
Cqui y avec ;• cpnfwmey suivant; segunda y
4^ Pour mtrqjUQF la sqiaaeation^ l'exeeption^
Uxfi^piOy, eou^pté^'honnia; salw^y sauf ^ybm,
h0f9^ sem^ aans; cdem y outvoi .
5*" Pour marcifuer l'oppositip» ;
CorUita^y contre; a pezar, malgré; nào ob'
stimie-y nonobstant.
• 6? Sùisr isiairqHer le but :
. Paru cûm,i ewrevs ; aœroa, touchant ; pmYtr ,
lS8 QXS PRBKISmONS«
7® Pour marquer la cause, le moyen :
Por^ par-^ medUmiey moyennant.
Remarqués,
1° Les prépositions sont simples ou con^
|)osëes : simples, quand elles s'expriment en ur
seul mot^acomme conij avec ; sem , sans ; pam,
pour ^ etc. ; composées , quand elles ^'expriment,
en plusieurs mots , comme em casa de , chez ;
aopéde, auprès de; ao rvdorde^ em roda de,
autour de; de fronte de, en face de, vis-à-vis ^.
em ifez de, au lieu de, etc.
^ Il y a des prépositions qui demandent à
être suivies d'une autre préposition , ce sont :
cerca, àcerca, environ, près, touchant; alem,
outre, au-delà; àrfuem, en -deçà; a/{/e^,'avantf
atraz , detraz , derrière ; diante , devant ; dépôts^
après; dentro^ dans; Jora^ hors; longe ^ loin;
junto^ferto^ ^rès ;acîmay au-dessus; em cima,
sur ; abaîxoj dessous; debaLvo, sous; a pezar,
malgré , ^et la plupart des prépositions compo-
sées, qui veulent après elles la préposition de,
¥.x,alem do mar, au-delà delà mer, alem disse,
outre cela; cerca de mil hômens, environ mille
liofumes; dentro de casa, dans la maison, etc.
3 ' La préposition com se. contractait nutre-
DBS PRBPosmoirs. i?9
fois arec rarticle^ et l'on disait co^ cas, coa^
coasy au lieu de com o, com 09 ^ com a, com
as ; mais aujourd'hui cette contraction n'a pTus
lieu qu'en poésie.
^ La préposition em se contracte quelques-
fois arec l'adjectif Attm , huma^ etc. ; et Ion dit
n*humy rChuma^ rChuns^ n'humas^ ou n^unty etc. y
au lieu de em hum^ em kuma^ etc.
CHAPITRE Vn.
DE LA CONJOXGTIOir.
La conjonction est un mot qui sert à lier les
différentes parties du discours ;. c'est , ainsi que
Fadverbe et la préposition, un mot invariable
qui n a ni genres ni nombres^
n y a des conjonctions simples, comme : ey et;
nem ; ni , ou , ou; porêuiy mais; se^ si; etc., et
des conjonctions composées^ coiiiux^ aindaque^
quoique; ajim que y afin que; com tanto que y
pourvu que; logo que y aussitôt que, etc.
Des différentes sortes de cotyonctiofis.
i« On nomm^î copuhtwesy les conjonctions
qiii lient simplement' deux mots ou deux phra-
ses. Ces conjonctions sont : ^^ et, pour l'afBiVi
mation ; nem , ni , pour la négation.
2* On noipQïe alterfpaiiife\ Qt^-disjon/^vefif
celles (jui marquent alteroiittiTe ou di^tiactioBs,
xx>9uiie ouyQxx'y seja ,^sp4.
3" On nomme adi^rsatives ^ ceft^ ^^ m^ir-
cependant; co//2^2<^Oy: néansKMns, c^peiulaM;;
aifula que, quoique.
^ On nomme conditionnais, ^ cc^lc^ qui
marquent une condition, comme se^ si; com
tanto que\ pourru que.
5* On nonuve cof^^fiOêxitiveè^y celles qui mar-
quent une comparaison, comme fao bem como^
aussi bien que ; assim como^ de même que.
6* On nomme causcUives^ celles qui loar-
quent la cause, la i^son, comme /7o/ijra^, parce
que, car; pois que^ puisque, etc.
7* Les conclusii^es sont celles qui marquent
la conclusion, comme a55z>/i, ainsi ;/?o/^, dbnC|
car ; por conseqiiencia , par conséquent.
S' Enfin, il y a des conjonctions qui mar-
quent le temps, comme quandoj quand ^ lors-
que; desde que y dès que; durante que^ pen-
dant qi^e.
TABj^JliAUms^raiNCirAl.B6 0ONJOI!VGT»>lfS.
Ë» eê.
Nem, /«,
Pois,
Seja,
Aâfiiin,
Senao,
Porém,
Mas,
Todaviîa^.
Como,.
Poîs«que,
.Aindaque,.
Bènuque,
A saber,
Quer,
Desde que,
Logo qu6 ,
^tfiSqiM^.
Depols que,
Erk qoanto que ,
Durante que,
Afiin que,
Porque ,
om tanto que,
ou,
que.
cary donc y nn
soit.
tùnsL
Wion , aufrement,
mais y cependant^
mais.
tofêt^is*
commis*
quamLy lorsque.
puisque.
quoique.
hieniquem
sat^oir.
soiù que.
dès que.
aussitôt que.
aidant que.
apris que.
tùadi» que* ^
pendant que.
afin que ^
pourque^pareequê^ car.
powvu que*
ig2 DES coTiJOJfcnovs,
Se nao que y. sinon que,
As$im como , ainsi que^ de même que^,
Yisto que , t^u que , attendu que.
Supposto que, ' supposé que.
Até que, jusqu'à ce que.
De maneira que, de manière que,
CHAPITRE VIIL
DE L*INTERJ£GTION.
L'interjection est un mot indéclinable qui
exprime les afFecdons subites de Tâme. Il y a
autant d'interjections qu^il y a de passions dif-
férentes, et Ton emploie quelquefois comme
interjections des mots qui expriment des idées;
néanmoins il y a certains mots qui sont adap-
tés à divers sentiroéns ; ce sont :
i* Pour la douleur ou laffliction : ai! aïe!
hélas! ui! ouf!
2" Pour la joie et le désir : ah ! ah! oh! bon!
S*" Pour la crainte: Jésus! ah mon Dieu!
eh! eh!
4* Pour Taversion , le mépris et le dégoAt,
ap/e ! àpage ! diantre! inn ! peste ! fora! fi 1 fi
donc!
fî<> JPoiir 1 admiration : oh ! oh !
6® Pour la surprise : ah ! ah !
♦ *»
DES iXTEtlJECTIONS. îgS
7* Pour encourager: {famos! ora sus^eia!
anîmol ani'moj allons! courage! courage!
8*" Pour avertir et appeler: arredàl gare!
hola ! holà !
g" Pour faire &ire silence: chiton! chut!
calluda ! chut ! paix !
L'inteijection J, ô, se place comme en fran-»
çais devant un substantif en apostrophe.
ï/
%i%/%»^»^%^%>»wt»<i»^. ; »i «f !>«■ ^ » %m «f%iik»'«.'«
TROISIEME PARTIE.
DE LA SYNTAXE.
Ou appelle sj-ntaxe^ la pfirlîe de W.gRiB»'
nuôre qui traite de lai concordanee^ du* régime
et de ranangamefitideE dif£â!efites ..paxnies du
discours. ^
Dans toutes les langues, les mots ne sont pas
seulement établis pour représenter chacun une
idée, ou pour distinguer un objet, ils sont en-
core destinés à représenter parleur assemblage
l'union des idées, pour exprimer un sens suiyi,
c'est-à-dire l'image de la pensée.
Tout assemblage de mots fait pour rendre un
sens, est ce qu'on appelle une phrase.
La première chose nécessaire pour former
une phrase, est qu'il y ait un sujet dont on af-
firme, ou qu'on regarde avec telle et telle
qualité.
Ce qui sert à exprimer ce qu'on affirme du
sujet, l'application qu'on en fiait, soit d'action,
soit de manière d'être , y concourt par la fonc-
tion d'attribution; puisque, par son mojren,
on approprie cette action à la personne ou à la
til^se <loivl-oii parle, c'est oe qu*cm ap.pelle IW-
tribiUif on /e verbe, L-atlributif est» soumis au
sujet , et oblige dW suivre le nombre et la pei>
BOBue, qtielquofoîs-iBêftte le gei>it3«
Ce c||i» est destine à- représe«ter l'objet di-
rec>t <ie 1 afB ï^diation ^ s'appelle \ objectif ou • le
^iglme diteet du vevie* < L objectifs peûft êtr^ uit
jvom^'Uiy proiïM») aa un verbe.
Ce qui doit marquer le ternie de laffîratâh
4iîon s'a jupelle. letermûmti/tou Je régime indirect
du^ vefisy, Le ternainaùf est k coiiû^ément in-
direct cde l'attribiitif ou verbe. auquel il. est lie
pitiruiie- préposition ei^priinée ou 'âôus-ei>tendu«
qui indique le- rapport qu'il y vu de lutii à Vautra
Ce^ qu'on emploie à expriinerla nKinière, la
circonstaïuse particulière de l'iittfibutîf se nom-^
me \e: circonstoiwiel y c'est un> adverbe , une
p)bipa$esuboi*donnée , ou uste pbrase advei-biale.
Ce q^i sert à joindre la phrase s'appelle le
cof^nct^ovL laeonjonetien. Leconjonctif nee^
sous le régîiiie d'auc^une des autres parties de
la phrase^ etàsouveuirattributifsoaslesien,
Ues€'exp^nié|>ar des conJQ»etion&
£i^u>) œ qijû est mis daas: Ia< pjhcase par
ferme d'addîtMm pour donfièi* plàs de force à
l'expression, i9U p(GMi»r>émiiè6r un motirement
^7-
4g6 DE LA STNTAXfi.
de Vâme , se nomme Yadjonctif, L adjonctîf n'est
pas absolument nécessaire dans la phrase , on
peut le supprimer sans altérer le sens.
Il résulte de ce qui précède que la phrase
se compose de sept parties ou membres qui
•sont : le sujet ^ Y attributif ouiferbe y \ objectif ovl
régime direct , le terminatif ou régime indi-^
recty le circonstanciel^ le cenjonctif^ et Yad-
jonctif
Il n'est pas absolument nécessaire qu'une
phrase renferme tous ces membres ; l'adjonctif
s*y trouve rarement , et le conjonctif n'y a lieu
que lorsqu'elle doit être jointe à une autre
phrase ; il peut encore dans ce cas même n'être
pas énoncé. Enfin souvent on n'a dessein que
d'exprimer Faction simple du sujet sans lui
donner^ ni terme ni objet, et sans y * joindre
de circonstance. On peut donc en conclure
qu'une phrase est complète sans comprendre
les cinq derniers membres dont nous venons
déparier, mais qu'elle w% saurait se passer d'un
sujet ni duuverbe'exprimés ou sous-entendus;
car on ne peut parler, sans parler d'une chose ,
et sans en affirmer aussi quelque autre chose.
On appelle régime ou complément d'un mot,
tout mot qui, n'étant point un adverbe, est
' DE LA SYNTAXE. 19J
mis à la suite d'un autre mot pour en restreins
dre la signification.
Les règles de la syntaxe étant en généraV
les mêmes dans la langue portugaise qye dans
la langue française , nous ne parlerons que
des différences qui existent entre ces deux lan-
gues.
CHAPITRE" PREMIER.
SYNTAXE DES SUBSTANTIFS.
I. . Les substantifs, pris dans un sens dé'
terminé, sont précédés deVarticle, qui en suit
le genre et le nombre. Ex. o paîj le père; a
mai, la mère; os irmâos , les frères; as îrmans^
les sœurs.
i^' Autrefois les noms de pays n'étaient point
précédés de l'article, on disait: Europay l'Eu-
rope; Finança j la France; Hespan/ia^ VEs^
pagne; mais aujourd'hui on dit plus ordinai-
rement a Eiiropa , a França y a Hespanha ; mais-
on dit. encore: Portugal Jez parte da antiga
Hespanha , le Portugal a fait partie de ^ancienne^
Espagne. Castella he muitofertily la Gastille est
très fertile, etc.
9J* \jt% noms de fleuves et de montagnes, de
198 ^ Bfi I/A STiVTAXir.
qudque temumison qu'ils ^ient,cloiY«ni ton-
jours être précédés de Tartiill^ isi>ftseulin. Lai^î-
S011 de cette règle est que'Von sons- en tend le*
substantifs rio et monte ^%à\ sont fnuseulins-^
ainsi I on dit o TeJ^t^ le Tage \ o EPia y'VE.VaaL^
n j^mazonas y\e fleuve des Aniazones; o "Gua-
diana^ laGuadiana; c'est comme si Von disait^
o Ha Tejo y le fleure du Tage \ o rio AmazonaSy
le fleuve des Amazoneà; a monte Et'na^ le mont
Etna. Il est bon dfe.ren^arqi^er guP^ dans Tex-
pression portugaise, le nK)t rio^ n'est pas suivi
de la pr4plositio& dey de,, coHime le sont les
mots j^ZMf 1/^ ou rivwFv. dans l^egsLpressîon ifran-
coise^qui y eorvespond^ mais quand or dît a
JMOoto £iiA<si^ leniOBt'Etna i» eidftde de Ujèeù^
la ville de Lisbonne ^ il n y a aucune difC^venoe
entre les-deux langues.
3fP ^On mel lasticie de^nt 1^ m»^eeakor^
saahoKaySeuhpf'es: y^ senh^mxs^j^ qui ^se traduîi^ent.
en &ançai& par monsieur y tMèmdaoèey me^ieum ^
mesd(mies{ lorsqu'ils sont suivis d'un hoh&
df <Ugiiité^ Tasticle qm.se nieteit fi^aReais de^
<vant le nom de di^mté y ne s'^EpriHue ^p«is eix
portugais^ Ex. sû^h^f- fo&Oy monsietup.J^n ^
os senhores Joâo e Pedro y messiturs 2ean et.
Pierre; o genlwr ooude^ -monsieur le comte |
fis LA STBITAIS. I99
a senhora duquezaj madame la duxîhesse.
4^ Les' infinitifs des verbes et les adjectifs
employés substantivement prennent l'article
masculin. Ex, o passeur àe necessario y la pro-
itïenade est nécessaii^e; a razâo quer o util^ o
timor propno procura o agrada(/el , la raison
veut Futile, lamour-^propre recherche l'agréa-
ble. Il est bon de remarquer que l'infinitif des
verbes s'emploie beaucoup plus souvent com-
me substantif en portugais qu'en françsds.
IL Lorsqu'un substantif est pris dans un
sens indéterminé^ on le fait précéder en fran-
çais de un y une y de y du ou delà pour le sin-
gulier, et dé des ou de pour le pluriel \ en por-
tngads on rend un^ une^y^vsihamr kuma, et
Jcydu^ delaj des, ne s'expriment pas. Ex. pâo
'^eceonâokebcm, du paiasec n'<est pas bonf
hepredao v^dorparai^encerj il faut de la va-
leur pmir vaincre; hmii ImmemstAto^Mn^haak'
me sage ; htmajlor agreuka^ely une fleur agréa-
ble ; fuMfens sakhs, des hommes sages y flattes
agmêeuwsi clés fieqrs agséables.
UL Les substantifs, pris dans un sens pa1^-
tUif , s'emploient sans article, ainsi, 4£9> duj.
de lajdesy qui précèdent dans ce cas les*sub-
ftanùis français , ne se reudent'pas en portu-
âOO OB LA SYNTÀXl!.
gais. Ex. dcd-me Dinho^ donnez-moi du vin ; eu
almoço chocolaté , je déjeune avec du choco-
lat ; eu comerei carne y je mangerai de la viande.
Remarque. Comme de^ du, de la y des ne
«'expriment pas en portugais y quand les sub-
stantifs qu ils précèdent sont pris dans un sens
indéfini ou partitif, il faut bien faire atten-
tion au sens de la phrase où ils se trouvent ,
pour savoir s'il faut les exprimer ou ne pas les
exprimer.
CHAPITRE ir.
SYNTAXE DES ADJECTIF^.
•
I. Les adjectifs y qui ont un régime y veulent
e» général après eux la même préposition
qu'en firaincais ; mais les adjecti£s qui expriment
abondance ou défaut | richesse ou pauvreté^
«cience ou ignorance y veulent après eux, en
portugais, la préposition de. Ex. aiundante
em ou de frutas^ abondant en itmv&^Jalto de
dinheiro\ manquant d'argent; scienJte de geo^
grajiay savant en géographie; ignorante fie
astronomia, ignorant en astronomie; nco de
virtudes , riche en vertus ; pobre de talento& y
pauvre en talent
/
IL Lorsqu'un adjectif est suivi d'un in£ni-
. tif^ la préposition de qui les joint en franç^iis
ne s'exprime pas en portugais. Ex. he necessu"
rio trahalhar y il est nécessaire de travailler ;
bom he serdoutOy il est bon d'être savant. Dans
ce cas, l'infinitif peut devenir un substantif^
et prendre l'article, Ex. he facil o dlzer a 'ver*
dadcy il est facile de dire la vérité.
IIL Lorsque le comparatif est formé à 1 aide
de mais oti de menos ^ le qwe qui suit le conr*
paratif français se rend en portugais par qiie
ou par do que ; mais lorsque le comparatif est
formé à l'aide de l'adverbe toa^ le que français
se rend par como. Ex. Pedro he mais feliz que
ou do que Joâo , Pierre est plus heureux que
Jean ; o dia he mais agradavel que a noite , le
jour est plus a^gréable que la nuit; nâohetâo
libéral como scupai^ il n'est pas si généreux que
son père ; a historîa lie iâo util como agrada^
vely l'histoire est aussi utile qu'agréable.
CHAPITRE m.
STNTAXIS DBS NOMS DE NOMimB^^
I. Pour exprimer les jours du mois , on so
sert j comme en français , du noaibre ordinal
pour le premier , et du noiobrQ çar^ipal pouJ^
son BB 14 STlfTAXC
les atFtres ; mats on les fait suîvpe de la pi^o-
silion de.
EXSMPTiES.
O primcifv dejarusirçy le premîeç janvier.
O dois defe^fereiro , le deux février.
Odezde marcos le dix mars.
O quinze dejulho, le. quinze juillet.
Dans les dates, on se sert également du
nombre ordtna^ pour le premier, et du nom*
l>ré cardinal pour les autres, avec la préposi-
làonde^ mais onles fuie précéder des articles
no. et ae» ou de la préposition a ou «m sans
«nieie; On peut AOisi dans les lettres ,. quand
<m écrit la dateducbiffres, se dispenser d'écrire
lea articles ou la préposition*
EXEMPliES.
Noprimeiro de julboy le premier juillet.
Aos, quatro dejunho , le quatre juiiu
ji ou e/n dez de marco , le dix mars.
Em irinta de janeiix) ou 3o de Janeiro^ le
trente janvier.
La date de l'année s'exprime par les -nom*»
]>rès cardinaux, en' faisant précéder Ie|M*emier
de la préposition de , et le dernier de la ooii«
jonction e. Ou peut> dan^ les lettres , quan J on
écrit ]a da&e«n dûffnçs ^ se di&penaer. d^écïâre la
préposition de»
SX£MPZ4£S«
O anno de mil oito centixs e dezanoi^e, Tau
mil huit cent dix^neuf.
jéos dois de jullto de mil oito cerUos e dez
ou a de jidho i8io, le deux juillet niil huit
cent dix.
II. Dans rënon dation, d^ii>sommes, on fait
précéder de la conjonction e le nombre expri-
mé par le dernier chiffre de chaque série.
t £x. §08)962^4^ Têts , HsiQz qm^ent99 e - oita
'€<mtoa noi^ centos setsenta e dois mil qtmtro
i^enfas e "vinie çinoo réis ^ <ÀW{ cent huit mil-
; fions neuf cf^nt soixante dieox mille qualspe cent
mvkp.<M(i réaux.'ii iwil obserrevque, qaand il
s'agit de téaux y on se sert toujours de cmto,^
.et non de milkào pour exprimer un million.
m. Quand on emploie les nombres pour
distinguer entre eux lesroi&etles' princes d'un
même nom ,' on se sert ^les nombres ordifiawic
en parlant des rois de. Portugal, et des^.nondi^res
cardinaux mi ordinaux en parlant des princes
^t^anger$.
}
204 DB LA SYNTAXE.
EXEMPLES.
Z>. Joâo pHmeiro / D. Jean premier.
D, Joâo segundo^ D. Jean second.
Luiz quatorze y Louis quatorze.
Francisco primeiro , François premier.
Carlos quinto , Charles quint.
On peut aussi dire , D, Joâo o primeiro , o
segundo , etc. ; mais il est mieux de supprimer
VartJcIe.
CHAPITRE IV.
STIfTAXB DBS PRQPOMS.
9
I. Les pronoms personnels eu , je , moi ; noSy
nous; tu<i tu, toi; vos y vous, sont toujours
sujets de la phrase. M?, me; te^ te^scy se,
sont toujours régimes d'un verbe. Mim^ moi;
tiy toi ; si y soi, sont toujours régimes d'une
préposition. Nos^ nous; vos y vous, peuvent
être régimes d'un verbe ou d'une préposition.
Elle y il, lui; ellay elle; elleiy ils, eux; dlas y
elles, peuvent être sujets de la phrase ou ré-
gimes d'une préposition. O y\^.y ay\^\oSy asy
les; Ihsy lui; Ihesy leur, et tous les pronoms
composés sont toujours régimes d'un verbe.
Ex. eu o amoy je l'aime; isso he paramitfty
BB LA SYNTAXB. 2o5
Cela est pour moi; elle Ihe falla^ il lui parle;
eu Ihes darei^ je leur donnerai.
IJU. Les pronoms régimes des verbes, soit
simples^ tels que me y te y se, noSj vos , o, a^
os, as^ Ihej Ihes; soît composés, tels que mo ,
tOy seloy etc. doivent toujours se placer à la
suite du verbe , à Fimpératif et au participe
présent. Ex« dando^mo^ en me le donnant; co-
nhecendo'Oy en le connaissant; dizei^moj di-
tes-^ le -moi; conhecei-mej connaissez-moi. Ils
doivent toujours se placer avant le verbe auxi-
liaire dans les jtemps composés , excepté au
participe passé, ^*iis se placent après lui. £x.
eu Iho tinha dada , je le lui avais donné \ euo
teria cotJiecido , je laurais connu f tendo-o
TJÎsto, l'ayant vu. Dans tous les autres temps ^
ils peuvent se placer avant ou après le verbe.
Ejx. panz ver-nos , ou para nos ver y. pour nous
\oiryentefido*'0 y ou eu o entendo^ je Tentends.
Les pronoms m« ^ te^ nos^ vosj o, a, os^as^
doivent se placer à la suite de Vadverbe eis ,
voici , voilà. Ex. eis-me , me voici ; eis-nos^ nous
voici.
Remarques, i^ Lorsque les pronoms p^rson*
nels elle , ella , elles , ellas , lui > elle, eux, elles^
sont placés après un verbe à Tinfinitif , IV de
liÉânitïf se.sspp.iime, U voydle <{iiâ le pr^-*
cède reçoit un aeceffil sigu ou dl-cottOexe^ ;et le
pronom chaingé en h^ fa^ les^ laa , est . scfiaré
par un tîret au se joint au verbe en im seoi
iHot. Ex. . quiz donkêoe''fo ( eotià&cei'^ elle ou < a
a//^) , j ai voulu .le connaître; voit lifê-loê [von
TMrf a elles ) , Je vais les voir.
a« Iii»r«sqtills sont placés après . la seconde
personiie: dâ siffi||falier et du piuricl oniaîoHte
A», 7<z^ . ete» ; après la première personne -du
pkuéel^ om siiprinie Vs^ finale, fjx.k tt» co«*-
hoc&âlo^ tu le amnais ; vdct conheceislo , vous
le comiaissez ; ^on/iecema/o^jncm& lecamiais-
«ons.
S."* Lorsque les pronoms o, a, o^, ae, sontà
la suite de la «troisième personne d» pluriel ^ on
intercale une. n > entre eux et le verbe^ .pour
«mer Thiatus. Ex. elles o'^tmâo^ ou eanâo-no ,
ilk -raiusent-; elies à4:oakeeem^ *ou ctmkeeewf^naj
elles la connaissent; elles omatàrâaj ou nuala-
roD-nofib le tuèretu:»
4^ jLor-sffu'iïs son t placés, à .la suite* derk :pre^
mière ou de la seconde personne du prétérit
défini do retira f axer 'Ht\ée> ses*, cotiipoeés , le z
final se 'Supprime^ et Pan dit: eufi^o , Je- le fis;;
5^. Enfin lor8^ti*iI sont à la suite deiadr
Verbe e/s , voîfci , on supprime également Ys fi-
miie. £x«« eiloy le voioi^ ^îla , la:Yok» ; eîlosyles
Vt>ki; eHas ^ ]es voick
IIL Les Sortug^s emploient la troisième
personne avec les titres * suivan» exprimés ou
sous - entendtiSi: i^ossa . marcé^ .votre gi^ce ;
ik)sga senhofiay votr^ seigneurie f voisa cxcêl^
lencra^ votre exceltence. Le titre de uossa
nwFcé^ qui se prononce ^.î/essemeeé^ et qCii.s£«>
crit par abréviation F, M^*-'^ est .celui qui se
donne* à tout le ntonde en général; ceux* de
•voêsusenhmxa^x de vù$S0. exeeîléUeia sontré*'
senrés pour les personnes a qui ia loi les accorde*
(/^^z^ TÂppendiee à la fin de la Grammaire.)
Lorsqu'un adjectif se rapporte à la personne
a.qui Ion s adressé) il saocordeengenreavec
cette^persoQne> et non avec lês^titpes dût;o#ca
meifvêy'vossa^enhùriay v^sâaeaseellenciai^ ainsî|
eii:|>afkint à un homme ^ on^ dica nn^ssemeeé he
9kmto> boniy vous êtes bien bon ; et en parlant
att roi, sefavos^a majestade safviiiof, que votse
Bâafescé daigne^
Le pronom de . la secofltie personne « du. sin*
gulier ne sert que dans la poésie, et dans le tô*
toiemenbîde lamitié intime, ou d'une givmde
ào8 Dfi L4 SYNTJtXfi.
supériorité, comme d'un maître vis-à*vis de son
domestique.
Le pronom de la seconde personne du plu-
riel, qui s'emploie de même que celui de la
seconde personne du singulier, est encore 4'un
usage moins fréquent.
lY. Les pronoms personnels /A^^ llies rem-
placent quelquefois le pronom possessif de la
troisième personne. Ex. loui^a-se-lhe a genero^
sidade^ on loue sa générosi|}é, au lieu de louvoi'
se a sua generosidade.
y. On supprime rartîcle des pronoms pos-
sessifs absolus devant les noms de parenté et
de dignité. Ex. nveupcdy mon père ; nossa mcùy
notre mère; ^vosso rei^ votre roi; suq^mojes^
tade, sa majesté.
YI. On ne peut pas employer les pronoms
possessifs relatifs comme régimes d'une pré-
position ou d'un verl;^ ; on se sert à leur place
des pronoms possessifs absolus^ en sous-entenr
dant le substantif. Ex. cette fleur n'est pas de
mon jardin , mais du tien^ estaflor nâo he do
meu jardim ^ he do teu , en sous-entendant le
substantif yoTâ^i/n. On ne pourrait pas dire ke
de meu,
VU. Les pronoms possessifs absolus s'em-
bJB LA SYNTAXS. 2G^
ploient souvent sans substantif dans des phra-^
ses où Ton emploie en français les pronoms pos-
sessifs relatifs. Ex. fazer das suas , faire des
siennes; tomârào-lhe o se» y on lui a pris le sien
(son bien). Os seus nâo o amâo , les siens ne'
Taiment pas.
VIII. Comme les pronoms personnels de la
seconde personne, qui se trouvent dans la
phrase française, s0nt remplacés dans la phrase
portugaise par les pronoms correspondans de
la troisième personne , il faut également rem-
placer les pronoms possessifs de la seconde
personne par ceux de la troisième personne.
Ex. ce que je vous dis est vrai, o que Ihedigohe
verdade; je le dirai à votre père, eu o direia
seupaL
IX. Dans ces expressions , un de ces hom-
mes y aucun de ces hommes y qui que ce soit de
ces hommes^ on peut suivre la construction
française, ciAivehum destes homens^ nenhwn
destes hontens y qualquer destes homens: mais
quelquefois pour leur donner plus de force,
on transporte le pronom démonstratif après le
substantif qu*on fait accorder avec le pronom
indéfini , et Ton dit hum homem destesy ne-
nhum homem destes y qualquer homem destes^
^ i8
X. Le pronom idaiâf ca^4f ne pmt sV
ployer q^ loracfaii est suÎTi (^'n» Mifastanûf
avec lequd on puifi&e le faire accovder, Ex. ir
ceo cugo soccorro nunea falta y le ciel dont W
seooto» ne manque jamais ; « pessea aga bel-^
leza Q encanta y la personne dont le heattté f en^
cbanle; Fedro^ de ra^ casa euvenkoy Pierre
de cliez qui |e viens. Cujq équivaut à do quai y
duquel; cujay de laquelle f ^tf^^y o^y <fe9-
quels ^ desquelles. Cufû, a, préeédéft d*un svh-
stSifUix au plij^riel^ équi;i^attit à des j das qmei^
desquels^ de&queUes^dettt : Ex. OsAomens ^ujo^
nedoTy es hommes dont le couragf.
XL Les pronoms» «A et ^:^ qui ,. e» ^aneais ^
tiennent Keja de^^ pronoBois peirseiïn^ de la
troisiètne personne,, ou des pronoms* dëoiow
stratife, précédé^ des prépcKsitkm&d^rou or, se
rendent e» portugais par les pronoms» perso»-
meis eu démonstratifs ausiqi^ls Hs sent équi>
Tdlens^ précédés de I;^ prépo^ion quç éer-
mande le yerbe. Ex. aqmUes^ q^é'd^sprez&o a
soieneia nâm eonhecem o wxlov delfa^ ceu^t qui
méprisent la scienee ne» connaissent pas la Ta-
leur(n^otà mot la valeur dW/e^); dai-lie dijfsoy,
donnez-hit-en ( mol à mot de- cei«);.uâQ' pensa
nissoy il ny pense pas (mot à mot à eela^
IQuancî' le pronom en peut se tofarner par
9pielqueS'Uns , qiiehjnûs-unes , il* se rend pdr a/-
gunsy afgamas.Ex^psLtitii ces tableaux, il y en
« *dé bons , entre estes quadros , lia alguns boîis.
Souvent aussi les pronoms en et y ne se
irenâent pas en portugais. Ex. de tous les ou-
vrages d'esprit , il ny en a pas qui soient saris
défauts, de todas as obras de en^^enkoj fie-
nktima ha que ruiv tenha seu defelto. Si tu en
Yevûi , prends-en , te queres dMo , toma^
XII. 'tes pronoms o«, â*m^ par oh, qui en
français 'tiettntffit lieu d'un pfoïiom relatif
prëcédé.d'nnepr^osition, se reiTdont en por-
tugais' par le pronom relatif aTiq«el ils équiva-
lent , précédé ^e la préposition que demande
}evefbe» Ex. apprenez à éviter les fautes où
je suis tonibé, apretida V. M^ a epftar os er-
nos em qiœ caïd (mot à mot dans lesquelles ).
La bonne éducation est ki source d où dépend
la félicité des peuples , a boa educaçào he a orl-
gem de que d^^nde afelicldade dos povos (mot
à mot de laquelle )•
XlfL Le pronom indéterminé on se rend en
portugais de plusieurs manières.
I* En mettant le verbe qui l'accompagne à
la troisième personne du pluriel. Ex. j'empê-
3|2 DE LA SYNTAXE.
chei^ai qn'on ne vous trompe^ impedirei que
vos nâo enganem.
2<» Par le pronom se. Ex. ce qu on donne
aux méchant est toujours perdu , aquUlo que
se dà aos perversos lie scmpre pèrdido^
3^ En mettant, le verbe qui laccompagne
sous la forme pronominale, et en le faisant
accorder avec le substantif suivant. Ex. on ap*
prend plus facilement les choses que l'on conir
prend ^ que celles que Ton ne comprend pas,
aprendem-se coin mais facilidade as causas qite
se comprehendem ^ do que aquellas que se nâe
comprekendem^C est comme s'il y- avait les chtk'
ses qui se comprennent s* apprennent y etc.
Remarque. Il ne faut pas oublier qu'on ne
peut pas commencer une phrase par le pronom
se; on le met à la suite du prenîier mot. Ex.
on dit, diz-se*
CHAPITRE V.
SYNTAXE DES VERBES.
[. De remploi des verbes ser et estar..
Les deux verbes ser et estar signifient être;
mais ils ne s'emploient pas indifféremment l'un
pour lautre. Ser s'emploie pour exprimer les
qualités habituelles e| permanentes de lame ou
du corps; estoi*^ pour expiimer tout ce qui
n*est qu'accidentel ou passager^
EXEMPLES.
Eu sou Portuguez^ je suis Portugais,
Elle he grande^ il est grand.
Estou cm Portugal^ je suis en Portugal.
Elle esta alto y il est élevé.
Il y a des expressions dont le sens est tout -
à-fait différent, selon qu on se sert de ser on
de estar, Ex. elle he bom^ il est bon; elle esta
bom , il est bien portant.
Le verbe ser^ joint au participe passif, sert
à former les verbes passifs; le verbe estar ^ joint
au participe actif, sert à former im verbe actif
qui exprime une situation, ou une manière
d'être passagère. Ex. eston escrevendo , je suis
écrivant, je suis à écrire, j écris; estai^a cscre-
vendoj jetais à écrire, j'écrivais, etc.
Etre y signifiant appartenir y s'exprime par
ser y et la préposition à qui raccompagne se
rend par de. Ex. à qui est cette jnaison ? elle
est à Pierre ; dequem he esta casa ? hede Pediv.
Estar y suivi de la préposition para^ se rend
en frajiçaîs par être sur le point de. Ex. estou
para sahir j je suis sur le point de sortir, je
vais sortir; eâêm»a para*momer^ j'élai&Mr le
point de mourir, jaHais monrir*
Le Terbe impersonnel cest^ qui ne se conju*
gue en français qu*à la troisième personne
tant du singulier que du pluriel , n'est point
impersonnel en portugais.
C'esLmoi, s'exprime' par en mû oU'MW mi.
Cesjt .tQÎ , tti es ou es m,
Cest lui y elle he ou he elle.
C'est udU8 1 f^ôs soiitof ou somQS n6f$
C'est vous t ttôs sois ou sois v&s.
Ce sont eux , .^Iks $€io ou .sâo êifts»
•
et ainsi 4e suite dans les autres temps : c^était
mqi, era eu; ce sera moi y serei eu^ etc. Ce se*
rakt une faute d.e dire, lie eu^he nos ,eijc.
Le pranom démonstratif o?, qui en frai^çaîs
précède le rerbe être employé impersonnelle-
ment, ne se rend pas ordinairement en portit'^
gais. £x. c'est uu homme instruit, he hum ho^
mfim douto i ce sont d'honnêtes gens, he
gente honrada. Cependant on Texprimerait si
op Tp^ilait désigner expressément un objet. "Ex*
c'est 14 le ppinty este he o ponto^ est*ce là la
récompense Je mes semçes.'^ he esta a recom^
pensa dos meus serviços ?
{I*. If^; Pèn^plçi (tes verbes xisii ei BtikVfiA.
Les Tcpbes ifir et hapevy atoir , servent l'un
et l'autre eon\iti€ auxiliaire^ pour la conjugai-
son des irerbes actifs ; mius ter est celui dont
on se- sert le plus ordinairement. Haver n'est
guère usité qu*à rinSnitif pour la formation
du prétérit, et au participe pour la formation
du passé du participe actif. Ex, hai^er jcunadoj
avoir aimé f hnvenâo amado , ayant aimé.
Le principal usage d<i) verbe katfer est de se
joindfe^ <jbns tous 'les itemps et toutes les per-
sonnes, à Vinfinitif des verbe^ précédé de la
pr^osition de y pom* exprima l'obligation de
faire vne chose, comme 9ous eixiployons en
français le verbe dei^oir^ ou m*oir P intention*
BXEMPLSS.
Hei defallary je dois parler.
Haçia defallary je devais parler.
MouPfi defallar^ je dus parler,
Haverei de Jallary je devrai parler, etc., ele#
!P s'enj^ploie ^ssi sous l^ fgn^ie pronominale
dans le jx^ëxx^p sen^* Ex. ha de se ir^ i) faut aller,
on do^t all^r j has^ia-se de notary il fi^llji^it j:e-
marquer,, pi^ devait remarcjuer^ on au^rait rer
n;iar.qtté.
2l6 DE LA SYNTAXE.
Au présent et h l'imparfait, on supprime or-
dinairement la préposition de^ et Ton trans-
porte l'auxiliaire après le verbe palors kav/a,
lia\^ia^y Aauîaj etc., se changent en /tia, /uas^
hia y /lia/nos , hiels , hiâo ; havenios en hemos- ,
et hai^eis en heis. On dit ir-se hia , on irait ; W-
lo hiào ^ on le verrait ; Hotar-se hia , il . fallait
remarquer^ etc. Le verbe Sfir est le seul qui
n'admette pas cette transposition : il faut dire
hei de ser^h^wia de ser, ei non ser^heiy ser hia.
Le verbe hauer s'emploie seul impersonnel-
lement pour exprimer Timpersonnel français il
^fl.Ex. il y a long-temps, ha muito tempo; il
y avait long-temps, hai^ia muito tempo 'y hoiiue
hamensy il y eut des hommes.
IIL Régime des verbes.
Les verbes portugais ont , en général, le
même régime direct et le même régime indirect
que les verbes français auxquels ils correspon-
dent. Le régime direct n'est précé'dé d'aacune
préposition; et le régime indirect est précède
d'une préposition, qui est la même dans le»
deux langues, sauf quelques exceptions que
l'usage apprendra. Ex. faimè la vertu, amo
a viîfnde; je demande cette faveur, peço
cstejavor; je donnerai mon livre à son frère ,
BB LA SYNTAXB. 21^
darei o meu livra a ^cu irmao; ce prince est
aimé de ses sujets, este principe he atnado dos
seus vassàllos;]t\\s pitié de ses nialtieurs, com-
padeci-mc das suas desgraças.
Il faut remarquer cependant gu'en portu-
gais on peut mettre )a préposition a devant 1er
i^girae direct , lorsque ce régime est un sub*^
stantirde chose animée; et cela doit toujours
se faire lorsqu'iUy a dans la phrase quelque in-
version qui occasîmie une amphibologie. £x»
wno Deos ou amo a Duos , j'aime Dieu ; elle '
eonhece meu pai ou a meu paiy il connaît mon
père ; aos Mom^os expulsârâo os Hespanhoes ,
les Espagnols chassèrent les Maures. La con-
struction portugaise permettant , comme on le
voit dans le dernier exemple, de commencer
la phrase par le régime, et de mettre le sujet
après le verbe , on ne pourrait pas distinguer le
SHJet du régime, si Ton ne faisait pas précé-
•der œlui-ci de la préposition a.
Les verbes suivans veulent après eux une
prépositîoTi différente de celte qui les accom-
pagne en français.
!• Les verbes qui expriment le mouvement
veulent après eux la préposition a on para. Ex.
4:hegkeia Françà ha vinte annos^ il y a vingt
a 1 8 ]>B L A ST9TAXE.
ans que je suis venu en France ; irei d ^nmrîm
ou para a America y j'irai en Amérique.
a^ Les verbes. qui expriment une situation ,
sans idée de mouvement, prennentaprèseuxles
prépositions em\ ou no yna( combinées avec
ravticle). Ex. fistou em Pariz^ je suis à Paris ;
elle estapa na igrefa, il était à Féiglise; men ir-
mâo wveno caaipoj mon frère viftà la cam-
pagne.
3** Lcverbe esquecer^se, oublier,' veut après
lui la préposition de, "Ex. esquece-^e de seus
tgimigos j il oublie ses amis.
4** Le verbe dignar-se s'emploie avec ou s«is
3a préposition de. On. dit également digme^se
Jazer-lheeste fauory ou digne se defazer Ike
^estejavor^ daignes lui accorder cette grâce.
5** Les yerhes pensar^ cogitary cuidary pen«
«er^ prennent 1(1 préposition enu "Esl* pertso nissoy
jY p^nse; cuido em on de meus négocias j^^e
pense à mes affaires.
On rencontre aussi, quelquefois le y^sibitfpl^
loTy parler, avec la préposition <^/7i;:mais il
est mieux d'employer la préposition de. Ex. eu
Ihe fodlarei nisso ou disso , je lui en parlerai.
6** Le verbe ^jy9^mr, espérer^ suivi d'uain-
fiiùtif^jH^end la pjréposiùon âfe. £x.;J'e5pèr4ejae-*
TtE *Dk iSTNl^AXS. ait)
avenir cteamiA-, ojper» iktomar a .meuthan. Otv
dit iégaloMiint'et'xmeuK , ^sperotannar^ €tjc.
IV. De remploi des modes et des temps dès
'Q)erhes,
L emploi des modes et des temps des var))es
est le même dans la laixgue povlugaise que^dan^
la langue française^ sauf quelques différeacaft
^ont nous allons parlée , , .,
j? En français, on s^e sert bi^n |)lus,(«)0u-
vent du prétérit indéfini que du prétérit d^é^
fini^ en portugais, au contraire, on ^ iS^it
pise&que toujours du prétérit défini^ et rare*
^ment du . prétérit indéfini. Il serait impossiUlei
de donner une règle fixe, pour l'emploi .4e ces
deux t^enjps^ mais.pji ,p^uJt ^reniaçguer qu'ea
général le prétérit indéfini., n^e senfploie que
^çurnd 1er tenipse^t, indéterminé. Ex, veçehi^ta
manhaiha çisitéjL^ s^fi^paijÀWi reçu.ç^.jnMÙfi la
visite de son père^ pieu irniâatam iHojfi^ fnuUo^
mon ifrère a beaucoup TQjrsgé,
PL"* 'Les. Portugais n'pnt point de,t€H|ups.cai?r
respondant au prétérit antérieur fraj^çaiçySw-
pie ou 'corapaose, car quoiquils.;^ui^sent tra-
àuirerjjuandfm eufinif^v quando tive acabado^
f^^uandJ'sùA eu /ùUj^r ^^itando Jugera acabada^
.xp.
320 DB hX STITTÀXfi.
ces deux façons de parler, qui ne sont autre
chose que le prétérit défini et le plusquepar£ût|
précédés de la conjonction, ne rendent pas exac-
tement la nuance de Texpression française; mais
dans ce cas ils se servent avec élégance de Tin-
finitif ou du participe, de la manière suivante :
quand j*ai eu ou quand j*eus eu dîné , tendo ou
hapendo eujantàdooix depoisdeeu terjantado;
quand tu as eu ou quand tu eus dîné , tendo
tu jantado ou dépôts tu teres jantado , et ainsi
de suite en changeant les pronoms selon le»
personnes , et en conjuguant Finfinitif.
3^ Le conditionnel portugais, qui est sein-
blable au plusqueparfait, s'emploie pour expri-
mer le désir ; c'est à proprement parier l'optatif:
quizera eu que se acabasse a guerra , je souhai-
terais que la guerre finît.
4"* Lorsque le verbe est en français à l'im-
parfait ou au plusqueparfait de l'indicatif, pré-
cédé de ^1 conditionnel, ou à l'un des temps du
conditionnel, précédé de quand ou de toute
autre conjonction, il se met en portugais à l'im-
parfpit ou au plusqueparfait du subjonctif. Ex.
j'irais avec tous, si je pouvais, eu iria comi^osco^
se pudesee; je vous aurais déjà écrit, si j'avais
su où vous é>ieZ| eu i^os teria jd esctiiOy se ti*
\
t
SE T. A SYNTAXE. 22 1
i/era ou twesse sabido onde estai^eis; quand cela
serait , quando assùn fosse,
5* Le verbe, qui est en français à l'indicatif,
au présent après si conditionnel, ou au futur
après quand ou toute autre conjonction, se
met ordinairement, en portugais, au futur du
subjonctif. Ex. demain si j ai le temps, à man-
han se tiper tempo ; aussitôt que mon frère vien-
dra, logo que meu irmâo vier, ou venha.
& Le participe passif joint aux temps du
verbeaVo/r, pour former les temps composés
des verbes actifs, neutres et pronominaux^ est
toujours invariable en portugais. Ex. o Iwro
que tenho comprado , le livre que j'ai acheté ; as
casa^ que tenho comprado y les maisons que
j*ai achetées ; elle est tombée, ella tem cahidô;
nous nous sommes souvenus, nés nos temos
lembrado ou temos^nos lembrado,
7» Les participes actifs et passifs s'emploient,
conune en français, d'une manière absolue;
mais, en portugais, il faut mettre le participe
avant le substantif. Ex. ses larmes essuyées , il
retourna chez lui , enxugadas as lagrimaSy
tornou a sua casa ; le devoir m'obligeant à par-
ler , je parierai , obrigando-me o dever afallar^
fallareL
fois en français le participe actif ^ ne se lOQd
point en portugais. Ex. en parlant aiiui, il ne
'laraiot nen^fallando assim^ imo Pemenaeia; en<
dormant, dormindo. - .
g^ Eh interrogeant o» place en portugais le
pronom personiiel après le yerbe, comme en
français, mais cm peut employer le yéii)e s«tii}'
suivi du point dïnterFOgatton. Ex. Souho em^
ma sontoP-eangé^jt? Duvldarâô? dov^teromlr-
3&? Dm^idorse? doute^^on ^ <
CHAPITRE YI.
SYNTAXE DES ADVItABKS^.
L. ^uand; detix.. en ptuaieuss. adveil^star^-
minés en mtent^y ae trouvent: de siûte, os n^r
-^OB^erve la. finale i»eni^ <|ii au dermer, on la
supprime aux autres. £x. dhJidUm brepm, j»* .
hiaeékganêematae^ il parla brièvement, saT^m*
ment. et éléganment.
IL La préposition de^ qui suit e|i fn^neais
tes adverbe» de' quantité > ne'St'exprime pas en
portug^; et les adverbes muik>^ beaucoup;
potêco^'f&a^^umiêkj combien, ust.Aml^^lanl',
deviennent des a<yeci»& qui saecordetit. en
genre et en nombre avec le substantif snivimt»^
BE X& SYNTAXE.
a2»3
EXEMPLES.
Beaucoup de vin , mnito i^inho.
' Bien des fois, muitas i^ezes^
Combien de temps? quanto tempa?
Peu de monde , pouca gente*.
Il gagne plus d'argent, elle ganka mais dir
Jèkeiro.
* Il a moins de peine ^ elle tem menos trabàlho.
Après /umt pouco ^ un peu , la- préposition
de s'exprime ^ ce qui n empêche 1^2^ hum pouca
de s aecorder^vec le substantif suivant.
EXEMPLES.
Hitn poue<y de pâo y Mn-pea de pain.
Huma pouca de carne ^ un peu de viande.
Huns^ poucos de soldadosj un petit- nombre
èé soldsits,
iHiimias poueas de cidades^ un> petit 'nombre
de vill«s.
Ili. Quelques- adVerbès peuvent devenir des
subëtsintifS; et prendre lar^de ; eelac arrive quel-
quef0is[ ett français y mais plus rarement qu'en
portugais.
Ù'cdmo-euMe fUreiy je vous dirai le com-
meint.
EïUérecebehumtanU) pordiay il reçoit 'tant
par jour..
aa4 ^S ^A STNTAXS,
C^ miUio que Ihe deuo , les grandes obliga-
tions que je lui ai.
Isso lie o mais que Ihe pûsso dizevy cest Te
plus que je puisse vous dire.
He o menas qiie pode fazer y c'esi le m(Mn&
que vous puissiez £iire.
Il est bon de remarquer dans ces deux der*
niers^ exemples que le verbe ^ qui est au sub-
jonctif dans le français^ se met à L'indicatif ei>
portugais.
IV. Tâoettauto sigmfient 5«, aussi, tant y
autant et tellement^
Tào s'emploie avec les adjectifs^ les parti-
dpes et les adverbe^; tante avec les substantifs
et les verbes.
Le qtWj qui suit en français les adverbes si^
oifssiy tant, Mitant et tellement y, se rend en por-
tugais par quâoy quanta y como et que. On trou-
vwa dans les remarques diverses, qioi sont à la
fin de la grammaire, des exemples qui appren»
dront daus quel cas on doit le rendre par l'u»
ou l'autre de ces mots.
V. Ne,.^ que se rend en portugais par nâo.,.^
senào.'Fûi. il ne fait que jouer, nâo Jaz senM
jogar; il ne fait que parler, /.^o fnz senâo
fallar. *
VI. La négation ^o^ » qui accompagne pres-
que toujours en fiançais la négation ne y ne
s'exprime pas en portugais, et ne se rend par
¥iâo. Ex. je ne veux pas le Eure , eu nâo quero
fazê-Io; il ne Tiendra pas, elle fmo i^ird.
Dans la réponse à une interrogation , on ne
se contente pas de Vaffirmatîve ou delà négative
simple, on répète le verbe de la demande. Ex.
aimez-vous à tous promener? Oui, monsieur^
r
OH non, monsieur. Costa V* Mce, de passear?
gosto sim senior y ou nâo gosto ; est*ce v?fii ?
Ae verdade? oui ou non, ke on nâo Ae.
Souvent aussi or se sçit simplement de noifa
dans )a réponse négative. Ex. quer F, Mc&, çir
commigo? nada^ voulez-vous venir avec moi?
'non.
En portugais, de même qu'en finnçais, it
peut se trouver deux négations dans la même
phrase. Ex. îsso nâo he nada^ ce n est rien ; nâo
ha ninguem , il n'y a personne-
La négation, qui suit en fiançais le verbo
doute? y ne se rend point en portugais. Ex. je
ne doute pas quil ne rx^m^^^nâp.d^ifido qu^
penka.
CHAPITRÉ vu:
STHTAXE SES PJlé?OS]LTXOAS«..
I. ÏA préposition. i&. s'emploie uèséieg»»-
Bient d'.iiiie manière particulièrerdanfr les pina^
«es taUet que les stûvanCes :
SSBMPUBSé
Jcanm$ dé af/Udo etumgàreias lagrimas , ^
maïs je né^sÀïterat mes. lacraes, tant je sins
affligé.
Eu nâo pade fallâr de asstuùido ^ je nepns
parler de saisissement.
O diaio do homemj le cliable d*faoninie:*'
A. pobre da midhèry là pauvre femme.
O. çelhaeà denneu^fMà^ mon coqulnde.fiiB'r
II. La préposition por signifie pour et pan
ISiX^por màr'Ct'por terhi^ par mer et par terre;
•kt parJsso^ c'est pour cela.
IHi La.prépôsitiàn</ians sigrafie/égaleBicii^
gour.^Eji. iss.0 hepmra elle^ cela est pmir ïxèl
Ces deux. prépositions se placent devant les
verbes à l'infinilît\ mais elles nV>m point alors
li^niânie sign^éation^; /Mtm signiie peur^ et
^/*, parce que.
EXEMPLES.
JSuasjogâo para ganhareni, a autrospor g^nr
Màrejm^ les uns joveot pour gagner, et les au-
tres ^ parce qu'ik gagnent ou qu*ils ont gagne.
Elles nâo cedôrâo par serem Jracos ou par
fracos (en supprimant, le vesbe), ils ne cédèrent
pas par lâcheté.
IV. Pam entre deux noms de nombre se
rend en. français par à. £x. hum homem de qua-
t'enta para cincoentaannosj un-homme de qua-
rante à cinquante ans.
Cette préposition remplace encore la prépo->-
sition à, quand on désigne le but d'une action.
£x. l'adversité sert à éprouver la patience^, a
adversidade serve para experimentar a paeien^-
cia; il est prêt à obéir^ estaprompto para obe^
d(K»f^
y«.Xpi^)ie lapfép9^tion à se trouve entr^
4^ux.Yj^idt>^a^ Qt, (jpvW peut> sans changi^r Iç
sens de la« phrase, ajc^ter les mot^ quelque
chose ^ elbî se. rund-.en portugaiia par.ç^^.,£x.
j'sô, à faire, tenbaqu^ fajser;'}^^ trouve à redire»
aeho, que^dizen.
Si) dans ce cas, il y a un adverbe joint, au
verbe, la préposition à se rendra ip^iv que ou
par a, Ex. il n a rien à faire, nâa temnada que
fazer ou a fazer; j'ai beaucoup à espérer,
tenhomnito que ejperctt<9n a esperari
aaS DB LA STNTAJCE.
CHAPITRE VIII.
^STNTAXB DES CONJONCTIONS.
,1. On suppr^ne .souTent^ en portugais, la
conjonction qiie dans les différens temps du
subjonctif. Ex. nao se Ihe deve negar a gloria
que a justlça exige Vie &eja conservada , on ne
doit pas lui refuser la gloire gue la justice exige
qu*on lui conserve.
IL Au lieu d'eiuployer les conjoncdons
aiiujLa que^ quoique^ por que^ parce que ^ pois
^ue^^ puisque; como , cpqinie^ an se sert élé-
gamment du participe accompagné du pi^onom
fpQr&onnéU
EXEMPLES.
Nâo me admiro de o vertaopouco instruddo^
fiendo elle iâo pregmçoso^ je ne m'étonne pas
de le voir si peu instruit, puisqu'il est si pares-
seux; mot^ mot, lui étant si paresseux,
Nunca nie respondeoy tendo-lhe eu escrito
muitas vezes , il ne m^a jamais répondu , quoi*
que je lui aie écrit plusieurs fois ; mot à mot ,
ptoi lui ayant éfidt,
.CHAPITRE IX:
P^ LA CONSTHUCTION.
Quoique la construction^ c'esn-à-dire Tar-
, DB LA, STNTAXB« 22g
rangement des mots dans le discours , soit plus
libre dans la langue portugaise que dans la
langue française, elle a néanmoins^ dans lelan*
gage ordinaire, beaucoup de conformité avec la
constructioB française; ce n*est que dans le
style élevé, et surtout dans la poésie, qu'elle
s'en éloigne davantage , et devient à-peu-près
srrbitraire. Il n'y a que l'usage et la lecture des
bons auteurs, qui, en guidant dans le choix des
expressions, puissent apprendre à les ranger
dans Tordre convenable ; c est pourquoi nous
ne donnerons ici aucune règle à cet égard* On
trouvera dans les règles de syntaxe qui précè-
dent, et dans les remarques qui accompagnent
le cours de thèmes qui fait suite à cette gram-
maire, tout ce quil est indispensable desavoir
pour bien traduire le français éjs portugais, et
le portugais en finançais ; mais c'est dans les ou-
vrages de Camôes, de Ferreira, de Sa de Me-
nezes , de Quebedo , de Corte-real , de Pereira
de Castro, de Jean de Barros, de Lucena,de
Louis de Souza, de Vieyra, de Freire d'Andrade,
du comte da Ericeira et deH autres grands maî-
tres de la littérature portugaise, quil faut ap-
prendre à connaître le vrai génie de cette
langue.
v»'tt.«^^. v%>^%<%^ % % ^ ^t » > A <'^>»»4»Mr»i* v«(*^%<%
««^«■•«m.
r
DE JLÔBXHOGRAIWiË , DEtLA BQOKfîT&A-
TION ET 1MJ LA ipiWËODffî.
ÇHA^PITIIE PREMDeR.
ORTHOGRAPHE BT PONCTirA.TIO?r.
' \^àHhogtaphe tet la • ihdTiîére d'écrire
mots: dune langue, coAfonnéliietil à IHisag^
reçu éx adopte par lesitt!<»ll*i«rs*eï*rftams.
♦Quelques difficultés que pt^ésente^la- lirti^e
françahe dans soU oi*th(ygTaphe , ^s ëilfieul^'
tés sont aplanies par Tautorité «l'un usirge c^on^
stant et Uiiifonnel il s en faut de beauebnp'^tte
la longue portugaise jouisse du même ât¥»n-
tage; lonhographc en ' est si peu - fixe ',daHs
récriture et mèriie dans les Irvtes', qneii^^stQi»
^éritab^ê chaos pour les étrangers rttoirsaHons
en indiquisr les variations les plus ordtnirfres.
• x^ Les Voyelles nasales Ikt^&Oy 6e ^ peuvent
se représenter de detix ou trois inantèlN^s^
uofez première partie, page 5.
'TSà^^Leâ lettres €, £:et'^ sontxjudquefoistm-
'pioyees ruDC^pour. i'tmttre, Ex. aeeado.'Oia' as-t
seado , sçtpalo i ou çapnto. -
.3^ La ]£ttre.A) oommeoçaot un. mot ou une
syllabe, est souvent supprimée. Ex. Aum oiKrim.
4'' JLes lettres 4 et *«sôii| souvent employées
l'une «pour lautre^ l£A.ni^ax^}xmeza.
• ;'S^ Les I^ti!es «et j^sont ^souTcnt employées
l'jiim pouF ratitre.;£xv/'ai;7 ^2^', ou/^a/j /riar.
6*« Il y a des m<H;s. qu'on ttouve écrits tan-
tôt avec .^A,. et tantôt avec jr; d'autres tant^
aveç/»4^iet tantôt aTecyi
7" La .'idipbtboonUe o£ remplace rd^ns cer? ,
laiiis inot& U dipbtlKli^gue ou^ Cx^ ouro ou oim.
m
..8 -*'£ilfin:, lefi uasadopteitt Je;redoj^blemeiit
des consonnes d'après le même principe .qui
«ôsie'enininçaîs^^etdlaiilre^'le banuissepiten-
tifinement.
;;Quand. un mot . ^|ui teimÂne upe %ae est
tnop'long. pourvy entrer, en > <e.qlier, on le di-
visa eD«deift3L. parties ,. dont la, seconde se traps*
povte. à la ligne #ui?apte en employant le trait-
d'union, comme cela «e .pratic^ue en français.
. Alors y. pou^ ne. pas séparer les lettres qui pp-
-patitennent à une m^tne syllabe^ il faut faiçe
attention aux règUss suivantes :•
i« Dan» les mots composés > la sëparaiion
doit ayoir lieu au point de la réunion des* par-
ties i|uiles composent» £x. etescompor^décom-'
poser ) se séparera ainsi : des^iom^pôr^ en non
de'9Com-por.
st® Les voyelles fuLsont réunies pour for-;
mer une voyelle composée ou une diphthon-
gue ne peuvent pas se séparer; elles appartiens
nent à la première syllabe. £x. douradoy doré,
se séparera ainsi i dou-ra'do , et non do^u-ni'
d(y. Mais lorsque des voyelles sont de suite sans
former de voyelle composée ni dediplithonguCi
elles peuvent se séparer. Ex. co-o-pe-rar^
3"* Les consonnes simples ^le peuvent pas se
séparer de la voyelle qui les suit* Ex, de^se-jar^
H-man
4° Lorsqu'il y a deux ou pluàeurs consonnes
de suite, elles peuvent se séparer; la première
appartient à la première syllabe, les autres ap-
partiennentà la«econde. 'Ex.* per^pen-di-cu-lar ^
irKom-pre-hen-si'i^l; mais les consonnes byC^
dj/^ffyPy tj suivies de /, «, r; et c,/>, /, »,
suivies de A, sont inséparables, et se réunis*
sent à la voyelle suivante avec laquelle elles for*
ment syllabe. Ex* de-bu-lhoTy pe^nh^r^ se^nÂor^
/Aa-'oo y pAi'liysO'phôf cAa-péo^
ORTHOGRAPHB. 233
Les accens sont des signes orthographiques
^ui se mettent sur des syllabes longues. Il y a
en portugais deux accens, sayoir :
i** L'accent aigu qui se met sur les syllabes
dont le son est très ouvert. Ex. gâsto , je goûte,
-amâra^ j'aimerais; 9ede^ siège.
2^ L'aocent circonflexe qui se met sur les
syllabes dont le son est plus long et moins ou-
vert. Ex. gostOy le. goût ; séde^ soif. Les anciens
lui substituaient l'accent grave.
Les accens servent à distinguer des mots
semblables dont la signification est différente ^
et c'est Faocent aiigu dont l'usage est le plus or-
<linaii«. Cet accent ou le circonflexe se met
aussi sur les voyelles finales dej mots, lors-
qu'on doit appuyer dessus dans la pronon-
-ciatîcHi.
Le titre ("), que les Portugais appellent til^
est un petit signe qui se met sur une voyelle
pour la rendre nasale. Il servait aussi autre-
fois à marquer la suppression de Xm ou de
\n. On, écrivait quelquefois coihunhâoy Ma-
Hana , au lieu de eommunhâo , Marianna ; ht y
convëy au lieu de bem, com^in ; mais ces ma-
nières d'écrire ne sont plus en usage. Il est
aussi signe d'abréviation, Ex. q pour fue.
20
lia ponctuation est Faiit daiMUc|oar .dâii&ire'
ciitiire, p^rd^s signesT«çoS)JaprapfUEtioiiidfs
pauses que Ion-doit faire en parlant. _
Les signes de poncitiiation sontla rirgulê (,\
k point et virgule (;)9>les deux, points (%)t k
poii\t ( . ), le poini d^intarrogatâon ( f)^ eft le
point d'exclamation (/)•' Wur. uaageesft le
même en portugais qu'an français^
CHAPITRE II:
, fROSODJUB.
Ce qui a été dit- dans k pMaaièaeparàB^de
cette gAimmasre sur la pranoucîaÂon dea lai*
tt^ ^ soit toyeltes , sois eonsonnes^suffit pevr
connaître la prononeiatioii^ y mais cela ne aoéBt
pas p<>iir bien lire, 'û faut encofe ocfonaitre )a
prosodie , o*est-à-dire la manière de prowMcer
régulièrement chaque syllabe , en lui^onaant
Faocent et la' quantité contemables.
ARTICLE PREMIER.
On entend par hcmut les diiEsréBSe& iofler
xions de iroix qm se font sensîc: dans» I9 -pn^
noneiatipii^ des mots; d'une tangue; eette es-
pèce de modulatie» dans le diseoiurs,. pastkuk
lBiitei<ih^qtief>sky»yConstitV:^Y accent national.
L'àoéent natiopal ée règlo sur la prononda^
ttoiy descpersonties qui sont neèS'dansrendroit
oi| un« langue se parle le mieux, et qui ontTëcu
dâtis le gf and monde.
te» inflexions de la voix varient suivanr fai
tiatiire des* syllabes. Dans toutes les langue:»^
fl y a des syllabes sur lesquelles le ton doit être
élevé ; c'est ce qu'on appelle Yaccent aiguy
d'autres sur lesqu,elles il doit (être abaissé ; c'est
ce qu'on appelle Yaccent gra^^e ; et d'autres en-
fin sur lesquelles le ton doit être élevé d'abord,
et ensuite abaissé: c'est ce* qu'on appelle Yac^
eènt circonflexe.
Dans phisieuîHs- langues anciennes , ces trois
atcoens-sofit ma^ués par dçs signes dans l'écri-'
tili^;- mais dans la langue portugaise et dans la
plaipart'dès langues modernes , on n'en fait pas
usage ; et il n'y a que l'habitude qui puisse ap-
pfenj^reà donReràchaqu^e syllabe l'accent con-
venable.
n nje^faut pas croire que, dans l'emploi qu'ils
ont ordinairement, les signes appelés accens,
dont nous avons parlé au chapitre de Y Ortho-
g^aphê^ servent à marquer les inflexions de la
itôk(:-c^M>til4e simples signes- orthographiques
236 AGCI^T.
destinés à marquer le son particulier de dbaqnè
voyelle plutôt que Tacoent prédominant des
mots. Ex. Dans*â/7u£ino,iis aimèrent, laccent
aigu sur Ya marque et la quantité de cette syl-
labe longue et le Heu de laccent prédominant
du mot; tandis que dans la plupart des mots il.
n'y a poiut d accent syllaljique écrit, et dans,
quelques-uns il n est pas plajcé' sur la Toyelle-
dominante.
ARTICLE U.
ê
*• DE t. A QtTANTITÉ.
La quantité expiime une émission de voi^
plus longue ou plus courte. La quantité diffère
de laccent, en ce qu'elle marque le plus ou te
moins de temps qui s'emploie à prOnonceruBe
syllabe, tandis que l'accent marque l'éleTatioii
ou l'abaissement de la voix.
Oh ne saurait faire trop d'attention à la quan-^
tité;car, outre qu'elle est nécessaire goMi^bi^n
prononcer^ la connaissance en est indUpensai>
ble pour la versification.
Il y a dans tous les mots polysyllabes nna
syllabe longue, ou pour mieux dire, plus lon^
gue cju'aucane autre; cette syllabe est ordiaai-
rement la dernière o» \v99aBk%ràtumBa»y et tpiA-
quefois rancépënolttème.
L Les mots terminés par «ne c€Misonne ont
la deniière sylVibe longue» Ex* carâlyJiMiàly,
pmnél^ civil j an^ôlj azu/^jaMmimjSomyjef'iim^
aiidr.colhér, seniir, tendz., ciutézy vemiz^ or-
rpZf arvabiizj etc., etc.
On en excepte :
I» Les adjectifs tenninés en vel^ tels qne
adminwely infallively etc., etc^^ qui ont la pé-
nultième longue.
v^ Les adjectifs àgil^ tiquçUity déhity lUfficHy
dâcilj dûctil^ esténl^fàcHyfértilyfossU^frâgily
JïUil ^ lidbU y igtwbil y iimnobil^ iiiddcil, inhdbil^
imiiily inverosimil ^ portdtilj util y çerosimily
versdtily volatil y votûbily qui ont la pénultième
longue.
3^ Toupies mots terminées en eniy qui ont la
pénultième longue, sauf armazémy desdénky
parabémy porêm (conjonction), vintêmy, aléiny
4»quêmy kéifky et tous ses composés., tels que
ta^ém, etc., quém^ néniy séniy trémy demy
lê/Hy témy véaiy, et leurs composés qui suivent
la règle générale.
4** Toutes les personnes des verbes terminées
en as y qji^i ont lapénultièm<i lqngu(t> >auf la
seoynde^ personne du futur àe totts1«s Yh^ëSf
et du présent de l'indicatif de dar et estktj qitî
«ÛT€Dt. la règle générale*
, &*" Toutes les p^:^Qniies des verbes tenAi--
nees e^ e^, qui om;>la pénultièine longues
6^ Toutes^ les personnes des verbes termi-
nées en eis, qui ont hk pénultième lèngite,
sauf les secondes peï^onnes du présedt et du
ftiCur^ qui suivent la règle générale.
. y"* Toutes les person«b6s des veebes tertni*
nées en mos. Celles de rimparffHtdetiiiâîcaH
'tîf «tf du subjonctif, . du pliisqiieparfsdt et du
<<x>T)di|iooBel j ont rantépénultièKie , et les au*
très la^ pénultième longue.
S^'Lesmots suivans &/i^('a/ (ville), consutet ses
eoitiposéSy assûcar^ al/ôfar^ àmbar^ César ^ née-
tarjmdrt)rrjUpi's<, qui ont la pénultième Ibngue.
9' bes noms patronimyques, tels que Da»
-minguêz^ Gonçâhez^ Femàhdâ'z^ etc^, qui^otijt*
la pénultième longue.' * ^
II, Les. motsî tèrmwiés par -une voyëBe ne
porâint poiw^ d^^ént ortt la.péniikièÉne'lon-
*giie.EfeJ^/«a, cdsa^ hosque^fime^ ftlho^ lU
projdeféndoytnbu^ etc.
On en excepte :
I® Tous les mot» terminés en i> qui ont' bi
•fi* ^itoas'left " flM p miâiifc . formés p^r le Am^
IpraieDl ide la*.fenBniai60i», tds que pntdmttk-
.. 5i'i9u>, kwmUùnOjsantîssimOj etc., qnioDtran»
tépéanlliàrafrlaiigue^
•3^ Bii&t;Ie9.BU>u«uitttD6 qiû obc Fanl^^
aoltième longue: reldn^aga, cdgadoy anênh
p^hagOieOomàgtix^âmagm^amàhmOy anâmato^
Imfiihy càimaycdnomesj escdnial0,\, pdmpan»^
timpano^ iégamaj eàntam yfuttara^ làpam-^ hir
fora, lûpaix>ypif€ax>^'pictux}yC^meray cdmanij
t4fnara ,. pàssaro , Là zaro , bârbaro ^ . cpnca^o ,
cénegOj trd/ego , corrego , jsôff^p, Pfic^g?> fi*
hgOy bdtegay cocegas, cocarfês^ çppzema^ in»
gremCy âspero^prosperoy mecdnico^ ecupwmcq^
cnti'cOjpoliticOj pdnicç^Aupudo, pàllldoy hor^
ridojprddigo^ lostima (s^hsi,) ^^ JerdiHpw^ trê-
figo^ andnimo^ pûtpito^ ydmifo j, deçrépîto ^
espirito^ débilo ^^altiloco^ pévola^Jrwolo^ b^né^
polo, malévolo ^ altisono ^ unispno, bdçoro^ ré-
mom^pdlvioray àrvore^siiccubo^ ineuboy yoçdbulo^
dngidOf réguloy opuscule^ çestibulo, trémulo^ pati^
hulo ^ thuribulo ^ thurifero^ cdmpiUo (subst.), me*
llifbM>i célèbre^ cenobitico^ equiQoco ^ parènthésisj
périmais ^ éxtoaiê^ etc.
" UL Lcerniots teraûnéa pflor les vaydleft n^'*
a4o . QUAHTITll,
sales àa et ^ , ou a/i ont la dernière sj^-
labe longue. Ex: liçâo^ occagiâo^ irfnàn^ mor
çân , e te. , ainsi que les pluriels en àeSy âes^ des.
On en excepte :
i**. Les troisièmes personnes des veriws, qui
ont la pénultième longue y sauf celle du futur
qui suit la règle générale.
^ Les motssuivans accc>fv2&>, béncâoy Es-
téifâOf/ràngâOy orégâoy ôrfâo^ orgâo^ ràiâo ,
sdtàoy qui ont la pénultième longue.
N. B, Les accens que nous venons d'em-
ployer dans cet article pour marquer la syllabe
dominante, ne s*écriyent en général que lors-
que cela est indispensable pour éviter l'am-
i)iguïté. • I
Remarque.
La syllabe qui est longue dans les adjectifs
masculins l'est aussi dans lès adjectifs féminins ,
et la syllabe qtii est longue dans les substan-
tifs et les adjectifs singuliers, Test aussi dans
les substantifs et les adjectifs pluriels. .
APPENDICE.
L DES ▲BRÉVIATIONS.
On employait autrefois beaucoup d'abrévia-
tions dans l'impression et dans récriture, elles
ABPSlfOICB. 341
ont été tout*à-fiiit prescrites des livres impri-
més; mais.il y ea a beaucoup qui se sont con*
serrées dans 1 écriture. Voici la table explicative
de celles qui se se rencontrent le plus fré^
quemment;
Anl.^
Antonio.
B.- "
Bento.
P.*
Domingos.
Pedro.
Fr.**
Francisco.
■
Bn.'*»
. Bernardo.
M.»
Manoel.
G.^
Gonsalves.
F."
Fernandez.
Seb."
Rodriguez.
Àebastiao.
Fr/»
Ferreira.
Mad.2
Madeira.
Per.»
Pereira.
S.'
Silva. ^
Cap.™ . -
Cons*'*
Capitao.
Consellieiro.
•
D/
Douter. .
Gen.*
•
General.
R.^°
Reverendo.
Rmo
Reverendissimo.
ài
04^ AWCSFSrieB.
s, ■* 'Sdittîséînie.
Dl.**' 'Ilhistrisshno.
Ex."* Excellentissimo.
S. Santo,
Sn/ Senhor.
S." Senhora.
T.*l Tenente.
Lx/ Lisboa.
S.** Santarem.
V/ F.- Villa Franca.
V. Mag.**' Vossa Magestade.
V. A. R, Vossa Alteza ReaL
V, Ex,' Vossa excellencîa^
V, S." Vossa senhoria.
V. M/* Vossa merce.
q. Que.
Q,™ Quem.
Q.*° Quando.
Q.*° Quanto.
M-'* Muito:
II. DES TITRES HOIÏORIFIQTTES^
L'emploi des titres honorifiques a élécléter-
miné par une ordonnance du roi du 29 janvier
1793, dont les dispositions doivent servir de
règle.
lie titre de^f^^^^a excellewsia se donne;
nt* %vni éam , -nux inôrquîs , atrt 'tîonites et
^ tous les grands dé ^Bortugsrt.
a** Aux nimistpes^et secrétaires d'état.
B» Jkax^f«ii«VÀ|iiies et aux^^ques*
4" Aux principaux de legUse palriér-
-«iiaie.
5* Aux preâideivs des cours -««rpTênies.
' &* Auxâtyspeeleni^ des-fitifinces. ^
-7* Aux ambassadeurs. ^
>8® *Auititi©©*«iisu
'9** Aux gouverneurs des armes, aux gftie*
rraux , et à lamiral de^ki 'ftMte'to*^ 6,.
i«<i* AoXiaapii»Ëra«s génémox^^aHsV^ tendue
11° Aux gentilshommes de''k^^kambt<e, m^
heateams gémémmt mt *amx^^mê^re$4e dlmip-
/_. »
iLe titre de f«0«ssfl;>f 0»i^Yn^*»e' <)«wiiet
<
gisiJidesse*
2"* Aux fMs et filles légidiites-^S'gEitnds llu
ly i^^isEJoffiderft de ta mais<Hi,da*rt^i^ de la
reine, des princes et des princesses; a'Uxgen-
JÔUb&mme&'iiB'hf «hambtevde^iiifflrrrs ^aitx ^-mo-
21.
^4 APPSNDICB.
4^ Aux 6Is et fiUed .légitimes de tous ceux
compris dans les articles préoédens.
5*^ Aux envoyés et résidens.
6^ Aux gouverneurs par intérim de Fin-
de, etc.
7** Aux prélats de leglise pàtriarchale, en y
joignant lepithète dV//iff^mf^72a.
8<* Aux chanoines des églises patriarchales et
cathédrale de Lisbonne.
9" Aux conseillers d'état, aux maréchaux de
camp
lo"^ Au grand aumônier.
11^ Aux officiers de la chambre, nommés
mocos da camara^ et aux dames du palais,
nommées aça/atas.
Les dames ont le même titre que leurs ma-
ris, excepté celles qui en ont par elles-mêmes
un supérieur, telles sont les dames du palais
appelés aamareiras mores ^\es gouvernantes des
infans , et les dames d'honneur, qui ont le titre
de vossa excellcticia.
Les gouverneurs, commandans.militaires,etc^
ont le titre qui appartient à leur grade mili-
tau«.
Le titre de vossa mercé se donne à tous ceux
qui ne sont pas désignés ci-dessUs.
^^
ÀPPEKAIGS. «4^
Quand on écrit à quelqu un ayant le titre
d'excellence, on met en tête de la lettre ///u^-
trissimo e excellentUsimo senhar. Dans le corp«
de la lettre, on se sert de uossa excellencia^ et
sur l'adresse , on met j4o ûlustrissimo e excél^^
lentissimo senhor N>
Quand on écrit aux ecclésiastiques , ayant le
titre d^excellence, on met en tète de la lettre :
Èxcellentissimo e reverendissimo senhor ^ et sur
l'adresse, Ao èxcellentissimo e reverendissimo
senhor N.
Lorsqu'on écrit aux personnes qualifiées de
vossa senhûria , on met en tête de la lettre ,
senhor N. ; dans le courant de la lettre, uossa
senhoria, et sur l'adresse, Ao illustrissimo se"
nhor N.
On inscrit à la fin de la lettre et du côté
gauche, le titre et le nmn 'de la personne à qui
on écrit, et l'on signe à la droite, plus bas que
le nom de la personne, à moins qu'oà ne veuille
conserver la supériorité.
On met sur l'adresse des lettres les dignités et
les emplois de la personne à qui on écrit, et
l'on y joint ordinairement ciette formule abre^
gée Z).* G/ M* A.* , Deos guarde mmtos annosy
que Dieu garde pendant de longues années.'
Celle formule se iii6t- Msai ài ki suMe dwm^ti»
4
III. MiUuiaS. D&.PÛSIM»! DIT FRANGAXB.
BBjkSCOIl» DX. laOTS. PORTUGAIS^
Beaucoup de mots pertugaîs ne dtfFèrent Jes
mots français auxquels ils correspondeni que
par une I^ère altération y qui ordinairement a
lieu dans la terminaison. II est yrai que les rè-
gtés que I^on peut donner sur la manière dont
cette altération s'opère , sont pour Ki plupart
sujettes à dès exceptiotis nombreuses; mais^
comme elles prouvent Taffinité quï existe en-
tre tes deux langues, et qu^elIes facilitent^ pis^
qu*à un certain point^ te travail pénible d'ap-
prendre tes mots^ il est bon de les c^ximaîlre..
. i!* IiefrsHt>fttoBti6>fiBan^aift frwHné»-e»4<ii0g^
onsk eni»f scf te tfatoii twt en- poctugids en am&iity^
mlfa yemoia^ ou enca^ exemples :
Constance, eenêtémàia^
Allianœ^ allkmeêt^
Ftanfee , Fre^nça^
Clémeii^ey ekméMfi^^
Kilienc«„. pasienôia^
DifSérence^ éiffmi^ato^^.
2^ Ceux termiiiéà #0* agne se terininaBt..€a
en portugais en anha. Exemples:
Montagne, mofUanha.
Caoy^piSy. campamha.
3^ Ceujc terminés ea té se. |e«iiinmt on
dade. Exemples:
Bonté, bondade.
Libéralité, liheralidade.
Familiarité, familiaridade.
4^ Ceux, tennîxiés en une se termînen en wra.
Figure-, figv^^*'
Imposture, impostuNU, .
5^ Ceux ternûn^fi «h ment se terniina%ti€D
mento. Exemples :
Sacrement, s^mmenkk,
Sédiment, ^edîmento»
6^ Ceux terminés en îe se terminent en ia*
Exemples :
Poésie^, paeisùOn
Comédie , c^mediOé.
7'' Ceux terminés. eot^iir se tei'minenDsen.on
Exemples :
Valeur, valor^ ^
Humemc,, Aumor*
8^ Ceux terminés en oa se. terminent cnâo»
Exemples ;.
\
a48 APPENDICE.
Prison , prisâo.
Baron, bamo.
Nation, nacâo,
p"" Les mots terminés en oire se terminent
en ofioy quand ils sont mascnlins, et en ona
quand ils sont féminins. Exemples :
Transitoire , transitorio , a.
Victoire , Victoria.
Gloire , gloria.
lo*^ Les mots terminés en aire se terminent
en ario quand ils sont masculins, et en oria
quand ils sont féminins. Exemples :
Téméraire, temerario^a.
Salaire , salario.
11^ Les mots terminés en c se terminent en
co. Exemples :
Turc , turco.
Porc, porco.
12^ Les adjectifs terminés. en ble se termi-
nent en veL Exemples :
Aimable , amapeL
Agréable, agradavel
Favorable,, Jiu^oraçeL
i3^ Les adjectifs terminés en eua: se termi-
nent en oso. Exemples :
Gracieux , grqcioso.
Généreux, generbsà,
i4^ Les noms de nations terminés en en et
en ain se terminent en ano. Exemples :
Italien ,- Italiano.
Romain, Romana.
1 5^ Les noms de nations terminés en ois se
terminent en ez. Exemples :
Français , Francez. ^
Portu gais , Portuguez,
160 Les adjectifs temiinés en ant ou ent se
terminent en ante ou ente : Exemples :
Vigilant , vigilante.
< Prudent , prudente.
17^ Les adjectifs terminés en «/«^r se termi-
nent en ular. Ex^npte»:
Piirticulier , particular.
Bégulier, regulan
Singulier, singular.
18^ Les adjectifs terminés en i/'se tenmnent
en ;Vo. Exemples :
Actif, active.
Vif, s^ivo.
ig" Pesque tous les verbes termines à Finfi*
nitif en er se terminent en af\ Exemples :
Chanter, cantar.
Observer, obseivar*
ao^ Beaucoup de^Yed^es terminés jettTiirixHF^
seireo t4aiai$te0 ieiimil«i>oB«^ EmiujJcsi:
Sentir, ... &et9êin.
Partir, partir.
21" La plupairt\de ociux terminés en aftràt«ff.
re se-termimuten âr, Esum^eact
Recevoir , #«ce^.
Perdre, - perder.
32*" Lesmotsqui^eit français, conunenoentS
par oÂa^.,s eonv«iit <eii .généca}^ ea . portugak y
par ca. Exen^ks^
Charité, caridade»
Chapon, capâo.
Chasteté). 4>mtiiade*^
Chapelle, <sapôlkh-
23* Les ad¥«tiM»«français terminés <p(a£ilie«C!
s'écrivent en porliâgiÂs .par mente. Exen^lte ;
Admirablement^. admirai^elmente^
m
Brièveiii6Bt,> bmeifjfemêtU^.
«
REMARQUES DIVERSES.
I® D^érens usages du i^erbe xvDXK yollery
marcher y cheminer.
Andar para diante y "aller en aiHint.
Andac para tra?y aller en arriérent .
Andar as apal^deUas^- nUerk tâkme^
!àSlÊt
Andar corn ûtciepo^
Andar api^
Andar depé,
Andar çom borna y
ses trousses, t » '
ulhî' suiivmû'iê t&mpK •
aller à pied^
ae pas être alitée
ugir en kommete kammâ^
Andar demalpara-peor, aller de malenpis.
Andar d^^eiiyteoti^id*^ en ^butoir à çtmtju^WK
guem,
Com o andar do làmf»^^^n^c le temps^
Andar a cavallo ,,
Andar em co^e-^<
Andar pela p<MN»a.>
Andar de^galopt y
Aodtfp perdiât^ y^
ABdarji€3fkda«*
Andar sahida>
Andar de esgiMlhay
Anda o mwidè à
sa»>
Andar IvatMiHiafido ,
Andar diz«l»do^
Andar de gAûnhafry
Andar de cocara».
aller à chaimL
<dler en voitum^
içoutîr la poste^ .
aller au galopa»
s^égarer.
iétra emeimit*
être ^eine(en pëBrktni
d'une chiêune).
aller de travem-
4>*est le momt0'^ Im rm*
. i^erseiL
être à CmmHÊffe^
publier pmtottt^
aller à quatre pattes^
.êti'e acçroaph
l,Sa BEMAHQUBS OIVBRSES.
.2*^ Differens
usages du verbe dar.
Dar hum passeio, huma ^^>)? urie promenade y
Tolta,
un tour.
Dar a entender.
faire -entendre.
Dar fé ,
ajouter foi ; découvrir.
Dar fiado ,
, donner a crédit.
Dar que entender ,
donner du souci , iniri-
-
gaer.
Dar fiador,
Joumir caution.
Daraluzy
mettre au jour y publier.
Dar senhoria,
monseigneuHser.
Dar tu y tatear,
tutoyer.
Dar principio,
commencer.
Dar fim,
finir y achever.
Dar conta ,
• rendre compte.
Dar o faro ,
donner réveil y jlairer.
Dar-se bem emalgu
im se plaire en quelque en-
lugar,
droit.
Dar que fallar,
prêter aux propos^
Dar causa,
occasioner.
Darde beber,
donner à boire.
Dar os bons dias,
souhaiter le bonjour.
Dar com alguem ,
découvrir quelqu'un.
Dar em alguem.
frapper quelqu'un, ac^
cuser quelqu'un.
Djir «s parabens ,
féliciter*
REMÀRQUB» JDiySBÂKS. A 53
Dar as costas^ prendre laJuUey tourner
le dos,
Dar parte , faire part*
Dar huma vis ta de O'^ jeter un coup'd^ijeiL
Ihos.
Dar suspiros, soupirer,
Dar. ouvidos , prêter Voreille,
Dar em rosto, reprocher.
O relogio ai horas, C horloge sonne.
Dar comsigo emalgvh- se rendre quelque parL
ma parte.
Dar huma grande ca- faire un coup de tête, (au
beçada , figuré).
allaiter.
Darleîte,
Dar de mammar,
Dar cuidado , donner de F inquiétude,
Dar garrote, étrangler,
Dar Tozes, jeter des cris,
Dar comsigo no châo, tomber par terre,
Darcomaportanacara^y^rr/t^r /a/?orto au nez,
Dar no pensamento , saisir Vidée,
Quem me dera ficar je voudrais bien rester à
em casa ! la maison !
. Isto ha de dar-lhe na cela retombera sur vous,
cabeca ,
Dar rom a cabeça pe- donner de la téte^ contre
sS4 S8Hl.mQfll£5 IMEIIIEirSS.
tes «paredes , les murs , ne saisir ak
donner de la tête.
Elle di em todM, il n^èpixrgne persanfte.
Elle dïboacoma'de^si, il se conduit bien.
Eu darei conta disso, fen rendrai bon compte»
Elle deo era jogadox' y il est deuenujotœnr.
Dar-se por otiljmdo, s* avouer coupable.
Dar-se por desenlèit* faire Vigirorant;^
dido,
E^lft cstmen^o 'se âà cette viande me fait moL
bem commigo ,
MaOïse "me dd di^^o , je ne ni en inquiète pas,
je in en moque.
3** Differens usages du verbe estar.
Elle esta escrevendo, u7 écrite Héist à écrire.
Esta pava diov^y M vapleui>oir^
Estarenipe, être debout..
Estaremos a-yer., nous verrons le résukaC
Estar coiB huma mdo être lès itmsoroises.
«obre<a«ottt]«.
Estar em ca^, Jtre un iogis.
Isto*lhe€fi^ bel}!.) cela lui ua bien*
Estar de nogo, ctrs triste y êtfedttnsVaf^
JUetion^itreen^demU
Estar alerta , être sur ses ganies.
£&tar d^ aeiitkielav, - ét4^\ea senUnelès.
SEsiàvi^f€tsij Stre^oêÊdt aguets^ élans
^attente.
Estar na oama , êtm*au lit.
tEstar d^«anKi'9 étr-e *mxdade au Ut y être
alité.
JBstancvm ou emmùdto, être en bonne smïlé.
Âdifficuldadeenti^'tiis- la difficulté consiste en
so, cela, _. *
Estar poKalgnèn^, être du parti de qttel-
^ quun, -
-SUe Gstava vna 8l|:UTa il étkiità-^a*/Uii^t^tr*tRt
do cabo da.Bba^^- cap de Bonne-Espé^
perança, rancd ! *
Eu nâo-.'f{atero «star^ yi? ne peiiX p^s avoirxèe
razoes comvosee^ dlspHtn ttpee -^ous.
Onde estais de câ«a? ^w demeure!i>^ou^?
Estaieipda'que disser je m* en ^rapporterai h
o vosso aaNgo , vaêf^^tm.
Naciesta dq meu poèer^ ee n^mt pas en vwn pou-
voir.
Estatr^com a bocHaber- restet bouche béante^
la.,
Estar de regîmento , être au régime.
Etfarfiado^emalguem, compter Burquelqu^im*
Estar em competencia^ être en concurrence^ .
mos,
Estar em termos de^
Nâo estou no csîso,
Efttar na fé,
Estar de posse,
Deixai-vos estar ,
Deixai estar ,
sS6 aSMAI^UES .mVBRSES.
Isso nao esta nos ter* cela ti est p€is juste , ou
Il est pas en règle*
être sur le point île»
je rCy Suis pas^ je. ne
comprends pas.
être dans la croyance^
croire*
être en possession,
restez, demeurez,
vous me le paierez.
4"* Différens usages du verbe fazxr.
Elle fez que nâo via^ // a fait semblant de ne
pas voir.
Fazer pé atraz , reculer.
Fazer huma saûde , porter une santé.
Que tem elle que Ëizer qu^est^ce que cela lui
com isto? fait?
Fazer brio ou timbre se faire gloire de quel-
de alguma cousa , que chose.
Fazer por alguma eou- tâcher de faii^ quel-
que chose j cherclier les
fnojrens de réussir,
apprêter à manger,
il /ait froid,
mettre en pièces , dé-
chirer.
sa
Fazer de cômer,
Faz frio,
F^er em pedaços.
RBMA&QUBS DIYBHSSS. 1i5'f
Fazer zombaria de al« se moquer de quelqiCum
guem, y ^
Fazer ^ente, lever des soldats,
Nâo faz caso disso , il ny fait pas atten^
tion,
Fazer caras, carrancas, ^l'/v la motte y ou des
grimaces,
Fazer as vezes , remplir les fonctions ,
jouer le rôle,
Fazer exercicio, prendre de V exercice ;
faire F exercice,
Fazer guerra , \ faire -la guerre,
Fazer pausa, faire une pause, s^arre*
ter,
Faz hoje oito dias, il y a aujourd^lmi /mit
jours,
Fazer vida comalguem, £/«;»fu|&r ai^ec quel-
qu'un,
Fazer o possivel , faire son possible.
Fazer amizade com al- lier amitié ai^ec quel-
guem, quun,
Fazer das suas^ faire eles siennes,
Fazer -se velho , de{»enirs^ieux,
-, 5** Dijférens usages du vetbe tbr.
Ter muitos fumos, • être très orgueilleux.
Ter pressa, êttv pressé.
SOff EStfA2B|17SS SirVBSKK;*
Ter ftlgiMDa cous» de- aff^r fueifué eiosvsist
baîx o, OM Ro pon ta da /e bout de lu l
Engua^
Ter mesft franca y
Terporbeitty
Te^rcoin queTaTet^
Ter entre maos^-
Ir ter eont a1|»|]em^
avoir m»» oaixerigi:
appwui^er.
a^oir entre ses mains^^
s- adresser à ymttfm'um^
'Esiamsk'vai'tevAe'mér'- cette nte conduit 'oi»
cadu^ ahoîitlt au moarehé^
Ter ein nrokot^ estimer beaucoup y faii^
. gnxnd cus^
Ternmoy iérdr la mmM^
Ter para sî^ être persuadé ^eti^eir pour
soi^
Ter-se eom alguetu^ résister à qicet^iu»,
Nlu^iue posso tetcoai./(? ne pevm m^e^nféebtk
riso
ele rire.
Nao se {ïïMle ter cpiie lé/ ne saàmU «ff* AuVv;.
6^ Di/pfM^ Usages du pwhe irw
Que yaî cW i*6Tb? ^y a-f-rf «fr ftouvtan^
Ir de mal pa^ ptof^ - tdler de nièd eà pHtè.
Isso jà )a Tiii^ éVir ir/^^ affhiteJfaUe^
Vairsé cît<^¥id<yaTi»îté^ /qr «w^^ ty>pfhâk&.
Yai para quatrb mézes î/ oè/ra bient6t Çaathr
.<^4ieeua<iui ali«gii^, rneis^mj^rêmsiormféiei.
Ir«se embora, s^ en aller.
.y. DiffùféM Hsagesdw perbe rassak:.
Bâ^M^nrhepUt vwredansVeUMoee^
Pa$»ar bcm^ se iiénpofter»
Nâo passar dp ontina- ne pas aUer au^deià du-
vioy comnmn.
Nâo «passa dalli, il ne pa pas plus hin,
8* Différens usages des adverbes , dès pré-
positions et des conjonctions^
TAO, TANTO, QUAO, QUANTO.
T4o ceUbFadc^ elle esta // <e«r maitUenant aussi
agora ^quâfO igiu>ia- renomme , quUl était
.do eêHava d an4«« , ignoré^ auparamîU.
Qi^sui^LSiS:f^àêos4^»en' aufwU d'C personnes il
\Gonvesi ^ xm%9è T^es reneoMUrey auUjtnt de
muda o sWf^Otp^lf fois il chcmge.de mie.
QujinfiO ï$»i& ûn^s^splas vous Vobl^rez y
Ibe fistfiiâes y tanto mains il vous aimera,
, •li|6(l|o& diW^VQS N^mia-
ivt,
Su o :^)i&dam umoje fmdemi OÊtiant que
quanto pud^r^ny Eu je pourrai,
pader,
260 REMARQUES DITEUSES*
He taosincero qnanto il est aussi sincère mCil
o déclara , le dit.
Sentimos tanto os vos- nous sommes aussi sen»
SOS maies, quanto os sibles à i^s malheursy
sendriamos se fos- que s*ils nous étaient
sera propnos, propres.
Âmo-o tanto como a je V aime autcoit que moi*
mim mesmo, même.
Elle terne tanto como //- craint autant qu*au»
qualquer de vos que cun de i^ous quUl lui en
. Ihe resuite algum arrive du mal.
damno,
Elles vém tanto de dia ils voient autant le jour
como ^ noite, que la nuit.
Estas calamîdades fo- ces calamités Jurent re^
râotidas por outros gardées comme autant
tantoscastigosdoceo, de châtimens du ciel.
Tanto assim , cela est si vrai.
Estou prompto para ir je suis prêt à aller à la
a comedia,tant6 mais comédie^ d* autant plus
que se ha de repre- qu*on doit y donner
sentar huma nova , une pièce nouyeUe.
Tanto que o vi , fallei- aussitôt qiteje le vis y je
Ihe, lui parlai.
Tanto melfaor; tanto tant mieuac ; tant pis.
peîor.
I AfiHARQBBS DITEBSSS. afft
Com tanto cpe Bâo me pouivu qu* il ne m^ fasse
faça mal, peu de mal.
Tântode huma , como tant tTune part que de
de outra parte, foutra.
Tanto pequehos como tant petUs que grands.
grandes.
Eu sei isso tâo bem co- je connais cela aussi
mo vos,, bien que T/ous.
Naosou tao tolo queo je ne suis pa^ assez sot
creia, pour le croire.
Elle he tao prudente il est si sage qu'il n'a
que nâo teni igual , pas son égal.
Tudos quantos sdo , tous tant qu'ils sont.
Quantomelhor eu pu- de mon mieux.
der,
Quanto mais cedo pu- le plus tôt que vous le
derdes , pourrez.
Quantas vezes , combien de /bis.
Quanto mais boas obras/?/i^ un homme fait de
hum Ëbmem faz, boim.es œuvres^ plus
mais contente morre. il meurt content*
Quanto for possivel, autant que possible.
Fezprisioneirosaquan- il fit prisonniers tous
tos Ihe resistiâo , ceux qui lui résis^
talent»
Eni quanto a mim ^ quant à moi*
Lémbmi-'f^'qaad^biN9>' sôupéné^-poùs combien
ve tempo YOs fi<;a da peu. de temps il 'vous
Quaodifficulte^coitsa // ri! y a que cetix qiii
t^ o fflhter à({ttilk)> , Vont fuit y qui sa--
sô o sabem aquelles chent corribieh c-est
Tanto p45frtÉliW>, à prix égal..
KAO| NEM, NAOA.
NSo -hiaisy . pa$ dapctntage.
Aindanâb, pas encore.
Nâo ti falrfei , /e /i» léfértttpfHrit.
Nâo muitb depbis, Jc?^ «/^ ^^n^5 apr%È.
Queres fazer isso ou poulez-vous le faire ou
ïiaoP non?
Hum dizsim, e o outro Vun dit oui^ et Vautre dit
naOj non.
S*âo ffikria hâda , il ne ferait rièh.
Wâtd vos vira tiëtihùm // ne îfous Utriv^eta au-
mal*, cun mal.
Nâo hébotti nétti mio, i7 itt!é$t ni hôn ni mon-
pais.
ffuni qiiiisi nada basta la moindre chose siffit
para o enfadar, pour le fâcfier.
Hum homém de nadà^ un horrîme de rien.
Elle nao fazsenâo jo* Une fait que joueî\
MAIS»
Elle nao £ilz amub que ilm\faitqi}e,jmnn^
jogar,
DeniJlis'f.ùtto «MHS, trepuias fiktsf, *
DemaiS) iVaiHmttPÈ.
H^oiBilî^inaolioÉnein c'est he ph» méc/Mii
de quantos ha flo homme du monde,
O mak de j^re^sa ^e /é/^/i/^ /of «^ PWspmir*
^nènsvAsis^^ rez*
Elle tçm ^nw» de (|Ha- // /s /?/i<^ de quarante
Quaj&to'Biaisocoiihec^y /'/icr ^ & cst^^mnct^ /^/i/j^
mai^ o eslimei y jeUestnnaL •
Elle lie a^uémeu maî» e'estVhmnmefqwjè éhé^
amo , m le plus.
€)9raYtmos!iiaaha,pe« <iUon&l U my a pas âê
rigo, danger.
Ora he possivel que elle est-ilpassSbh^Cilne soft^
se esquecesse de si oublié lui-même?
mesmo P
Ora hum ^ ora outro j - tantôt Vun^ tantôt Fou-
tre.
a£4 BBMAHQUBS DlVBmSSS.-
VOIS.
Pois ide e vinde logo, eh bien! allez^ et figifenez
€le suite.
Pois entâo, que hei de que dois-jm Jaire mainr'
fazer? tenant ?
Pois! pois entao! que quoi! quoi donc! que
quer dizer isto ? i^eut dire ceci ?
Pois eu dîgo que elle moi^ je dis quUi est là-
estd dentro, dedans.
Pois nâo sou eu capaz quoi! ne suisse pas ca*
de fazé lo ? pable de le faire ?
Poisporquemevigiâo? qtC est-ce? pourquoi me
surpeillent-'Us?
£lletem cabeca, pois.i/ a une tête^ pourquoi
tauibeinhumaliinete pas? une épingle en
a tem , a bien une.
Vira elle? pois nao y piendra-^^U? otii^ certai-
nement.
SMBOEA.
Seja emboracomoellë ek bien! que cela soit
quer. comme il coudra.
Muito embora j seja aâ-^ bon , soit.
siniy
*Ir-se embora , s'en aller.
JlSSIM.
^ssini he , c'est ainsi.
9LBMAB,qVES DITBRSB5. 26B
Heassim? ^st^ce ainsi?
Pois he assim de veras, cesi ainsi en vérité.
Assim ^ja im j^fi^aa- soit^ à la bonne heure»
-si»-,-./ ,•/'.■'-
Para aft9»m dizer, pour ainsi dire.
«siai ^ . assîi^) tout doucement.
Assim queira elle como il le peut s'il, le veut,
pode,
Assim como assim, après tout.
E{gi possa t^<^\Q^J^mxï je.pms le faire aussi bie »
eomoell^.,. qme^lui.
Basta a^i|u;por agora> aela suj^t quant à pré r
Assim napaz corao na. enpaix comme enguerre ,
gùerra,
caMQ.
Gomo assim ? coinment cela P comment .
donc !
dqnip ! ^aaquereis vir? comment! vous ne voulez
pas venir?
Como isto assim he , . puisquil en est ainsi.
CpwoeUe la naoe§teja, y 'ira/, pomvu qu^il n'y
eu irei, .^. . soit pas.
r
\ ^P, QUBR.
IMais ou menps, ' plus ou moins.
23
a06 MKikMIW^ Diviwtliiri
Ouellequeirà^ouniio^ i
QuerçHequeim, qufi n»o, \ V^'i^h^vemllç. ou:
por elle , nâo sejais pour lui^ au meing-ne
se^uer éôntni elle^ sofBZ'P&s cemlre.
Onde quer.cpae MJa^ quelque paHque ce sèét^
JPorâo fodos mMtiO^ le iU*fuperU toîis*'Uiés , - <?r
nem se quer hum pasunseulfCêèkmpfet^
escapou^ '^ '
que su^tentar^e y , ^uoe subélJtet. • "
QuAfidô qœr qiif!i»f > tom^. ks^fèfè^^fUe:
QtJANDO,
..• • ■ .' » ...
J)e quando em quandà, de temps en temps ^ de
temps a autre.
£lle estara aqui dentrb il sera ici dans un mois
em hum mez^quando > au plus.
jiiuito^ '
Yjnte libras., quando pingt-Uvr^iOu-
menos,
- *^
i^ha muito tempo , U'j'^dèjàiién du tèihpsi,
Jà para ja% ^ ' ' immédiatement^
Ja desde o principi«^ mimé dès le commence"
'■' - ments.,,*f\: in. .i<i .
IDeràe j« y ja aj^rà, }a déjà , MaMeHnht^ ntk^l
entâo, dès'lors.
Jâ porqué ëràl' cega^jà d!abàrdp^ôë qi^M ékiii
qiCil était boiteux.
Elle aiuda nao veio, il n^ est pas encol^i^&hu.
Elle aîndft«'9t»fia-4>iHimy f/ est ene^m mt Uii
^fim vergfoshfe* «nèlft 1?^ x»mÀ iM#^z4? «Mif'JSKjrip
falla r nîsso , te d*en pariée* ■ ' ' /^
^inda (fUe b^mûs v«- qaottfiûW sdit- plm ^§^
Iho doqôfrellé^ que Ut*- ' .>
-Ainda queassihr fbssey quand il im^'éi^ûk- cdtéèV
Ainda beat «pas» afsÎNiî heWBn^mf^l^Hlenest
1m*i^'> ^Ê^fi,'
i ■'• wA\
Ainda mal qiu» assàii maUieureuseHtéftP liP'^n
Ainda .assînlr' «em^ne malgré celayié'/iâ^^ffU'
Aind» OGttt' ta^6 ixâo néaiim9Sfk^ifè^i^M.m>ts
^crei(ràsada~>dtès(^*^ • ' rien. -'.':>j;'ii'.» ^j •»•*•'• :
Duvido que assini sej^i^tahutequ' il ensoiX ainsi.
assini he,..- i A) o« ainsi,
23.
ft68 RBMARQirES DlVEBSBft.
Que de loucos ha no que de jbus il y a dans
mundo! le monde!
Quanio t^upo ha que combien y a^t4lque 9cus
estais em Napoles? itet à Naplesf
Fez queignoraya, il a fcàt semblant d'i-
gnorer,
Tenho que baer huma /ai une pisite à faire.
▼isiia,
Nâo mais que cinco ^ pas plus dé cinq.
QualqHer cousa que quelque chose qui eurive*
succéder )
Nâo se pode duvidar il tCy a pas de douie
que elle veufaa | qu'il ne iHetme.
Quç., a ser assim , car^ si cela est.
MUlTOy AO PS, IVifTO) PXGADO.
He preciso que o vejais il faut que cous le i^ez
. de peno, de près.
Temos exemplos de nous aidons des exenq^les
joab pertQy plus modernes.
A sua casa es^ mesmo samaisonestprécisément
. .ao pé da miqba, àcotédelamiennê.
Junto a cidade , aupris de la ville.
Pegado ao palacio , a coté du palais.
Par alguem 4K>bre si ^ meitreqEU^H^smau^déS'^
sus de soi. :
REMARQUES mTBRSBS. ^ÔÇ)
Ir flobre alguem , tomber surquelqu^un^
Ir sobre seguro^ aller à coup sun
Sobre oapontar do dia^ à la pointe du joun..
Mandar carta sobre enpoyer lettre sur lettrex
carta^
Sobre a noite^ sur le soir.
Elle donne sobre jan- il dort ê^rès dif^er.
tar, ^
Elle recebeo a carta il reçut la lettre i^rès
scibre jantar, diner.
Estar oziandarsobresi, être sur ses gardes*
Este negociO) sobre ser outre que cette cffaire
difficultosOy nâo he est difficile , elle rHest
deproyeito, pa^ profitable.
FORA.
F6ra de medida » outre mesure.
O de fora , le dehors^ T apparence.
Esta casa he bella por cette maison est belle à
fora , V extérieur..
Lançar alguem pela mettre quelqu^un à /â»
porta fora , porté,
A.
Elle foi a casa do go- il alla chez le gouçer^
yernador, neur.
Elle foi a In^^aterra , il est alU en Anglet^n^e^
2J0 iMdf^lu^ES Dvmassf.
Eu VfÇ^Uo a PQHitigffI, Je retoi^me ^ Portuge^^
Elle vai « fiç^i>deo5 y il i^a à Bordeaux,
Trajfur a (rsmwce^ , s'habUier à lajrancm^e^^
A.<)îreûfty a e&qiterd9, à daaUe ^à gmiche.
Viver a sua vontade , wVre « 5a manihf^.
Estar a sua voiM^ii^ > être à son mse.
Chegpf^m a (aiK||io^ feBtriiwrui à têmp»,
A razao de seis por'cen* a raison de six pour eent^
Se eu fosse a tÔ3^ &ina ^^^ /étais à itoiràpletce ,.
aquitt»., je ferais ##/«.
£Mâ ia4^«4ieii goaloP ca&i èst^hk ¥0êns geâe.^
 jW^f)k9^l0> eMpaceinr à propos, foMiai de
me der due»<TOfr o . i^ousdir^fmutrpfour^.
outro dia,
A tiro de peça^ avortée de eanon.^
Defendérâo-se a unhas ils se défendirent (ipeç les
e dentés y ongles et lies dents,
IsKo nao he nada a res> cela n^est rien en compa^
peito do que posso raison de ce que je pui^
dizer^ dire,
A ser o que dizeîs^ diaprés ce <pie vous dites.
PE.
Venho «Je casa do ^e- jofiensdeebez'monMui^^
KxborgpyeruadQr^ le gotu^emeui'^
^eouÉi^e^erigo, c^est une chose danger
reuse.
De noîte ou de dia y la nuit ou le jour:
fille estava t«slMô dé û'itàH pétu ert matelot.
ixkmetàmvù ,
Mainho de vento , moulin à çenL
' Arna d« fogo^ at^theitfsu.
Azeite de càndiriroy huile à brûler.
Nao son deceremditias, fe nie fais point de céré'^
intfniigài
Penna àe^esefevët^ :pàiMê àeefflrë.
Pôivse dejôdhos 9 'se metêre à geÈoUx.
De bniços , tâUt^ s&n t6n^^
De madraifftdaf (le bonne hetthè.
Deyerâo, en^té. ^
HomeiD de {ialarfa v h&numè de pecrtAe.
De veras, nao o pofiso eit mérité ^ je ne peux pas
erter^ le croire^
O homem dà barba V homme a la longue
comprida» hetHw.
ÂTRÂZ.
De laaiia ;itraz ^ de beaucoup en carière ;
. Ujr-aloitg^emps.
f axer passo atma^ faire un pas en arrière.
,372 flSMAftQUBS 0lVB«dES.
Os dias atraz, il y a quelques joursy ees^
jours derniers.
Tornar atrazccmia pa- manquera sapsarf^le^ se
lavra, dédire.
Elle nâo fica atraz de il ne le cède à^ui que
ningueni na sabedo- ce soit pair le ialeni.
na,
Como dissemos alraz, comme noms: Fainms dit
piushauL
BM, BENTRO.
Duas vezes no dia^ deux fois par jour^
Quatro vezes no anï^o^ , quatre Jkis l'an,.
Estar em pernas , être nu'/ambesi.
Consiste em £adlar bem^ il s* agit de bien^patHer^
Nos nossos tempos y de notre tem^Si.
Dentro das muralhas^ en dedans des. mnrsr.
I>entro de poncos dias, sous peut de jours*
PARA, POR.
He homem para nadfi , c*est un homme quin^est
bon à Hen^
Eliejiao hè para graças il n^ entend pas lu plài^
ou brincos, santerie.
«
Para bem vos seja, je vous souhaite bien du
plaisir Je Pons/ettcite.
PassQU pelos campos , il passa à traders les
.champs.
EBllAJtQUBS D1VBR58S. ^k^
Porserpabre,nâodeixa tountpaupre quUl est y il
de sersoberi>a) ne laisse pas éCêtre
orguei/leua^.
Nâo o t^ por menos // ne F aura pas à nwins
de viute fxancos , de* t^ingt francs.
Vos quanto œo farà j combien wten dênum^
dez'pous.
Passou4he aqiûUapor cela lui est sorti dé
alta,^ Vidée.,
Vai pelo medico, allezçherclierleinédèein^
Elles sâo Tinte por to- ils sont nngt en toui.
doSjt, / * ^
EHe foi mandado por il fut envoyé cornsne^am^
embaixador^ bassadeur.
POR GiMA, SMCIMA9 etc.
A bala Ihe passou por ht bcJle M passtf, cos^
cima dtt cabeca^ dessus de la tête^^
Elles alistarâotodos os ils enrôlèrent tous ceuo^
que tinhao de Tir^te qui avaient au^elà
annos para ciina> de vingt ans.
Hum hcMnem que esta un homme qui est au^
a cima de tudo , nao dessus de tout ne sUn^
se ïbe dd do que o qmètepas de ce que le
munda dia dette, monde dit de lui.
O jantar esta exp cima le dîner est sur latabik\
da m^sa,^ ^
Tirai aqaUio • de €ihia i9M^ci0h^^ite»sus'iârTNt--
daineia^' ile.
Voltar tado de cîma mettre tout sens dessus
«paialMno^ éêtièàas,
AMentiMM64bâixBde)*//'#'flMfil^ tt<^«feKraftj ik
le, lui.
i)e oibeiça^ibaiaEiy , /a ^é^ Is pn^mièpn.
Affinnar huma cousa affirmer une choie sous
dehaixôdejarameii* sennent^
Todo esta debaixo de tout est sous clrf^
vba^^
Par baixo^ en dessotis^
•en
DK
THEMES PORTUGAIS.
TBËaffi: I.
IjC ilMrasj'rœîlYla'boudiejroreîDe-, cîelaîr;;
«le la mer; des rivières; des fontaines^ au cha-
peau ; à k cravate; aux souliers ; pour * la tête;
pour le nez; pour les dents; pour les pieds;;
.avec la ipaia; avec le caudbfirvja^ les^ doigta ;;
.pftr ]a;gQi8g&'; par les moufttadbes, s
4 « WH I IH
hoçfl^ f. Oreill^, orelha^S. Air., ar, nuMsri nuir^/pi.Sii'-
TÎères, rioSf m. Foutatiai^B , /entes,, f. CTtapgaii , -^hapto »
m. Grav^ite, cravata^ f. SoAdieva, 4i^atof« jç.' l!4teL,<4S«*
^«pa, £. Nez, nan'z, ta. Denis , dentés , m.'Pled%t,p^fM^
Main , mao, f. Coude > cotot^e/b: ^ m. Doigts, éedo*, nu
Gorge , garfftmta f f. Moustaches, '^j^xx/ef , m.
• ' L« «SS»i?»-^ï«!W— IP»W"*i9?»W»|»W»««f^^^"P-i^
* /^o^ez page i3 de la grammaire.
* ^o/t*3 page 14 de la grammairOi.
THÈME U.
li'boBanie ^ ;la femwe ; la £iim ; la soiF-; le pain;
«w wi
VoçABu^u^lt^nie, k(mefa,F^mjm^ mulkitr. Faim,
■■ ' ■ 1 ■ I m »! ■ ■ ■ ' ■■■■, I ■! i n I m
/
^ ^<o^ P<^ i^ ^ 'ft gTaffimaîre, la dii>tinctîoii
4e». genres dans les substantifs.
^j6 COURS
la viande; le beurre ;.le lait; la crème; le pois-
son ; le sel ; le poivre ; le vinaigre ; Thuile ; la fe-
nêtre ;>la muraille, la clef; la mabon; la rue; la
ville; la campagne, J*ar]M'e; la plante; le chou ;
le navet; le raisin ; la pêche; Tabricot; la prune;
Ia pomme; la noix; la fleur; le fruit; la bran-
che; la feuille ; le soleil; le jour; la nuit.
Jome, Soif, sedâ. Paiu , />âo. Viande, came. Beiurre , moii*
ieiga. lAÎt, leke. Crème, nata. Poisson, peixe. Sel, soi»
Forvre, pimenta. Vinaigre, i^Ëva^iv. Huile, omct». Fenê-
tre fjamelia, MuraiHe , pared; Clef, cka99^ fifaiaon , emtm.
Rne, rua. Ville, tidade. Campaj;ne, e€unpo. Arbre, or-
vo/v. Plante, fiama, Chon, eoncw. Navet, iui^« RaUin,
arra. Pèche, péeego. Abricot, tUunaseo, Prone, mm eîx tu
Pomme, mofon. Noix, noM, Fleur, yCor. Fruit, yhiio.
Branche, mmo. Feuille, /oMa. Soleil, toL Joqr« dia»
Huit, Moûe.
THEME HL
Les maisons ^; les livres; l,es fleurs; les jas-
mins fies rioixj les avelines; les grenades; les
VocABOLiiBK. livre, iiwo. Jasadn , jasnùn. Aveline,
4^velan, Grenade, roman. Oiseau, ^<u«aro, apé. Rossignol,
^ ^q^é*s pages i6 et 27 dfe la grammaire , la dis*
ttnction des genres et la foimatîoo du pluriel dans
le§ substantifs.
pommes $1^ oiseaux; les rossignols; les chiensj
les animaux; les lions ; les marmottes; les chas^
seurs; les bois $ les paysans; les récoltes;les ma-
gasins; les maichandlses; les nations ; les peu-»
pies ; les s<^ats; les bataillons; les eanohs; lès
foJrtifieations; les quartiers f les capitulations^
les garnisons I les fourrages; les munitions ; les
vaisseaux de guerre ; les brigantins ; les bateaux^
mftcfffoi. chien, edo. Animal» anûnit/, Lion, leâo, Mar«
motte , arganàx. Chasseur , cacador. Bois , bwque. Paysan^
cniR^ncc Récolte , ùolheita. Magasin, almazèni. Mar-
chandise , menadoria. Nation, nacâoy Vetiple , povô. Sol-
dat > sMado, 'BataSûoB f baialkâo. Canon, canhâo, For^
tification , fortifieaçâo. Quartier , qnartel. Capitulation ^
capiitêhçâéf Garnison , guàrm^âo. Fourrage , ptmigêmé
ManilÎMi , muniçâo. Vaisseau: de guerre > ndo, Brigantid^
bergantm^ Bateau , 9i4Uel , barco,
THÈME IV.
Le bon ^ père ; la bonne mère ; les bons frè-
res ; les bonnes sœurs ; le beau jardin ; la grande
VociiBtJt.AniB. Père, pat. Mère, mai. Frère, irmâo.
SioBur , irmanr Beau , beilo. Grand , groAde. Propriété , pro^
■<— Mi— i— — 1*— il II ■ I 1 I I ■ I I . I V
\
^ Vcy^z a« chapitre des adjectifs, pages Sq^et 3a
de la graounaire, la fonaation do fti^iHi^j et- dliW
pluriel des adjectifei
9iyii»jr0^ U knnâa» pBi*Ujg«istfçl'iifniiBie p^b
v^s«s .it)QttiiHiMs> J&tTÎ^^ peintes*
nl^Kmer irrilMié;: la bcUassainraf isMuauvai»:
*
prttdade. Inclination, ww^iw^jr^w^. Cruel , cmd. Pessonoe»
pesam. Sfînsifelc, sensivd. Cho^,^çous^,^Aàaù^\&^^
«ini w/. JVTont^ne , iitontanha..lrxAé^ inkada. Saison^ es-
Fangeux a /9</0^.
THÈME V:
J)&..YjeD(ls ^ ; tu.; acbèleft; il finûf itous,
tu reculais ; il écrivait; notir -rit icms^ Tons ti^-
vaiiliez; ils naissaient ^jepagnis ; tu pénétras;
— •
yocAiiux.4iB£« Vendre, vemier. Acheter, comprar. Fi-
nir, acakar. Manger; corner. Pleurer, ch6rar, TfaYaiRèr,
trakalhar. ÀTancer» adiantgr, Kêculer , ^ecr/ar. Écrire,. «f-
crwcr, .Vivre, fiivtar. Naître, nascet. Peindre, pintar. Pé-.
■•^■■^••^jsaBW"
lières. . ., i ,^
Q^i yau^ fiivifi! v^M^ JU«(.î»]mÎMV iK)ii(4ui9 jfr
let^iA^UiiJA- v#Â9<:iy»i9i tu^rém^ems'; il tuerait;
noi^$ â#i>Q4H<>»9);. TQti»r peindriez i ils: nui*»
tirai^R^; je pam^ sé-^î n» sem» mçrt; ilani^
tr«^Ué.$.ni$i|s>fiii«Mis i peint ;.TOU^. anries^: rét.
dre, dejendtr. Tuer, nuuar, Çattre» bmer. Descendre,
dtscer. Extraire» extrahir. Organiser, organisar, CoTùhsX*
tre , comhater. Résister , resîsUr. Mourir , morrer» Favo-
riser , faVorecer,
- ■ ■ . .t. • .- •
^'rôyes page tio la conjugaison dés ▼erbes néifr-*
ires.
THÈME VI,
Vends; qu'il achète; achetons; finissez; qu'ils
VocABULURE. Parler, /«//on Séduire, sedudê.fo^*
m8a covBS
trstTaineitt';'(tue je finisse; que tu parles; qnii
séduire ; 4pie nous fournissions ; que vous em-
balliez; qu'ik partent; que je voyageasse; que
^tn «résistasses; qu*il défendit; que ncms partis*
^ons ; qQ% vous finisnez ; qu'ils rendissent ; que
j*aie réfléchi ; que tu aies vakieu ; qu'il ait em*
balle ; que nous -ayons adievé; que vous styeti
^poyagé; qu'ils a^nt répondu ; que j'eusse tra-
vaillé^ que tu eusses mangé ; qu'il «ftt ééfendu;
que nous eussions honoré; que vous ettSMes-
cak»mnié; qu'ils eussent repoussé; quand j'au-
rai marché; quand tu seras parti ; quand' S
aura planté; quand nous aurons semé; quand
vous aurez répondu; quand ils auront navi**
gué; quand je résisterai; quand tu parleras;
quandil répondra; quand nous dînerons ; quand
vous souperez; quand ils mangeront.
nir, .^ubmmîstrar. Emballer, enfardelar. Partir- , partin
Voyaj^er^^ fviajar. B^fléchir, medkar, Répondre , respon^
-âttr. Honorer, honrar. Calomnier, cahimniar. Repousser,
jit^hâsar. Marcher, eaminhar. Planter, plantar. Semer,
Mmfnr. Naviguer , nat^^or. Dincr , jantar. Souper , cetur.
DJB THEMES. SiSi
THÈME VII.
Je suis, aime ^; ils sont détestés; je me suis
repenti ^; ils se battent; nous serions écoutés;
ÎU seront détruits ; elle s*est repentie ^ , je suis
tombé; nous sommes partis ; elles seront par*
ties; je fus interrogé; que je fusse écouté ; que
nous eussions été interrogés ; elles seront
écoutées; qu elles se fussent repenties; soyons
aimés; quelles soient améliorées; j'avais été
reçu ; elles auraient été blâmées ; quand je se-
rai arrivé; quand elles. auront travaillé; que
nous nous repentions 4 qu'elles se soient re-
penties.
VoCABULiURS. Détester , detestar. Se tcpetilir y Arrepen»
dtT'St, Écouter , esattar. Tomber , cahir. Interroger , //r-
terrogar. Améliorer, melhornr. Recevoir, receber. BlAraer,
repr^^ender. Arriver , ^iiegar»
^ Voyez ]«i coDJagaison des verbes passifs ,
page 109.
^ Voyez la conjugaison des verbes prosomioaus,
page iio.
* Voyez page a^i , 6".
'thème viir,
Je donne ^ ; je dis; il fil^ je donnai; que jè^
donnasse ; il dit ; nous contredlines ; il défera ;
liaus pùniç^; que je veuiHtt; je suis ; qull con-
tint; je p<»t«;qm je disse; qu'il défassefque*
iepu«|se; il Teiilut; je perlerai; nous donna--
me9; que je satisfasse; il fit; îls^ purent; que-
j'aie satisfait; que je d^ô; quand j aurai fait;
quand il voudm ; jje ferai; je don-nerais ; je por-
' tiii; je ppurrais.
•^•^m
* Foyc^ l:i conjugaison des "verbes irr<?^lîers ,
page 124-
THÈME IX.
Je vois ^ ; nous allonS'; je venais ; nous mî-
mes; que je reste; je payai; nous éclairons; ils
se glorifient; je protègç; que je perde; q,u*it
vaille^ qu'ils lisent; je crois ;: il' conduit; je sens;
qui! demande ; que nous sortions ; ils montrent;
que j'entende; il rit; je suis ^; nous sentons ^
Voc.vBui.\iRE. Payer, pagar^ Éclairer, alimmar. Se
glorifier , gloriar^se. Protéger « prot^çr.. Coaduixe^» amdu^
* jf^ojrez. kl conjugaison des verbes irrégulîers ^
page 124*
. ? Le verbe segnir, snlvre , perd Va qui accom-
pagne le g, dans tontes les penonnes où iln*estpa&
suivi d*un 6> ou d*un /.
\
gevm^jè perdiiiqiMjè "^jentlepl vàlfttt; ^ttéjë
lUasé:; tjiie je cmié; Jfeé^âdttb^je âfemk; je dè«
mande; je sors; je montai; qitê j'entendisse;
que je rie; j'irai; je viendrais; je proposerais;
iU <>^Qiapeiiseat. »•
•^— "•*—••►•
kir. bédo ni poser , décamper. Pécher # peccar. Juger ^ jidgmr*
Propouet*, propor. Récompenser ^prcmiar.
THÈME S^
lï*fgffiin*af»ce * est la mêré de Vddmîratîoii ,
dël'tlriiéur, du strlipùlè, de la superstition et
de la prévention. Les grands et les vastes pro-
jets- joims à u*ieppompte et sage exécution font
le grattd ministre/ Il faut ^ du ^ courage et de
' . ^« * ».
VocABui.A.tftB. Jgaorance y ignofancia. Admiration» ad"
miracâo. Erreur , erro. Sçrupolé , .cscrapuh, Supersthiôn,
1 -i. . ■ . » 1 r.i.'i • ■.■• : 'M ■ "■•■ .' ' i^
* Le v'erbe irhpersobnfel il faut ^ se rend ôrdînaî-
l*eteént en pbrtfigalii, |)ar îcâ dîflfôrëns temps du
rèrbe jer, empïovi^s îrnperscynnellement, joints à
radjeclify?rèaV(^; Àifiâi Tôti dit : he précisa y erapre-
ciso^ etc,
~* ï)ey du y de ia,'des, qiiî suivent le verbe ii
Jattf, fioît seul, soit accompagné du verbe avoîr^
a84 u COCAS •
la valeur pour^ vaincre, ^ la fwitieDoe et de h
force pour surmotiter. Des ^ exprea^ns i^-
lement justes et brillantes y jointes è des peR«
séesvraiesy finemenibf.etnoblaBent tournées ^i
font le style sublime* t-
stiperéticào. Prévention ,. prevencâo. Vaste , vasifK Pirejety
profecto. Joindre, unir. Prompt, prompto. Sage, sgbio.
Exécution y execucdo. fUimslre ^ministro. Courage » €tnimo^
Valeur , inilar. Patience , pacîencia. Force , força. Sar-
mont^r, superar. Expression , expressâo. Également , igual"
mente. Juste , juste Brillant , hriikamte. Pensé«^, ptm€kmmuiK
Vrai , iferdadeiro. Finement , delicadamente. Kohlement »
nobremente. Style , estilo. Sublime ^ subline.
ter, ne se rendent pas ep portugais^ Fox^z page
199, IL
* frayez page Î126 , Ili.
^ Lorsque de^du^ de laides ^ sont plaais devant
le sujet de la phrase ^ ou devant le régime d'un
verbe ou d'une préposition, ils ne se rendent point
en portogais, parce qu'alors ik indiquent que le
substantif suivant est pris dans un sens indéterminé
ou partitif* ^£>/<?^ page 1999 II 9 IIL
• Voyez page, à a 6, I.
''Tourner, signifiant exprimer ^ se rend par ex-
pressar.
DB THBMfiS. 28S
THÈME XI. '
De faux savans et même d'habiles gens ^
sont * exposés à de vaines lueurs et à des er-<
reurs yéritables. L'honneur a de grands attraits
pour les grandes âmes. La fortune a dé puis-
sans appas pour tout lé monde. La gloire a des
charmes invincibles pour les cœurs ambitieux.
Un homme attaché à l'argent aime ^ l'épargne,
et fuit la Repense; un homme avare aime ^ la
yocAijui.iiRE. FanXffalso. Savant» sabio. Même , ainda.
Exposer, expôr. Vam, 'vào. Lueur, app<trenàa, Hon*
neur, honra. Attraits, €Utractwos. Amt^ aima. Puissant »
Jorte, Appas, incentivo. Monde, mimth. Gloire, gloria.
Charmes, encantos. InTÎneible, ini^eneiveL Cœar , coraeâp.
un *
* D'habiles gens^, jKMoas hahcis. Il est mieux
pour riiarinonie de la phrase portugaise dé mettre
va radjectiCaprès le snbstintîf.
^ Foyez la gmmniAtre,piige 21a.
^ Aime Tépargne, gosta de poupar,. Lorsque ïc
verbe aùner exprime le go4t d'une personne , on le
rend ordinairement en portugais par gostar , plutôt
que par amar qui exprime rstffection. Le verbe
gostar est accompagné de la préposition de y et ^
dans ce cas-ci , il est plus élégant de changer lesnb^
stantif suivant en un verbe qui se met a l'infinitif.
* Gosta de possuir, Fo/ez la note précédente.
^96 CdtfRd
possession , et ne feit aucnfi * usage de ce qu'à
à ; un hoiDiXie intéressé aime le gain, et ne bit
rien gFafoiitement*
Ambitiett^c, ambUioso, Aâtfché à Fflrgtfnt, amig0 de di-*
nhmro. DépcHifle, despeza^hy^^^ awento. Intéressé^ (n-i
teresseiro. Gain , Jucro. Gratuilement « de graça.
■ ■ I -. ■ I , Éi ■ .1' ■ . ,. 4
^ Aucun y se rend souvent par algum , m^is alolll
cet adjectif doit se placer après le svtistàtitiF.
V THEME XH.
La nature ne ^ demande que le f nécessaire ^
la raison veut Futile, Tamour-propre recher^
che Vagréakle^ la passion exige le superfla^
MalbeHf 'iMix raau^fi chréëeiM qui irritent
Ho, Bnison , ratào, AnfdttrfMiofire^ ^ànor fimprêo^ R«eWrw
cher , procurât 4 PasÂOB , jMÛvôoi Emgsri refàerer. Sliper-
fia , superfiuo. IrrUei* , irritât. Colère^ oolerét. Dieu i i>«ctf^
^ Projet piT^cas/i, V, 2Va...,..^tfêJ>fetit encore si?
^encti'e pjrr sa on s&mcnte , serflem^nï , qui se ifact à
la place de que^ et /k se su})priiÉ^..
« ^or«^ page 199, 4".
'*\^ftr^«r dans cette phrase et fl& m celles sein-
hlables se change en acÇeéti^^ er Ik pr^posîtion à
Il cblère àé Dien. Il béi ^ beavi^up < de po-
HiiqpM podr ^i¥re|iii^6c les gpràïHls. Un bon père
donne trois choses à ses ^ enfatis^*: la nourri-
ture, Féducation et leboTi exemple 11^ homme
colère est fort • méprisable et fort à • craindre.
Ce dernier vin est meilleur *® que ^* le premier.
La pauvreté est un moindre mal que Finfamie.
ea^ç. Exeo^e, «j^aaph^ Colère, ffo/«n#o.. {^Wpi'isable^
dfsprezl^el. Craindre^ tcmer. Dernier , ultiiuo^ Yiti , vMo*
■ ■■■ ■ i« I l 1 1 I m i»!! I »■■ ■ Il ■- ■i n
qui raccompagne ne s'exprime pas \ traduisez com-
me s*il y avait: malheureux le^ mauvais^ ct,c, infe-
llzesos maos, etc.
^ Voyez Thème X, note 3. Au lie» de/^reciVof on
peut se servir de nec€ss4xno.
s Voyez la grammaire , page 222, IL
• Voyez la grammaire, page aoS , V.
l Errant i généraljen^ntt parlant , se rend par WC"
inno\ HQ^s lorsqu'il est mis en rapport avec ks mot»
père ou mère il se rend -^wcfiUio,
^ Voyvz la grammaire, page 36.
^ Voyez la. grammaire, page 227.
*o Vqfre» la. gj^jinimaice, page 3.7, IL
i< Voyen la grammaire, page 1.^^ IIL
a88 COURS
Il n*a pas ^ tant ^ d argeol ^^ qu'on «^ le ^ dit.
Le menteur est autant ^méprisé que rhonune
vrai est estimé.
m
FtLwrreté t pointa. Infamie, ùfamia, MetAenr f memwwo.
Mépriser , desprezar. Estimer , estîmar.
*^ Voyez la grammaire y page 2a 5 , VI.
^ Titnty autant, suivis d'an substantif, s'expri-
ment par tantOy qui s'accorde ayec ce substantif ,
et la préposition de, qui les accompagne , ne s'ex-
prime pas. Voyez la grammaire , page atia, II. et le
que suivant se rend par como.
** ^r^e/î£, métal, se dit prata^ et argent ^ mon^
naie , se dit dinkeiro.
*5 f^ojrz la grammaire , page an.
*^ Il n'est pas nécessaire de rendre le,
*' Autant y suivi d'un participe», s'exprime par /^.,
rt le que y qui l'accompagne , par como,
THÈME XIII.
L*Asie est plus gr«inde que TEiirope. L'Afri-
que est moins peuplée que TEurope. Elle est
))eaucoup plus aimcible que lui. Dieu est in-
VocAnm^iRB. Aûe , Âsîa, Europe , Earopa, Afrique »
jéfiic^. Peupler, pot^ar. Aimable , amavel. Infiniment ,
ûififufam^fnte^ JAemonge, mentira^ Ras^ vit. Vice, vic(o«
D|i THÈMES. 289
finknent bo&. Le mensonge est le plus ^ bas de
tous les vices. L'ambition est la plus noble de
toutes les passion*. La sobriété rend ^ ]|i nour-
riture la ^ plus simple très agréable : c'est ^ elle
qui donne avec là santé la plus vigoureuse , les
plaisirs les plus purs et les plus constans. Ha-
zaé), me ^ regardant avec un visage doux et hu-
main, me tendit ^ la main, et me ^ releva. Dé-
Noble, no^re. Sobriété, sobriedade» Noarritore, alimenta.
Simple , sûnpîes. Santé , saùde. Vigoureux , ingoroso,
: ' ' — ^ r-
^ Voyez la grammaire, page 34*
^ Rendre , dans le sens où il est employé ici y se
rend -par Jazer,
^ Lorsqne le superlatif es\ immédiatemeht pré-
cédé du substantif auquel il se rapporte , et que Ta r-*
ticle se trouve devant le substantif^ on peut se dis-
penser de le répéter devant le superlatif.
^ Fojrêz la grammaire , page ai4«
^ Le verbe oliar , regarder, voulant après lui la
préposition /wrs y me ne se traduira pas pari7z<?,
mais par nùm, parce que ine ne peut pas ^tre le
régime d'une préposition. Foyez la grammaire
page ao4 9 L
^ Me tendit, tradubez comme s'il y avait me
donna.
^ Me rvlevaf traduisez comme s'il y avait m'aida
, 25
poucétre .afitùné , il faut être iioiaHi» de bîeib^
semklatue. Doiix^ ^doœ. Httiiiain.| AMiiimiMw|]léâuit^>4lf^«it»
a me lever ^ en supprimant le pronom qui précède
lé dernier -verbe, ajudàu-me a levantan
. ^ Se^épemilar^ dal»^ 1« sens ^i\ a- ki^ se-i^ml
par '«A»eR£/«r>(#0>. M corriger. Fk)fez hk côtiji^îsoa
dg&ygrbes pr on ominon ac-^ page i î i delà gyanimaire ,
THÈME XIV.
Nous voulons ce qui ^ peut iioii&i^'OOiiire-
uirj.nous aTons envie de- ce qui mma.plait^
uott&. s^idaaHoiiS: ce qui nous fbtte^ noas-drf»
rons ce que. noua. eaiiioons ; tious sottjôroos
pour ce qui noua -attire. AleKafidti» disait sou*
VocàBUi<4TRE. Convenir , ^«r conveniente. Enyîe , von'
tade, liaire -, agt'adar. Souhaiter , appetecer. Flatter , £-
^ Ce 4fiii<i ce qu€% .§« rendent ^r aqurUù qém,
' Il est mieux ^ pour Tharmonie de la phraae^ de
mattce Ie{>rpnx>m Avaîfrt le verhe j^jf^u
WM; je M: »û p» pl«s ^ reAifill^ è Phi^
lippe mon père, qtta Amtote ma» pfëeepl » tig^
si *' je dois à l'un sfctYte, je dois à Tautre la
%«ftto. KppîaJJ, ïa • doncenr âe nfa tle, moti
frère, mon cher frère, tu n^es^glusf Je ne
pourrai donc ^plus ni te voir, ni Vèntendie,
■sottgear. Désirer, desejfar,, Sou^gixts^ ^ stupirar. Attirer , at^
trahir. Alexandre, AUxandre^ Souvent, maàas vezes^
VtiBèmMmy o&K^iBdbuPbilifipiv^ JUiQ^i^ ArktMe^ Ârip-
^CeQte'.]pltaacsc|nBai|.sc> ivi^ifare! iîlliftiAisment ^ imiîi
il: est plo^ éUpiNb . <ie; tfadnire «owM: s'il, ^r «ml
^ iSn 4s»i^i^imstioik ^l vCitsmX, point, cendiitiqiiiiiille ,
Iftwrli^miMUit ae ntel,. ta yeil^gaîfiky au nt^HM
*^£ie proBoni. ^'awse; randr en pcrtaga». pas Ah/»
snns article.
6 L'article ne sfea tM r b i M grg piia>ieî«
7 Traduise» eamiiies^îii y avait:: «&^ tUMevi.vpas.
^ I>Me se rendra pov ^ ^tMù mttt au Goannen-^
cernent de la jibrase.
UQ2 ^ ' COURS
ni t*eiiibrasser, ni te dire ' mes peines ^ ni le
consoler dans les tiennes .^
Vertu , virtitde. Hippias, Hîppùu. Dooceur', éoçura. Cher»
fueridoy earo. Embrasser, abraçar. G>iisoler , eonsolar.
^ Dire^ dans le sens qu'il a ici, se rend par
<ontar.
10 Voyez la grammaire, page ao8j YI.
THÈME XV.
Un curé fort pauvre disait à un religieux ^
qui' avait une bourse pleine d'argent; Vous et
moi nous ferions ^ un bon reUgieux. Vous
avez fait vœu de pauvreté, et moi je lob-
serve \ Une dame de distinction voulant aller
voir une abbesse, lui ^ fit connaître qu'elle
prétendait avoir Thonneur <l*ôccuper > la
VocABui^AiRE. Caré , eura. Pauvre , pohre. Religîeiix ,
reiigioso ; frade. Bourse , boisa. Plein, ckeio, Vcmi , voio.
1 Ferions se traduira élégamment par haviamos
defazcr,
^ Voyez la grammaire , page ao5 , II.
3 Voyez la grammaire , page ao5 , IL
^ D'occuper la droite ^ se traduira par ficar à di--
reita^ rester à la droite.
DS THÈMES. 295
droite; je lui donnerai ', répondit labbesse,
la place qu elle voudra 6, je ne distingué ]a
droite d avec ^ la gauche , que ^ quand je fais
le signe de la croix. Mon fils, mettez-vous iin
Pauvreté , pohreta. Observer , observar. De qualité , dis»'
tincto, Abbesse, abbadessa. Faire connaître , insinuar. Pré-
tendre fpertender. Répondre, responder. Place , lugar, Bls-
tingner, distingtdr. Droite , mâo direita. Gauche , esquerdo.
^ Au lieu de traduire simplement par eu Ihe darei^
on emploiera élégamment l'infinitif du verbe, join
au présent du verbe liaver ( Voyez la grammaire
page ai5)> en mettant le pronom Ihe entr& les
deux,, et en supprimant le pronom eu; si au lieu
d'être au futur, le verbe était au conditionnel, on
mettrait le, verbe Âap^r à l'imparf ait ; ainsi l'on dira ."^
dar-îhe heiy dar-lhe hia. Cette tournure s'emploie
souvent , lorsque le . futur et le conditionnel ont
pour régimes les pronoms me , te , nos , vo^ , Ihe-^
Uies,
\ ^ Le verbe doit se mettre au futur du subjonctif
à cause de la conjonction que,
7 D'avec la.^ traduisez comme s'il y avait de la.
8 Foyez la grammaire^ page 7,7.[\, V.
â54
TOnkai ftm^ noe iujifre, vous ne lofiEèiii^e»
Signe , i^Àrttf/. Moment , instante. Faire une injure , m/u- '
n'ar. Offenser, offender.
® Après le verbe p6r^ mettre , la préposition à se
imd PAT «nn.
^ ^<99«s la gftiiiMairè, |)9g« 5$.
** Viiyez la gmimnaire, page 87.
THÈME XVL
IHre des gens qn*ils ont de * f esprit , ce *
p'est pas en ^ dire autant ^ dç bien ^uop.^ so^
l'imagine j il feut pouvoir ajouter qu'ils en font
«in bon usage, X)ans leducatiou de» enfanfr
VooABVLikiRE. Geni, pe9soas. Esprit, gngéaào. Ajouter^
moefei£9ntar^ Usag», mfio, ÉductitiDli, 4d»eaf&o, Cultiver ,.
miitivar, Diiimar , êlifpâr. Remplir, frétn^9r. DignemeiiV
^ Faysz thème X, aotd 5.
' FcQr^i k grammaire^ page ai 4* ^^ p<Murtiiit
afnsi $e supprimer dans cette phrase^
^ Voyez la grammaire^ page a 10, XI.
^ ^4»:r^ t2ieme XII, noie i3. Le f«i? suliraiit pènt
aussi 'se rendre ici par quanU^ '
^ Onse l^iow^ne , tradaite^ eomme s'il ^ âTait ^
plusieurs imaginent^ jUuitos imnginle.
OBftdoit'^nroir potti^'bat de teft^ cullhrer, et
k«i"poiir'^ resprit^et deles disposer sânsi i
tempUr dignemeiit les dtfiSérentes places qtïi
leur sont desûnéç^; mais sartout on ' doit leur
apprendre le culte religieux que Dieu exige
d*«MX. Tous les peuples de la terre, quelque ^
difSéiens et quelque ^^ opposés qu*ils soient
dt^namente. Différent, differ^mne, Pi«Be, «ii^n|fii.iDMtî-
lier, destinar, Surtoat, sobf^ tudo. Afprendfet maiÊUur/
Cahe , ccf /ro. Religieqx, reUgioso, Terce, tterra. Opposer»
opp6r. Caractère, doracter. Moeurs , costumes. Inclination.
m^Umaedo, Trouver , achar. Réunir , maneordau Point »
^ ' » " ' ■ r ■ I f I II ^ 1 I
• On doit avoir pour but y Hradoisez comme s'il y
^valt : on doit se proposer le but, prop6r«se-ha
o fiin.
^ ^q)r^ la graminairci, .page.a0S9.II.
^ Polir, dans ie .sens qu'il a ici , se rend par
adornar,
^ Koyez k.gvaianaira, page 311 , Xllf
^^ Q4ielqm->p*^*que sa rend par por mais que ,
et le verbe suivant se met au subfosctif comme «n
français. ,
^ Ç^nsanà quelque se tr§|iye répétii datant plu-
iiieura sabstaotifa ou adjeeti& de suite , iJ suffit d'ex-
primer le pi'emier, les* autres se suppriment.
par It^ur caractère^ leurs^^ mœurs, lei^rs inclina-
tions , se trouvent tous réunis dans un point
essentiel , qui est le sentiment intime d un culte
di\ à un être suprême.
/MfiiA>. Essentiel ^ etseneiaL Sentiment, sentîmento, Indme,
intimo. Culte, ctUto, Deyoîr ^ de»4r. Être , ente. Suprême ,
supremo.
^ Qaand le même pronom possessif se trouve
répété devant plusieurs snBstantîfs de suite y il sufïït
d'exprimer le premier; on peut supprimer les an-
tres , encore bien que les substantife soient de gen-
res et de nombres diSfêrens.
THÈME XyU,
Excuser dans soi-même ^ les sottises qu^on ^
VocABVi.Ai]iE. Excuser, desatipar. Sottise, tàitët, Sou^
irîr, tolerar. Autrui, os outrot. Mieux-, maisi. Sot, tolo.
r
^ L'adjectif mesmo se joint aux pronoms portu-
gais, de la nîénie manière* que l'adject^ mêtne se
joint aux pronoms français.
* Qu'on ne peut souffrir, traduisez comme s'il y
avait : qui ne se peuventjsouffrir ^ en observant que
le pronom se peut se mettre en portugais devant la
négation.
DE TaiHss. 297
ne peut souf&ir dans autrui, c*e3t s aimer
mieux être sot soi-même ^ que de ^ iFoir les au-
tres '^ tels. Il est plus ridicule®, selon moi,
^ de ^ se louer ^® soi-même, que de *^ se vanter;
car on }^ se vante par un grand désir d'être
estimé; eest une vanité qu'on pardonne ai-
Selon moi , quanta a mim » a meu oicr. Louer , iouvar. Van*
ter, ga6ar. Car, porque. Désir, dtsejo.V^xàxé^vmiade^
^ Voyez la grammaire, page a 14.
* Voyez thème XI, note 3.
^ Ce mot ne se rendra pas en portugais*
^ La préposition de ayant été exprimée devant le
verbe ê^re^ il est inutile de la répéter id.
'^ Les autres tels y traduisez comme s'il y avait?
gué les autres le sont.
®I1 est plus ridicule, /le cousa m€Ùs ridicula. Le
pronom 1/, mb devant le verbe être employé im-
personnellement , ne s'exprime pas.
9 Voyez la grammaire, page aoi , IL
^0 Intercalez ici la préposition a^ Voyez la gram^
maire, page asS^
** Voyeii la note g*
^^ On se vante par y etc. Il est élégant d'employar
ici une tournure particulière à la langue portugaise»
et de dire: O gakitr-se humapessoa nasçe 4e ^ etc^
.^«■■^
^^ Il faut éviter de terminer le membre de phrase
par'Padverbc ou par le pronom se. On les placera
api^ gue, en commençant par l'adverbe.
'** 'Employez la •tournure indnpxée, note la, et
dites: O louvar-se proçe^ç de^
^ liC mot estime se.T«pdra ici '. par peemmpçno.
^^ On , Ats^nt tmfUkjé kx p9nx tfBMiile-Mmniie ^ se
THÈME XVIU.
Ce pays-ci ^ est agréable. Cette ofaemise^^eot
bien ^reposs^. Cet 'Ctifant^à aura * beaucoup
d'espnt* 'Cet homme-tà est mon ami. Ceci est
beau, cela est agréable. Le corps périt /rftme
est immortelle; cependant tous les soins 'sont
VoGABui.&iaB, Pays, paif. Chemisé , «am/ja. Repasser»
' engommar. Esprit, jnisù. , Corps, eorpo. Périr, pereeer,
Ame , àhim. I»mortèl , immartài. 'Cependant , -pQtém %
-* /^«jre» kl grammaire 3 page 55.
ponc jsdaif^f'tm^ qikGtk^ B[%Uge -ecAatci
.d'^n ^ jpmfiter K Une icii»œ,, i^sainMOA .esto^
com tudoy com iudo isso, Som , eàitUido, Négliger, dtaprt*
zar. Découvrir, dêsathrir. Faible, ^tfco. Ennemi, inimigo,
profiter , aprwmuun^e, BtfimtfKIe , estimaveL Exactement »
^ SnMuiJe-ffittbe qoiitctoiBpfligiie oM^petitseiiiet-
^reà la première perseime dn-pladef , sans èlianger
le sens de la phrase , on le rend par la première
pCMO i mc dn phirfd , et 017 se supprime.
^ Fournir ^occasion se traduit par faeilitar a oc^
^ f^oye% la gramiifaîiey*!^^*^*^, X/I.
^ ITvÊ&siSàt .pcMBgais 4lmsX «ootBis, cmîiiiie 'le»
aatcw Uvpft» à )a jtt8tm«tioci<fhs ptnonMS^'^ ées
.nombres , il faut le mettre à la personne* et «ii«oni»-
]bsre que deoMiule le:8absliiQ|if «taqnel al te vapport^
jce .Qai-sie^^i>ii fei<Sjl4wiMggfc ^en -rlj»ng«Mtf ik 'plinise^
Pair «ex^nipk^ M rr5>!n«(diMigie:jQeUe pbsaae :i'QCM»M«
p¥?qfiiLe9t,i.^n veivftiCle lanile.cpieTinfiiittîf â0ittee>à
Ja troîmme fH»«Kiiine :dv ftoriel 9 paive qu'ilâe ap-
porte au substantif «ivzc'/nÂf^.etiKoa din: a QOOSuiSf^
de se aprovelUfjrfim dfiSfi*
300 COURS
mable est celle qui remplit ^ exactement son
devoir. La douceur est également ^ utile à ceu\
qui <;ommandent , et à ceux qui obéissent. Ce
qui coûte peu est très cher dès quil n'est pas
nécessaire. Leur ^ maison est bien jolie. Don-
nez-moi mes livres, et prenez les vôtres .^
exacuunente. Devoir, obrigafao. Douceur « brandurà. Corn*
nModo! tmaruiar. Qbéîr, obedecer. Coûter, custan Cher,
earo. Joli , h^nito. Prendns , tomar.
^ Le verbe rum/y/vr^ remplir, veut la préposi-
tion com devant son régime.
7^ Traduises égalemenii^t tioy aussi, et como
remplacera la. conjonction et dans le second mem-
bre de phrase.
^ Au lieu d'employer le pronom possessif de la
troisième personne , on peut employer les 'pronoms
personnels qui y correspondent Quelquefois même
on emploie le pronom possessif et le pronom per-
sonnel, pour donner plus de force à Texprçssion :
le pronom possessif se met avant le substantif, et le
pronom personnel après.
9 F oyez la grammaire, page 209.
DB YVSMBS. « 3ot
THÈME XIX.
Si TOUS voulez vous former à * réioquence,
lisez ' Démosthène et Gicéron ; ce ^ sont les
deux plus grands orateurs de l'antiquité. Ce ^
sont vos ancéti^es qui^ par leurs yertus et par
leurs belles actions, vous ont mérité la qua-
lité de noble : ce sont eux qui vous ont rendu ^
illustre^ imitez-les ^, si vous ne voulez pas dé-
VocABULAi&B^ Former , formar. Éloquence, eloquen^à,
Démosthène , Demosthenes. Gicéron, Cicero, Orateur., ora*^
dor. Antiquité, antigtndadt. Ancêtres, anttpassaxlos. Action,
mcçâo. Mériter, grangmr. Qualité, ^uaUdadCn Noble,
^ Après le yerhe/ormer, la préposition à se ren-
dra par em.
2 ployez la grammaire , pag^ 207.
^ Fq^ûz la grammaire, page !2i4*
^ Foyez la grammaire, page ai 4* On peut aussi
changer la tournure delà phrase, et traduire com-
me s'il y ayait : Fm ancêtres furent ceux qui.
^ Employez le prétérif défini au lieu du prétérit
indéfini.
^ Le verbe rendre , dans le sens où il est employé
ici> s'exprime par fcaer^ qu'on mettra au prétérit
défini.
^
^ Foyez la granuuaire^ page ao5, II.
générer. Un jeune koiwii»<qiii est docile aux
avis qu*on kii donne aura infailliblement, du
mérite. Qui doute qp^ Thomme qm oukiT^Jb
vertu et les scienees ne. goùie,^ un bonhîsnr
plus solide qjxe cekû qpi passe, .aa. vie dans, la
dissipaiioii et dans les .plaisir&P. C'ast.^de.Ja
bonne ou mauvaise éducation qpe dépfsnd
pnesc[|ie toujours le bonhem;,, Qu.lfii malheur
de notre vie.
me^. maateàtK.Xyhj commiào. Influttilibungat^; ù^dlir^
fiunfcu.Méiitok^ , mercçîmemtoi, Doutevs^ duvidmn^ Galûwr^
-cuàitiar. Science ,.scienda. Goûter, gozar. Bonheur, Jk*
Itcidade, Solide, solido. Passer, consumin Dissipation ,
^ Le verbe ^osorprsndaprès'YiiMîrprëpo^tion de.
^ Fojrez la grammaire j. page*sto:*OA^ penfr aussi
éli|piininQntftoiinMï'<!6tti3p]irB9e*dë*l« nanièkVYui-
wnte : Prervièmient^ presqve toajbui^'de^la'limtiie
ou de Ifc'inaniftnsè'édUGtition'Iê' ttonbenr', etc. proi^
m
^féfn-iptûn'smtpFVj etc:
THÈME XX.
t'.Tinnur dt fti Hbenw nous empêche sou-
Vocabulairf. Amonr-, wwor, EffipMier, irnpeéir. Pré-
Momics^ |irès3de t&nthet. If&m^à&ttms non»
ftppliçacràr >• déeoniTrir lesÎMyiiMs'et' lé» nmti^
Tdîaeft qualités, iktee le«q[iielkft^ fidHft s^m^
mes: >^ nés ; ec après'^ 1^ - av<oir ooiimNS^^ fiottS'
derons ttaTailkr à^' fortifier ies' bonives^ et k
comger les .tiKni^iss^i lift i m cAimige eat^ un
yice dont'7 voii5«^ir«t^<iv<Hr la- plàsgi^t^
horreur. La vie est da^œs. biens , dont on ne
cîpice , precipicw. Appliquer , affUcàti Nâttfe \ ■ neBtttn
Frixy /u««o. A mewiye^^ ^to^pasuK Avaaeer^ .^adiamiap. Ver-
^ i)« 2)o/>. Aa liett dé traduire liuéraléiimnt, on
peut élégamaieiit mettte te vefbe à la pDsmière per-
sonne da platiel , en le faisant précéder de lUtticle,
et en supprimant la préposition.
* ycQrez la grannriaire, page7i4*
3 On ptnt tcadùiro la prépestUon lÀ.paivefjf^
^ n est mLeuxiHd'^eiBplioy.er Je prétérit défiiiL .
^ Foyez la jgprammalre^.pa^. i88, a?...
^ On peut traduire la préposition à par ejn.
7 i>o#t/»^eTendaiU.par>^iiif, précédée Ja prépo-
sitâoii quele^erbe deraaadey^ereiklKa ici para ^ii«f«
So4 * €Ouas
connaît le prix qu a mesure qu*ils ^ nous échap-
pent ; on ne connaît le bon usage que Ton en peut
ùire^ que lorsquelle est bien ayancée. Quoi ^
de plus agréable pour des parens, que d'avoir ^®
des en£ans vertueux et bien élevés? La chose
à ^^ quoi Tavare pense le moins, c'est à secou-
rir les pauvres: son trésor esl^ l'objet de toutes
ses inquiétudes et de tous ses plaisirs.
tuenx , iHrtÊtoso, Éieyé, criado. Le moins, menas. Secoa*
rir, soccorrer. Trésor , thesouro» Objet, alvo. Inquiétude^
addado. Plaisir , deleiie,
^Qu'ils nous échappent, qae nosvaoescapando^
^Quoif suivi de la préposition <2^, et d'un ad-
jectif au comparatif, se rend par que cousa; et la
préposition ne s'exprime pas.
10 Ce de ne s'exprimera pas non plus.
11 Le verbe ciddar, penser, prend la préposi-
m
tion em,
THÈME XXI.
I
Qui ètes-vous? De qui parlez-voiis? A qui
s'adresser? Quels livres achetez-vous? Laquelle
de ces deux étoffeschoisissez-vous? Connaissez-
VocABUL4iRB> S'adresser , TMO/T^r. Étoffe, e«£^. Clioi*
z'Tf escolkér, Flauear , udtûàdor. Aux dépens, ti custa*
DE THEMES. 3o5
VOUS quelqjies-uns de ces messieurs ^? Avez-
vous quelques-uns. de ces livres? Les flatteurs^
- vivent aux dépens de quiconque * veut les
écouter. Celui à qui personne, ne plait , est
plus malheureux, que celui qui ne plaît à per*
sonne. On ^ est bien malheureux, quand on ne.
sait s'appliquer à rien de solide. Le menteur
«t le flatteur sont également méprisables; l'un
et l'autre ^ font ^ un très mauvais usage du don
de la parole. La mauvaise fortune est plus
avantageuse à l'homme que la bonne; l'une ^
Plaire , agradar. Rien , cousa alguma. Menteur , metul"
roso. Également , iguaUnente, Méprisable , desprtziveh
* Voyez la grammaire, page 198, 3°. L'article
qui précède les mots senhor^ senhora^ etc. se sups
prime loi^u'ils sont précédés d'un pronom dé-
monstratif.
^ Quiconque j signifiant qui 9 celui qui, se rend
par quem,
3 On se rendra ici -pur huma pessoa , et celui qui
est dans le second membre de phrase ne s'expri-
mera pas. I
* L*un et Vautre , hum e outre.
. s Font un très mauvais usage , usa© muito mal.
^ L'un . . . Vautre , bum . . . o outre.
26
3o$ «aoRs
sert 1^ ' l^ fiûre r&Aves' en liiHnâiiM ^; et Fmn
trcr n^ ^^i^t quji FenorgiidiUr» PkiaîçiMrs sont ^
tp^HHfk&en ^^ voulant tromper te autpea. O»
He r^nwl guère «n a'^ppliquanà à pla^cdis^
iv*f«i«v^>v^
f Jj^ v«rbe ^^iv*', si^ififtnt eûntnèuer i, YenT
apièi lai }a piéposîtiom
8 Lui-même se rendra ijâ. par «.
9 Le veçbe i^/v ppuvî^iit se lQfirn«r par re^tfir^
*® ^pjrrs la fi^⻫naire» page aaa^ &**.
THÈME XXIL
Qu«][q^#^ 1 riAes«^§ quç vous %f^ , vow n^
serez point heureux, si vous ne saveairéprkiifir
voA passion^* (^eUe qye ^ soit votre naissance.
VocABUiAiBB, Richesse, riqueza. Réprimer, r^piimir.
Naissance, naidincnto. Dignité, dignidade. Savant, sa-
f"-^
* Fç^ez thème XVJ, |iotc |Q.
J Quel que s^e rend par seja qtf^l for.
^uéùeis '^ue ' soient tos dignités , vous îie "* de-
nrea pas pour cela mépriser personne *^ Toiit
ifacmune éoit penser à la raoït. Tout ''savant^
ijttil était, il ne put résoudre la difficulté. Il
est tout ® disposé à lui obéir. Quoi ® que voi^s
écriviez, évitez le style ennuyeux. Chaque
pays a ses coutun>es. A qui que ce soit *® que
nous parlions; nous devons 4tre polis. On ne
Ho, Résmidre, resohvr. Disposer, disp&r. O^ïty àbede-
MT. Éviter, mfBkr, Style, esdh, £nimyeax , fiUtiHiéso,
^ Seja quai for^ Vfwaâi été mk tme fols dans ki
plirctSte, ne se répète pas.
^ Ne se rendra par nunca, jamais , pour donner
^yius de force ià f compression. Le pronom personnel
ne ifexpnmera pas, et pour cela se mettra avatit
1* vesAe.
^ Fessôa algwBa.
^ B fimt mettre t^rëde entve l'adjectif tout st l«
substantif suiv an t.
^ 7b///^ sigfiiÎjfiâRt ipfZ^tftfy ^«xprîm« de méme^
et ie ^Terlie snivaht se met au subjonctif.
• Tout, adverbe, se rend par inteiramente,
® Quoi que se rend par qualqner cousa.
*• Qui que ce soit, suivi de que, se rend par
qualquer pessoa ; mais quand il n'est pas suivi dô
que^ il se rend ^9iT pessoa afguma.
3o8 COURS
doit jamais parler mal de qui que ce soit. A
quoi que ce soit ^^ qu'il- s'occupe, il est toujours
prét^ quand son devoir l'appeHe. Quelque génie
qu'on ait y oh ne peut sans application exceller
en quoi que ce soit.
CouUltne , eosùtme, Polî , attencioso. Occuper , oecupar.
Prêt , prompto. Devoir , ùbti^açâo. Génie , engenho. Appli-
cation , applicàcâo^ Exceller, soàresahir.
^^ Quoi que ce soit, suivi de que, se rend par
qualquer cous/t ; mais quand il n'est pas suivi de
que , il se retid par cousa alguma^
THÈME XXin.
C*est le même soleil qui éclaire toutes les
nations du monde. La force sans conseil se
détruit d'elle-même \ Nous ne devons pas fré^
quentfsr les impies, nous devons même ' les
éviter. Nul ^ ne sait s'il est digne d'amour ou
Vocabulaire» Soleil , soi. Éclairer, Uktminar, Monde,
mundo, Foi*ce,y&JV0. Conseil ^canstHho: Détruire , destmiw,
»
^ D'elle-même , por si mesma,
^ Méhie , û^m&9caX plutôt y &*exprînie par/»rfe«,
qui se met ordinairement avant le verbe,
^ Nul y signifiant personne , se rend par ninguem.
DK TBÈMES. Sog
ée haine. Nulle ^ de ces dames n'a été se pro-
mener. Un ^ autre ne vous traiterait pas arec
tant de modération. Tel ^ parle, qui souvent
ne $ait ce quil dît. Votre maladie est telle ' ,
qu elle n a pas de remède. . Quand > on a eu le
malheur- de chagriner quelqn un^ il faut tâcher
de ^ faire oublier le déplaisir qu'on lui a
donné.
WréqaenteT , eratdr eom. Éviter, ficgtr de. Digne, Sgno^
Amour , amor. Haine , odio. Se promener , passêar. Mala-
die, doença. Remède, cura. Chagriner, affUgir. Qiiel-
qu'un , afgtiem , algn/na pessoa. Tâcher, procurar. Déplal-
ûr , desgosto.
^Tfuly Sfgniffihit aucun y se rend -^Ktnenhum^
* Vnaktre y outrp qualquer.
^ Tel, tradubez comme s'il y avait: tel homme,
tal sujeito,
'' Telle y traduisez comme s'il y ^ avait: de telle
nature, de tal qualidade,
^ La préposition de ne se rendra pas.
THÈME XXIV.
Je joue* dès instrumens. J'étudie les mathé-
VocABUL/kiRB. Étudier , estudar. Demain , â manhan.
^ Jouer, lorsqu'il s'agit d'instrumensi se rend
par tocar.
5io €xxms
Afmam fête. Si mon frère yîeat, vous m«Mnr«
tûm. Dès (^ue la floHè eat «n jimte mer, le
del ae oouYiieile ouages^ les éelaifs kntlem^
àe toiiieft pai^, le tonnerre grasde, la la^
écttoie, les flou sWlne-c^oquent, les abîmes
^'(mfre»t^ les v^imeaux pmdfMt leurs voiles ,
leurs mâts, leurs gouvernails, et se )»nseiit
coa^re ^ Ifss baoc^ e| le^ i»(jiapA. Il éuàl i la
«letse 4{tiaod farimi. ÂkxaQdre attac^ua ^ Da-
Hus , le vainquit 4etix fois, et fit prisonnières
sa mère , sa femme et ses filles. Il est veqn
Fête» 4i^ iwtç, Av^iieir , ^^^r, ^UjXï^ » ^nmuUi, être en
pleine mer, estarno altom^r. Se coiivm demiagi» , 4»^^-
curçfiier^^. tfd^ ^ r^ampa^p De toutei paris, /wr4»<2w
os lados. Tonnerre, trovào. Gronder, roncar, Ecumert
fin^er, Yiot^ondas. S*eptre-cho^uer, em&aterhum no ontro,
Abime , abismo. S'ouvrir , abrir'ic, Vaîsseaa , nào. Voile ,
nfola. Mât , mtuto, Goayeniail , leme, $e briser , a^^da^
for^e. Banc de sable , baixo , parcel. Rocher , eachopo.
<^^mmmmm-^P9m*mmmim'*^
* Ko/e» ihim^ l\i wpies i «t a.
« Tout-à'l'heure se rendra l^w jà^ qai se placera
imxnédialem^lt ;^rè^ le sujet d^ la phrase.
* BnUer se rendra îei par futilar.
* Contre s'exprimera îd par sobre»
^ Po)ez la grammaire^ page ai 7*
. DS TliàUBS. 3ll
mère.
1«ÈME XXY.
J ai reçu ce niatin la vHi.te de monsieur votre
père. Il a fait un très gi-and froid cette semai-
ne, S y « eu bmr dei» «m^ ^im Je suis arrivé
M^ P«rlM§a)» Il y ai eu \à»f quiiMie jour» qm
je lie iuift 'sortL H y a deux ans «pe je vous
ai vu» Heureux les prtitces qui u^ont usé de
lett»* mnviHr que pour &Mw du bien. Dès que
j'euf in^ca mffB ms^eV't y je m'ea alla. Comme 4
^1 eonsfBÎHait; à PIttH|^) père d'Alexandre ,
de chasser de ses états un homme qui ayatt
•parié puai de ]m\ fi i»*«n gi^d^rai ^ bien.
V«i9*B9%i4aa. Madft , airi^ft^ii. Visit« • wtiâU. Firoid ,
^ Feye»\9t g r amma tre, x^ge «i? ^ t^-
' f^o/ezlagrannake, page ie4*
^ Fb^-ejs la granmiaîra» pag€^. a(9> 9!*.
^ f^ox^z la grammaire) page ai^, a*.
# Traduises consie sll y avait|/r ne Ufimi cer-
tainement pas*
ilX COURS
dit-il, il irait médire de tnoi partout. Quand
j'aurai fini mes affaires, j*irai vous voir.
tiêar. Pouvoir , potlen S'en aller , ir^se embora, GniseilIeF ,
aconseUtar, Chasser , expuUar , lançar fora. État, eftado.
Médire , dizer mal. Partout , por todo o mtuido» Affaire ,
négocia.
THÈME XXVI.
' /
lirais me promener atec yous^ si je pou-
vais K Je vous aurais déjà écri^, si j*avais su
ou vous étiez. II faut que j'aille faire une vi-
site. Je doute quil vienne avatit^la semaine
prochaine. Je souhaiterais ^ que vous dînassiez
avec moi. 'N'att^idez pas, messieurs^, que j'ou-
vre ici une scène tragique, que je représente
ce grand homme étendu sur ses propres tro-
phées; que je découvre ce corps pâle et kin-
Vocabulaire, Prochain , çue vent. Attendre , esperar.
Scène f seeaa. Tragique, tragico. Représenter, npresert'-
cor. Étendre , «5feif</«r. Propre >/»m>pnî».Tropliée, irafeo;,
1 Forez la gramin«nire , page aa©*, 4"« .
^^Fojrez la grammaire, page i88| a^. . .
* /^o^vz la. grammaire, page a20, S®.
^ "Les mots monsieur f madame, mis en apostrophe,
se rcnâent fiât senkor^ sen/iora, sans article. . *
DE THEMBS. 3l3
glant auprès duquel fume ^ encore la foudre
qui Ta frappé; que je fasse crieF son sang
comme celui d^Âbel, et que f expose à vos
yeux l'image de la religion et de la patrie
éplorée. ^
Pâle , pailido. Sanglant , cheio de sangue. Crier , elaman
Exposer, exp&r. Œil» oMo, Image, î/nâ^m. Religion ^ne<*
JigiâcFAtriefpaCna, Éploré, affltgido.
^ Fume encore lafaadre qui t<i frappé, ainda esta
faxDCgando o raio que o matou.
THÈME XXVIL
Je ne me croirai ^ heureux, disait' un bon
roi ,^ que quand je ferai le bonheur de mes peu-
pies. Il faudra que les menteurs se rendent
a la force de la vérité , quand ils auront per-
mis qu'elle paraisse dans tout son jour. Com-
me r«stime publique est Tobjet qui fait pro-
duire de grandes choses , c'est aussi par de
*
glandes choses, qu*il faut lobtenir, ou dn
Vocabulaire. Paraître» mostrar'je. Dans tout son joar,
eom toda aevUiencia. Estiàie, estiinaçào. Public, /tu^/mo.
Objet, objecto. Rendre , trikutar. Moyen , meio. Infaillible,
^ Croire, signifiant se regarder comme , se ren&
f^diV/uîgar,
=»7
3t4 COURS
moins là mériter* Rendre au^ sciences niptr--
neur qui leur est dû, et faire ^ux savant le-
bien qu'ils mëiitent, ce sont deux moyji^n& in-
faillibles pour acquérir une glorieuse réputa.-
tien, et pour faire hojiorer sa mémoire. C'est*
le privilège <le M. * le ixiaréchal de Turenne
d'^avoir. pu Taiapre Tenyi^ : le i^érite lavait fait
naîlare, le mérite la fil mourir.
m/aiHveh Glorieux, ghrioso, Béputatîoii , r^utaçâo. Paire-
bonorçr su méii^Qire» ecemi^for a ma menorh. Pnvirège ,
privilegio. Envie, inveja, jl^c^jt^, mçrecimf^aq,
^ Il faut employer ici le-prétérit défini , an lîcm du
présenj,
^Monsieur ne s*exprin)€Fa pas..
^ Au lieu de cendre de par de, on peut fljégamr-
ment le remplacer par Tarlicle.
THÈME X.XyiIL
Ce qui paraît hmn M loioi nov Xe&t pas
tpvj^m's clepràs^ h^»' ricbes«^.soiit souvent;
plus fun^^îtes. qw U paujvrçté * o-e>t ^iiicoia-'
yocjiJBULA.iRE. Pataîtee , parecer. Funeste, fimesto. Pau-
Trelé, pobreza. Incommode, incommoda. Anteur, autor,
I I 111 I ■ -| ■ I ■ m I I. 1. , ■ I I Mil ^ — n ■ I ■ I \.mm m M
^ Mettez ici le substantif à la (i\x de la phraaç..
* Le fw qui suit le comparatif ne s'exprime pas»
DE TBEHES. 3l5
^ode. Il y a 3 des auteurs qui écrivent mieux
<|u'i1s ne parlent j teti! ^ en n. d'autres qui
'parlent mieuK qu'ils n'écrivent. L'amour du
^i^ff&éhûiti ^yt «utssi nécessalrt; dâris la scXîîété
-p^tor Je botihei* de k.Vie, tjtié dîfnsïe chris-
niâûisitie p&ùt la feliéité ét^rhelte. Lés gratidls
4al«9f* 6^t dé toiis les éiMs^y et lA on ne les
rok pàB hfîXiët ntss^ éo^riiij^étmiït dans les
ifem ée boêse -ébndi^ti qtxé Aarns les àtiiféÀ ,
«'«it faute âe sëim et cle tnitiii-te'. Le vl-aî '*
braW éënsétl^ sdti jngiétherit au milieu dà
jpètA, fti^èé ad^àiit de p*é9c?É«rè d'esprit que s'il
i^y éttrit pa«.
Prochain , /^rojrimo. Éternel, «'er/7o. Talent, taUnto, État,
#Miifc fo « Bt^Uar, MlkàK CdtiA^ùnéfhent, cvhrtnmtiynente.
B&«, to«M^. GdâdttSon, tdhdieéh. FiM^, phf folta. Sbîft ,
^iiàmmaf. Inglèfiient; ;nnéè. Ait mlSen , /i^ 7i8i;/o. Puéril,
* Voyét la' gifàriiniaîré, page 216^.
* Traduisez comme s'il y avait : F nommé vrai-
ment brave. Il faut suivre cette tournure foutes lés
fois que deux adjectifs étant de suite ^ le seooàcl est
•ow\p1ojc substantivement. -
3x6 cou AS
THÈME XXIX.
Quand voulez-vous que j aille chez votre
cousin ? Travaillez pendant que vous êtes
jeune. Il passe Tété à la campagne. Il était
toujours en campagne^ ou pour réprimer la
révolte de quelque prince, ou pour punir Fin-
justice de quelque particulier. Pour moi, je
*ne me plains pas. Nous .donnons dix francs
par jour. D paie vingt francs par hondm^ Us
Je disent par crainte. Il faur labourer la vigne
par ^ le beau temps. Où allez-vous par ' cette
pluie-là ? Je vais le voir par-d^ par-la. Il com-
yocABtJX.âiHB. Chez, 9m casa de. Cousin , /iruno. Peu*
dant que , em çuanio. Jeune > mo^. Passer , passar. Été «
verâo, A la campagne , no campo. En campagne» em com-
panha. Réprimer, reprimîr. Révolte , rébeXfifio. Pnnîr,
casdgar. Injustice , injusdca. Particulier» pardcidar. Pour
xOiOi j em quanta a mim. Se plaindre, queboar-êe. Franc,
-franco. Par jour, eada dia. Par homme, a coda homem.
Labourer, ealiivar. Vigne, wnka. Pluie, cJbipa. Par*d,
par-là , de irez em quando. Commencer» comeear^prinei^
-^ Durante.
« Com.
DE THEMES. SlJ
mença par ^ ennuyer, et finit par irriter touii
le monde.
piar. Ennuyer, enfastiar. Irriter , ùritàn Tout le-monj^v
ioda a gente»
' Dans cette phrase et celles semblables, pâme
s'exprime pas ; elle verbe suivant se met au parti-
cipe présent. "''
THÈME XXX.
On méprise ceux qui ne sont utiles ni à
eux-mêmes ^ , ni aux autres. Vous devez par
votre application contenter vos parens et vos '
maîtres; d'ailleurs vous savez combien il est
honteux ^ d*étre ignorant. L'homme est in-
certain dans ses résolutions : tantôt ^ il veut une
chose , tantôt il en veut une autre. La satis-
&ction qu'on tire de la vengeance ne dure
yocABui.4i&E. Contenter, conieniar. Parens, pais, Mai^^
tre, mcstre. Combien, quanto, Honteuii^y Dergonhoso.
Ignorant , ignorante. Incertain , Jluctuante. Résolution ,
resobtfâo. Satisfaction , satis/açâo. Tirer» tirar^ Vengciance,.
^ A eux*mémesy a sL
' Fqyez la grammaire, page 201 y II.
* Tantôt répété se rend parya aussi répétée.
3x9 COURS
quim moment; mois Cédie qwon tire dé- ëi: d^
- mence est éternelle. Tant qu'on a de' î'argent^
on a des amis. Il est si ^^ot , qull s'applaudit ^
iHÎ-^naénae deleti^. Ce»€ témhiïé que ^ d'ex po-
poser sa '' vie mal-à-propos.
iii»ganù0. Cléavôïite, demencia. Tant que, em ffuanto.
Ami, (imigA Sot, negeio, êoh. Tétaétitéy temetidade^
Alal-à-propos , set^ motivo^fôra de proposito,
^Sip signifiant tellement, se rend par tao et le-
s // $^apfdaudit lui-^méne, tvaduiâe» conmie s*fl y
avilit s i^ém^ U se iwnfe ,. »fé se* galon*
^ Qt»^ ]|f; ^■ei^grliii^ p^s ci^fi» cette pikei^se-et: âMB».
celles ^gtmbl^ble;^.
7 Remplacez le pronom poâ$esS|if par Vs^ql^
THÈME XXXL
Le travail du corps délivre d^s peines d*^' es-
prit, et c'est ce qui ren4 * les pauvres heu-
reux.
■*^
yd6àatri<AiRB. Travail, fro^aMo. Corps, eorpo, ûéli-*
vrer, Aff9v»r. P«ifie> affUccâa» Esprit, esphitù. Humilité ,..
kamikiade, Ante!, akar, Ofifrir, offérecer. Sacrifice, sacrU-
* Mettez ici Varlîele.
'^ Voyez. Ibème XWI, DQt0 %.
DB THEMES. * * SlQ
LTiiimilité est Taulel , sur ^ lequel Dieu veut
*qu'*dn lui offre des sacrifices.
Là sagesse est ^ à Tâme te que la santé est
pour le corps.
ta prudence et l'amour ne ^ sont pas faits
l'un pour lautre ; à mesure que Vnn'' augmente,
l'autre diminue.
Une honnête femn^e est un trésor caché:
icèlùi qui la trouve fait bien dé ^ ne pas s'en
vanter.
La fortune &it paraître nos vertus et nos
ticèis , comme là lumière fait paraître les objets.
jtcîà. Sagesse , sàbedovia. Santé , saâde^ A mesQre qae ^
d medida que. Honnête , honrado. IVésor,' Aesouro, Ca*
elle , ocatlto. Trouver , encontrar. Se vanter > faser
• «9ari'exprimera ici par ém.
* Que pebt se supprimer. Voyez la grammaire ^
page 2a8 , I.
* Tracfiiîiez comme s'il y avait: la sagesse par
rapporta (a res'peito de) Vdme est comme la santé
par rapport au corps.
^Tradfmsez comme s'il y avait: la prudence est
opposée h Vaftioar,
7 Vtùi..„.r autre se rendent par ïes pronoms dé-
rtlbttsn-atlfs.
• D^ peut &e rendre par em.
3ao GouBs
Il y a dans le cœur humain une gënératioD
perpétuelle de passions^ en sorte que la ruine
de Tune est presque toujours rétablissement
^e l'autre.
Le soleil ^ ni !a mort ne peuvent se regarder
fixement.
La jeunesse et la beauté s*en vont^ à mesure
que la raison *o vient.
La bonne grâce est *' au corps ce que le I)Oii
sens est à Tesprit.
11 semble que la nature , quia ^^ si sagement
lÏÏsposé les organes de notre corps pour nous
ostentaçâo. Faire paraître, tnam/estar. Llimière, iuz. Objet,
oijeeto. Génération, geraçâo. Perpétuel.» ptrpttuo. Pas-
sion , paix «. En sorte , dé sorte. Ruine > rmna. Établisse-
ment, estabefecimento. Regarder, olhar para. Fixement»
JIxamente. Jeunesse, moàdade. Beauté , helUaa. S'en aller»
desappareeer. Venir, chegar. Bonne grâce ^geatffeza. Bon
^Traduisez comme s'il y avoir : personne ae peut
regarder y etc. , sons exprimer ni\
^^ Il est mieux de mettre le verbe avant le sii|et.
^^ Traduisez comme s'il y avait : la bonne grdce
orne le corps , de tnéme que le bon sens l'csprii, ou
.suivez la tournure indiquée ci -dessus, note £L
'^ Traduisez comme s*il y avait: qui si sagement
disposa.
rendre heureux, nous ait ^^ aussi donne Vor*
gueil pour, nous épargner la douleur de COJX'^
naître nos imperfections.
La Rochbfovcâwld.
sens, sâo Juizo^ Nature , oatuneziL Disposer , dùpâr, Oi^
gane, orgâo. Orgueil , soàer^ Épargner, poupar. lili,»^
perfection r imperfeiçào.
** Nous donna aussi,
THÈME XXXH.
Il est difficile de ^ définir Famour : ce qu'on
en peut dire , c*est que dans Fâme c'est une
passion de régner , dans l'esprit c'est une sym-
pathie, et dans le corps ce n'est qu'une enviq
cachée et délicate de posséder ce que l'on aime
après bien des mystères.
Le silence est le parti k plu&sùr de celui qui
se défie desoi-mâmé.
On *ne peut se consoler d'être t^rompé pai^
VocABULAiBB. Définir, définir. Bëgner, reinar, Sym-»
patlxieji srmpatbia^ Euvie , de$^q. Silence , ùlmtio. Parti ^
' * Fo^ez la grammaire ^ page aoi , IL
' Traduisez comme s'il y ayait : personne neneut^
saiu exprimer la négation^
Stk!l COTTRS
ses eirneniis, et trahî par ses amis, et Ton * est"
sontent ààâsfait de Pétrie par soi-même.
Bien écouter et bien répondre, est une des
plus gMiiiâes {>erfeciions qu'on pui^e avoir
dans la conversation.
• lài làMutt fait le mérite, et la fortune le met
en rtUvre.
La flaterie est un fausse monnaie qm n-a de
cours ^ que par notre vani|jé«
L avarice est jplus opposée i l'économie que
la libéralité»
Le monde récompense plus souvent ^ les ap-
parences du mérite que le mérite même.
£es vertus se perdent dans Tintérét, comme
les fleuves se perdent ^ dans la mer.
^nido. Sûr, seguro. Se défier, descohjiar, (ïlonsoler, ca/i^
9oim'. Tromper , ei^^at*. Meltre en œuvre, /axer vahr^
darrcalce. Flatterie , Ibonja, Faux f/aitù. Monnlrie, motdtt.
Vanité, 'uaidade. Avarice, avare^a. Éconoime, téoitùmîon.
Libéralité, UberaUdade. Récompenser, recompmsar. K\ir
3 If exprimez pas <vi^ et mssaéA levérbé suivant «^
la pMBHère pers o n n e dn pluriel;
^ Qui n'a d< cotrin qtie, que rtâo ôorre' scnao*
^ Plas siMivcnty. ffueis vezes,
^ W est inutile de rendre fepûrdent en pôrlugws^
DX TIIS3HE5. &a3
laitons que c est nous ^ c[ui k» ^ukttmâ.
tiA RoGHEFOncitLD.
parence, apparêneia. Mérite , meredmtnto,, lutéTèttiht^^
lefsfi. Quitter 9 Ang^r* ISk Aittcr , lisonjfmr-s»»
9
7 Que c'est noius, ^ sennos oh,
THÈME XXXIIL
Les défauts de l'âme sont comme les bles-
sures du corpS| quelque * soin qu'on prenne de
les guérir, la ^cicatrice parait toujours*, et
cHes sont à téuC moment en danger de se
rouvrir,
La Tertu n'irait pas loin^ si la vanité ne lui
tenait compagnie.
L'bypocrifiie «^ un liomfnag« que le "vke
rend à IsrTei'tu.
VocABUiAinR. Héïwxty dejeîto. JSieêBVÊré , /cridà^ Tren»
dre soin» cuidar. ùvtént, sOKtr, Cicatrice j cîcatrii, Pa-
Mtere, «fpm^u>^ i. toot «KmieM, a *^ imt<»,te. Ètr<,
en danger y carrer pingo% "Rouynr y tomar a éhrir.TtBi*
> Ployez thème XVI, aoti| lo,
' Les adverbes se mettent avant les verbes ^qiKVQd
Jttju^xmQuie de la phra<S€ Tipxigie^
3si4 COfUAS
L'orgueil De Teut pas devoir, et ramour-
propre ne veut pas payer.
La véritable éloquenoe consiste à ' dire
tout ce qu'il faut , et à ne dire que ee qu'il
£iut.
La gravité eat un mystère du corps, inventé
pour cacher les dé&uts de l'esprit.
Nous aimons toujours ceux qui nous admi-
rent, mais nous n'aimons ^pas toujours ceux
que nous admirons. ^
Assez de gens mépi*isenjt le bien; mais peu
savent le donner.
Louer les princes des vertus qu'ils n'ont pas ^
çest leur dire :^ impunément des sottises*
^ous ^ ne trouvons guère de gens de bon
sens, que ceux qui sont ^ de notre avis*
^mpa^ie , Jazer cùmpoMa. Hypocrisie « hjpocntw.
Hommage, iributo. Gravité , grawiadfi. Louer , iovvar.
? Consister k^coiuistir em*
^ Kendez ici Ae..../Mz^, par, Item.
^ Lçar dire impunément des sottises y injurid-'ios
impunément.
^ Nous ne trouvons guère de gens de bon sens ,
que y qufisi mie r^ào \emos por komens de juizo ,
scnâo,
7 Trnduiser^ïomme s'il y avait: qm suivent.
. Un honnête homme peut étr^ amoureux
comme un fou ^ mais non pas comme un sot.
Les vieux fous ^ sont plus fous que les jeu-*
nes«
Si la vanité ne renTersc pa» entièrement les
vertus y du moins elles les ébranle toutes.
La RoCHB^OUCAUtD.
Atî^» pareeer, AnoOreux, namérado F'du, Iwtco. Sot»
tdo, Yiéux , velho. Jeilne , moco. Renveraer , amtinar.
Entièrement , inteiramente. Ébranler , tiBalar,
■■'■ ■ ■■ ' ■ ' ' V
^Tkaduise2 comme tU avait} les vieux qui sont
fous.
THÈME XXXIV.
CSe qui nous rend la vanité des autres msup-
portable , c'est qu'elle blesse la nôtre.
n faut gouverner la fortune comme la santé:
en jouir quand elle est bomae^ prendre pa-
tience quand elle est mauvaise ; et ne faire
jamais de grands remèdes sans un extrême be-
soin*
VocAlJutAtaE. Vanité, indàadc. InMipportable , insap'
portavvl. Blesser , offcuder, GouYerner , reger, Saoté , :saâds.
3a€ cQvm
Tx)ut644€4* pusnons noiM^fant^ faim des {ku-
te$ j mais Us^ioeur non» en fiiit faire des plus
ridicules^
La vieillesse esl un tyran , qui défend sous
peine de la ^e te»» 1^< plaisirs de la jeunesse.
On pa^fiei saiiveiit dèVâmcsurà Tambitlon;
mais on ne raient guère de l'ambition à Fa-
mour«
La jalousie est un des plus grands maux, et
celui qui* fait le moins de pitié aux personnes
qui la causent.
L absence diminue les passions médiocres »
et augmente les grandes; comme Iç vesit éteint
lès bougies , et allume le feu.
Quand nous exagérons la tendresse que nos
amis ont poumons, c'est souvent moins par
reconnaissance^ que par le do^ diç,£wîr€ipafaître
notre mérita.
lottîrs gptar. Pfmdve patience, perpa^ienda. V^mèdfif
remtdUK Extrême, «iDCceriMw Faute» «iMb^Ridiciile^ HM»
cnlo, .Vjeille#se « 'vetfuQe^.Tyran ^ tinmno.i $«iw>pf&ii>e» wk
/itffiir. Plaisir, dwerHmento, Jeaaesse, mcddçd^» ^leieoir»
ow/tor. Jalousie, inv^a. Pitié, compaixào. Causer, causar.
Absence, itusencia. Diminuer, diminuir. Augmenter, nug'
^ Faijrcs signifiant çjt:ciu:r à ^.^ irend^r /«of er^^
DE THEMES. 3^^
' Diogène qui avait choisi pour s^ maison un
-tonneau était un fou d'autant plus achevé q[ijiUl
s'estimait * et voulait qu'on le crût un des plus
sages hommes du monde.
Il e^t aussi difficile de trouver u^ véritable
ami , qu'il est de trouver des personnes capa-
bles de nous donner de bons conseiU, qui
excusent nos défaut$^ et qui nous secourent
dans le besoin.
La Rochefoucauld.
mentar, Comine, <»f^2. cp/«p, É^ei^lf e i ap.fi^n. Bougîc»
ifeja. Allumçr,, acçender. Feu, lum^, 'E^ifxgérer ^ exagerar.
Reconnaissance, gratidâo. Désir, desejo. Faire paraître ,
fazer osteruaçào dêu, Diogène , Diogenes, Choisir , escolher.
Tonneau y pipa. Foa\/of/eOi Achevé, remaiodo* Cati^ahle,
c(f^z^ %«iKKti^ i : df4siff^4^» jSeoQarir f JOfcanrr. Besoin^
nççef^ififidf.
* Elle se tinha e querla.qué o tivessein por,,
THÈME XXXy,
Bien souvent on fait par hasard -les phi6 heu-
reuses sottises du mondé.
La raison qui nous fait penser mie^ix que
le» atttre»^ ne4ai«se pas-de-nouscondanuiei; à
agir comme eux.
Vocabulaire. Par ha<;ard , por acaso, Soltlse , disparate»
laisser , deixar. Condamner, condenar. Agir, obrar^
^20 COURS
Il ne faut donner que la moitié de son esprit
à la croyance de certaines choses, et en réser-
ver un autre moitié libre, où ^ le contraire
puisse être admis s*il en est besoin.
Tel ^ est capable d arriver aux plus hautes
connaissances, qui n'est pas capable dy con-
duire les autres; et II en coûte quelquefois plus
à Tesprit pour redescendre, que pour conti-
nuer à s élever.
Quand deux amis le sont dans des postes
qui naturelléiaent les rendent rivaux, il ne faut
plus leur demander des preuves d'équité, de
droiture, ni même de générosité.
On ne doit étudier que pour s éclairer l'es-
prit, et non pour se charger Ja mémoire: car
Tesprit a besoin de lumières , et n'en a jamais
Moitié, metade. Croyance , crenca. Certain , certo, Lîbrei
livre. Admettre, admittir. Connaissance, noçào. Redes-
cendre, desoer. Continuer, continuar. S'élever, devar^sc
Poste, emprego. Rival, nmulo. Preuve, prova. Équité,
egttitfade. Droiture, rectîdào. Éclairer, illustrar. Se char-
ger, embaraçar^se. Lumière, /««. Accabler de, oppri"
»■ . 'n ièll " I II ■ I II !■! Il I !■ >■■■■
* Para que,
* Traduisez comme s'il y avait : /// a des hommes
capables tTacquérir, Ole. qtù sont incapable^ de les
enseigner y etc.
DE THEMES. 3ag
Irop; mais la mémoire est le plus souvent ac-
cablée de fardeaux inutiles ; aussi ne cherche^-
t-elle qu*à les secouer. -
FtlNTENELLE.
mir eom. Fardeau ^ peso. AassI , e por isso. Secouer »
desembiurtiçar^e,
I m ■ mmm^^m^mmi^immmmm^m^m^ ■ i ■ wmtm^^^m^n i i i ■ mm ■ i ■ ■,
3 Elle pense setdetnent à,
THÈME XXXVI.
Je ne décide point quel est le premier mé-
rite d'une femme; mais dans l-usage ordinaire ,
3a première question que Ton fait sur une
rfemme que Ton ne connaît point, c'est: est-
^lle hdle? La seconde : a-t-elle de l'esprit? Il
;arrive xarement qu'on fasse une troisième
fquestion.
Un homme ayait soif, et était assis sur le
lM>rd d'une fontaine^ il ne voulait point boire
de l'eau qui coulait devant lui, parce qu'il es-
opérait qu'au bout de quelque temps il en al-
lait '^ venir une meilleure. Ce temps étant
Yqcabul^ieb. Décider, decitSr, Dans Tusage ordinaire ,
éundinariamente. Sur, a rtspeUo de, Cest, he esta. Sus
^ Il èa allait «^enîr une meilleure , corresse outra
aneihor,
a8
33p
pas&ô, Yoioi encore h mâme eau, cKsaâc^^
ce B*e&l pokiti ce]lje»là. dont je* vetSLJè boire ^
j'aime mieux attendre eiucove nvt peu. Enfin'
l'eau éCatt toujours la même ; il attendit si Ëién,
que la source vint ^ à tanr, et il ne but point».
A. qui n'en arrive-t-il pas autant? Il n^y a point
d'homme à qui la vienemattque^^vantqu^il o»-
ait fait l'usage qu'il en ^vourait faire.
FWtsneixe*
■ fus
le bord de,,jMnto de^BotreiMP^^'' Couler. ».ear/"«r. Qu'.'^if^
bout de quelque, lemps^, que dahi a aî^m tempt^. Si bien^
tanto. Source, naseente. Autant, oMro tanto.
"2 Vînï'à lûrir, seccou,
^ 11- ett âmtîle de rendre ert,
Bnfin te joui» *• parut, oir *'te sttcefe allait *
dc<;idtop ai te duo dia BHigance mérituil te titre-
yo<24Bai^flli««S«ccè8, <9n(!r.D«flk}eFi,«^îl6h.Méritâv
^' Tfaduisee comme s'il y avait : enfin ttrriva te
jour,
* ^/n.qj4e.. Kfyjrez la^grAmmairOy piigeai-j , !XII.
3 Foyez la grammaire , page ai S.
D£ TnÈxMES. 33 1
(le rôî , dl (le libérateur de la patrie, ou le
nom de retelle, et d'enhemî de l'e'tat.
Les conjurés se rendirent de grand matin
cheif D. Miche! d'Almeida., et chez * les autres
seîgtieurs où ils devaient s'armer. Ils y ® pa-
rurent tous aVec tant de résolution et ^ de con-
fiaîiCé, qu'ils semblaient ^ aller à une victoire
certaîhè. Ce'qUi est remarquable, c'est que
dans lin si grand nombre, composé de prêtres,
de bourgeois et de gentilshommes , qui étaient
la plupart atiitriés par des intérêts différens , il
n'y en eut pas un qui mrinquât à sa parole, et
à la fidélité qui! avait prôiiiise. Chacun pressait
le momeiirt derexécution, coïtirh'é s'irii^ait été le
chef eti'aùtetir de' T'entfèprîse , et" que la cou-
ronhé dût être la 'recompense dès périls où il
s*eiposait.
mérédë^. TUth; tituto. Opérateur, Ub^rtador. V)\Wic^ pa-
f/trfr'NonU', ft<^wê. Rebellé^ ré^e/Je." Conjure , conjurnâo.
Set^hiire, 'iri De" gi'aûd m'à'tîn , de màdnigàdà,' ]VIicliël,
JMîgwtf/. * Seigiiéui* , JidSalgo. S armer , armar^se. Paraître ,
appurecer. Résolution , resolû^âa, Coufiaiice , coiifianca.
* Chez, ayant été déjà rend a par a casa, il se
rendra ici par ;a^ ^ -en ' solis-entcndan t casa^.
^ Tous parure/if,'
• Parecia marcharem.
33a COURS
Plusieurs femmes mémo voulurent avoir
part à la gloire de cette journée. L'histoire con-
serve-la mémoire de dona Philippe de Villène^
qui arma de ses propres mains ses deux fils ;
et après leur avoir donné leurs cuirasses :
« Allez , mes enikns, leur dit-elle, éteindre la
tyrannie, et nous venger de nos ennemis; et
soj^z sûrs que si le succès ne répopd pas à nos
espérances , votre mère ne survivra pas un mo*
ment au malheur de tant de gens de bien»»
Veetot, *
Victoire, nnctona, RemnrqnabFe » admiravel, P^tre, cr-
clestastt'co. Bourgeois, cidadào, Gentillioipine , fidalgo.
Manquer , Jaltar, Parole , palavra. Fidélité , fiâàidadt ,
PromeUre, prometttr. ^Tesaet^apressiw. Exécution, exe^
euçâo. Chef, eabecm. Auteur, a«ror. Entreprise, emprtuu
Couronne, coréa. Récompense, recompensa» Pérîl, p^riftK
S'exposer, expôr-se. Avoir part à, ter parie em. Conser-
ver, conservar. Philippe de Villène, Tiltppa de Filhena,
De, éom. Cuirasse, eourafa. Tyrannie» tinumia» Yen*
ger, viagar. Sûr, certa» Répondre, eorrespoader. Espé-
rance , esperanca. Survivre, sobreviver. Malheur , desdita»
THÈME XXXVUI.
t
Tout ^ le monde étant armé, ils se rendirent
VocÂBuxJLinB. Palais , paco. Différent , differerae, Che>
t Vorfcz la grammaire, page aai , 7*.
BB THEMES. 333
au palais par différens chemins, et la plupart
en litières, afin de mieux cncher leur nombre,
et les armes qu'ils portaient. Us se partagè-
rent en quatre bandes, comme ^ on en était
convenu; attendant avec bien de Timpatience
que' huit heures sonnassent, qui était le moment
marqué pour lexécutipn. Jamais le temps ne
leur avait paru si long.i La crainte qu'on^ ne s'a-
perdVt de leur grand nombre, et que ^ 1 heure-
extraordinaire où ils paraissaient au palais,
ne ^ fit soupçonner au secrétaire quelque chose
de leur dessein, leur causait de cruelles in<
min , caminho. Litière , iiteira. Cacher , esconder. Porter «
levar. Se partager, dividir-^se. Bande, bandOy rancho.
Marqué, aptazado. Long, 'vagaroso. Crainte, receip» Ex-
traordinaire , exttaohUnario, Où , em que. Au , no. Soup»
çonner , sospeitar. Dessein , desiffûo. Cruel , cmeL . In^
■ ■ III ■ ■ 111 ■ i T ii I . III
* Cotno entre si tinhâo ajustado.
' Que dessem oîto horas.
* Qu'on ne s'aperçût de, rfe que fosse descu-
berio. Après les verbes douter ^ craindre, et les
substantifs doute, crainte , etc» la négation qui est
dans le français ne s'exprime pas en portugais.
^ De que,
9 Nç n^ s'exprimera pas; v<7^<^z la note 4 cî-dessus.
334 oaifRS
qniétttdesv Enfin hnlt '^ hfeuresr sonnèrent, et*
Jemn ¥kfto ayatil ausçitôt tiré un cotfp de pis-
tokt. poar signal, conime' on ëtalt convenu^
ik se virent en Ub€»té d agir.
1à»'èe poiK$èreitfit en' même teitips' brusque-
ment, cfaac«i«f du éôté qui- Itii était assigné.
Dom Mîohel'd^Âifneidà tomba, avees^i^ I>ande,
sur la- garde ^dkmànde , qui , pri^ au dé-
pourvu, hi pkipart sans armes, ftit défaite,-
presque^ saiis' avoir combattu.
quiétude-, itiseo, Tir^r^ vtù cotiJ> de^ jnstolet, disparar
kutna pistoia. Signal , sinal. Convenir , ajttstar , asseniar.
Agir , obrar. Se pousser , arrojar-se. Brusqueraient, tumulm
tUosamente. Du côté , peîa parte. Assigner , assignat. Garde,
gùarda. Prendre au déponrvti , sorprender. Défaire , der"
rotar , "vencef.
\iù \HÂt» I Ml I Ml t.i-M
A-ll
'^^TrMhiisecT coinme ^Ml^ yaVaitî enfih sonnèrent*
htriê heitref, •
f ®^raduisez comme -s^îî' Y avaîf : avec peu dé ré-'
slstance ( resî$tencia) fut 'aKtiîCévdîsàlpëe,
THÈME XXXIX.
Le gi*and- veneur^, M. de JVteîlo son frère,
VocABVKAtitD;' Orand-yeneirri motoetro m^. Estet&n'*
* Monsieur, à la suite d'un nom de dignité , se
rend ^ar senhor sans arriclé.
ttdofa Ëslievitnr cl<Aoiii^a' cbargàveût la ^om*-
pag^e ^^agnc^lq cpii était de gsa^ ^evatàfi
unv en4roit dp palaîd, qu'cm appekk'I^Fonr.'
Ib ét^îe|lt siim$< de là plupart des bouvgeoi»
qili.£|vaieot; ^ psuttà^remixspxiseî Hs se jel)èFietit<
ay^cboaMCôup^ det omuege^ llépée aJivtnainy
daQS( le oar|?5«^d^ garde oà-Iesi Espagnole se"-
tnient retranchés. Mais personne ne s'y di»>
tingua davUDtftge qu'un prêtre du bourg d'A»-
zannbuja. 11 marchait à ÏU tête des- conjures y
tenant un crucifix d'une main,, et une épée de
l'autre; il aniti\;^it Iç peup^Ie a¥ec:;U|ie vdi%.-
terrible'»;' metti^e^ei» pièces leÛT&.ennefms.* A^r
lAÎlieu de ses pluS' vive» exhortàtrims', il char-
geait **lai-mêiile les Espagnols. Tout fuyair
d^Acugna, Estet>â<f€fa€anha.Cïiar^, carrêgar. Comj^"
gi^ , «MliplÈmhià^ Ètpp^ltF^y ckSUtuir. Fort ', fà/fe,y;Se^ jeter.
■*»■
^ A mettre, ea pièces^.a. q^e despedtiçasise. .
* Pour mieux exprimer le mouyement de l'ac-
tipAy il e$t .&Q«i de se servie de Ilmpar&it do
verb^. ir joiAt au^ pairtieipjç p«*«seiit dii«>rerbe^7«ur-
336 couns
devant iui: car, parai$^ant arwié cfun objet
que Ja i^Ugion nous apprend à référer, per-
sonne n osait lattaquer ni ' se défendre ; en
sorte quaprès quelque résistance, Toflficier es-
pagnol avec ses soldats fut obligé de se ren- '
dre, e$,j pour sauver sa vie, de erier comme
les autres : * Vive le 4)uc de Bragance, roi de
Portugal! « . *
Vbrtot.
corpo da guarda. Se retrancher , entnnchdrar-'te. Bourg ,
ntHla. Marcber, eanUnhar: A la tAte , na /rente. Un crud-
ûx d'one main , -em hmna mào hum crueifixo. Au mîlien
isofiMw. Vif, vi¥o. Exhortation, exkûrtaeâo. Apprendre ,
.emînar» fiéyérer f j»tpeUeu\ Oser« ausar. En sorte, de
sMte. Officier, offieiaL Ohli|[er de, pbrigar a. Sanver'
4aivar, Crier , gritar,
THÈME XL. ^
Pinto, «'étant ouvert le «heimn du palais,
se init à la 4éte de ceux qui devaient attaquer
l'appartement de Yasconcellos. H marchait avec
tant de confiance et de résolution , que, ren-
contrant un de ses amis qui lui demanda en
tremblant où il allait avec ce grand nombi^
VoG4BVL4XJiK. Appartement, quarto. Rencontrer, en-
^oMtar, Trembler , iremtr. Sourire , surrir-se. Changer ,
mudat. Délaire^ Iwrw^ Légitime, legitfmo. An bas et
DS THEMES. . 33^
iç gens armés ^ et ce qu'il voulait faire: « Bien ^
autre chose, lui dit-il en souriant, gùe de
changer de inaitre, et vous défaire d'un tyran,
pour vous donner un roi légitime. »
En entrant dans l'appartement du secrétaire,
ils trouvèrent au bas de Fescalier Francisco
Soares d'Albergaria, qui ^ ne faisait que de
sortir de chez lui« Ce magistrat, croyant d Sa-
bord que ce tumulte n'était qu'une querelle
particulière , voulut interposer son autorité
pour les faire retirer. Mais entendant crier de
tous côtés : « Yiye le duc de Bragance! » il crut
que son hoifneur et le devoir de sa charge
Tobligeaié^nt de crier, «Vive le roi d'Espagne et
de Portugal!» ce qui lui coûta la vie. Un des
conjurés lui tira un coup de pistolet,, et ao
rescaHer, no fimdo da eseada. Croire y entender, D^abord,
m» principio. Tumulte , inmulto. Querelle particulière «
tontenda partiadar. De tous côtés , de todos os lados.
^ Rien autre chose, nada mais* .
^ Qui ne faisait que de sortir de chez loi, qua
sahia ùnmediatamentv do quarto délie.
338* xH)tms
fit uM mérite de le jaunir d'une fidâké- qui
commençaitù devenir crîmtbeHe:
é »
■ ^
Croire , persuadir-sei Coûter , cttstar. Commencer, co-
mMtK Oimlxifel , crîmbîoso:
THÈME XLI.
Antoine Corréa, premier commis du secré*
taire, accourut au bruit. Comme il était le
ministre ordinaire de ses cruautés^ . et que,
semblable à son maître, il traitait la noblesse
avec beaucoup de mépris , D. Ai^toine- de Me-
iiezes lui enfonça son poignard dans le sein.
Mais ce coup ne suffit pas pour faire sentir à
ce malheureux, que son autorité était finie:
car, ne pouvant comprendre qu'on * osât s'at-
taque^ à lui , et croyant * qu'on l'avait pris pour
yocABui.AiBK. Premier commrs', offlhial'maior. Accou-
rir , àorrer. Bruit, rtndo. Cruauté, cnteidade. Semblable ,
^nieléafite. Maître, amo. Traiter, tratan Noblesse, no^
dréza, Mf^pr/s , dèsjjrézo. Enfoncer, cravar, PoignMtl ,
* Qu'on osât s';ittaquer à lui, que houvcssequcm
se airevcsse a offende-lo.
« Et croyant qu'on l'dVMr pi^ p6«ff tM MMiP« , e
persiuffdàtd^-se que o tinkuo JeHdô par- efptivô-
cacao.
DIS .tft^)lES« 33^
un aftitxe^ il se tObfnft (ièt^lfient vers Meaé^
%eS) et le regardant sivee des y&Jt pkins dt
vongetnce ^ dé ressenûïiiént: Qtioî! tu o^e$
me frapper, lui dit-il? A quoi 1 autre né r^*
pondit' que {mr troiâ où quàttô coups redou*>
blés qui le jetènstit sur le carreau. Gépendaiit
«es blessures- né s'ëtanî^pais trouvées tâorteItes%
il en réchappa pour p^dre Isivië*, «Quelque
temps après, dune manière plus honteuse) par
lanuâfi du bourreau.
pmbid. Sém, ptitû. Coup, gà^pp' Suffit^, ter. sttfficiènte.
Malheureux , desgraçado, CoftipreUckfi , énthphihéttdêr. Se
tourner-, 'voUar-se. Fièrement» com aîtivez. Regarder,
'olhar para. Plein, eheio. Vengeance t vingwtfa. Ressen*
timent , resentitnento. Frapper , yê/ir. Coup (de poignard),
punhalada. Redoubler, repttir. Jeter sur le carreau , /on-
^ar por terra* Blessure, ^rû^a. Réchapper, eseapar. Quel-
que temps après , algum tempo depois. Manière > mode.
Honteux , 'vergonhoso. Bourreau , Tferditgo,
*i !■ t* fc*
3 Ne s'éiant pas trouvée». mortdlWg^ nao stndo
■mortaes,
THEME XLII.
Les conjurés, s'étant ainsi défaits de oe eoxn*
«nis qui les avait an'étés ^ur Vescaltieir; fie pres^
VbcABULMRE. Se d;^raire , desemBaracar-se, Arrêter ,
.suspendes Chambfe^ «^a^aM. Infanterie, infatiténa. Fu-^
« ^
34o COURS
sèrenj, d'entrer dans la chambre du secrétaire.
Il était alors avec Diego Garcez Palla, capi-
taine d*in£interie, qui, Voyant tant de monde
armé 9 et plein de fureur, se douta qu'on en
voulait à la vie de Vasconcellos. Quoiqu'il
n'eût ^ aucune obligation à ce ministre, la seule
générosité le fit se jeter l'épée à la main hors de
la porte pour eu ' défendre l'entrée aux con-
jurés^ et lui donner le ^ temps de se sauver :
mais, ayant été blessé au bras, et ne pouvant
plus tenir son ^ épée, accablé de la multitude ,
il se jeta par une fenêtre.^, et fut assez ^ heu* .
reux pour ne se pas. tuer.
TetxTffuror, Se douter, presumir. Se jeter, lànear-se. Por-
te, /^off a. "Entrée f entrada. Se iSLUver ^ fngir. Au bras,
^ Il n'eût aucune obligation, por nenkum modo
fosse obrigado.
' En ne s'exprimera pas.
, • Il est inutile de mettre ici Tartide en por-
tugais.
* Il est mieux d'employer rartîcle qwe le pronom
possessif.
* Pour donner pins de force à l'expression , on !
peut ajouter ici l'adverbe /iJ/w.
^ Si kearcux qu'Une mourut pas, à
DB TIIBMSS. 34 c
Aussitôt les conjurés entrèrent en foule
dans la chambre du secrétaire, on le cherche
partout) on renverse lits^ tables, on enfonce
les coffres pour le trouver; chacun voulait
avoir l'honneur de lui donner le premier coup»
Vertot.
«10 b^aço. Tenir t suètentar. Accabler, opprimir. Multitude,
" muhidâo. Sn fonle, ein tropeL Chercher, ^ir^car. Rcnyer*
8er , Tfoltar, lÀX , îeito. Table , mesa. Enfoncer, arrombar.
Coffre 9 cofre^
THEME XLIII.
Cependant il ne paraissait point, et les con-
juras étaient au désespoir qu'il échappât à leur'
vengeance : lorsqu'une vijeille servante, me-
nacée de la mort, fit signe qu'il était caché
dans une armoire ménagée dans l'épaisseur de
•^ la muraille, où il fut trouvé couvert de pa*
piers.
La frayeur ou la jeta le vue d'une mort çné^
sente qu'il voyait de tous côtés, renipêcha de
dire un seul mot. Dom Rodrigue de Sa , grand*
chambellan, lui donna le premier un coup de
pistolet : ensuite, percé de plusieurs ,coups
VoGABUL\iBB. Au désespoîr , desesptmào. Servante ,.
crûiifa. Menacer, ameocur. Signe, slnal, Epaissenr, es^
d'épée, les carbures \^ jetèrent par la fen9tr&
en criant : « lie tyron e$t i^rl», yWi^ la iy>erté
et'Dom Jlean y roi cle Portugal]» Le pwpJe, ac^
couru au palais > p4)ji»a^ mille ecis de joie en \&
voyant précipiter, et rëpopdit par d^ graude&
accIan)4tioii& aux conjurés* Ensuite il se jeta
avec fureur sur le corps de ce malheureux r
chacun en le frappant crut venger Firyure pu-
blique , et donnor les derAier& coups à la ty-
rannie.
Vertot,
Cpap d'^pé^i € SÈM fl 4 ^ Crter , o^o^nor. Piovsscr miU«c»U|^
romptr em mil yozts. Joie, a^^ritu
TilËJKIË XLIV.
Telle fut la fin de Michet de Vasconcellos^
Portugais de naissance y nia)s ennemi jjnré d^
son pays, et tout ^ Espagnol d'incKliation. H
était né avec un génie ndnnrable pour les af->
faires, iKibite, appliqué à son emploi, d*un
travail inconcevable, et fécond à inventer de
tion y par inelinaçào, AfTaife , f^gocio. Appliqué , «ppli'%.
;*">>"^
1 rojez thème XXH, note &.
DE TSEXES. '343
-nouTelIes manières' de tirer Targent du peuple,
et ..p^r .cpnségueiU impitayable, iajlexibie et
djur ^ j^s(|u*à la cruauté; sans parens, sans
.miÔA, ^ns égards *. Pi^rsonne a avait de pou-
voir sur son $$^prit : insOTsible même au^c plai-
sirs, etînc9pabl^ d être tOAiclié par les reinoris
de sa conscience., il, avait amassé des inens
inii]aeBses.dansi'exercice de sa.cli^ai^ci, dont ^
uoe partie fut .pillée dans la. chaleur d^ la^-
dition. Xe.peuple.se fit justice .lui-même ^^ :«t
se pa^apar ses mains des torts qu'il prétendait
Ijivoirt reçus durant. son urini&tère.
cado. Emploi, emprego. Inconcevable , incomprehensfvel,
iFf co«d i , /ectuuh mn. De tirer , para extorçttir. Par eon-
^vsnt, pwr iWitfgiUntc. Impitoyable, hnpléUMnél^ Re-
mords, remorsç. Conscience, cotucienéia, Amtmsr, ^ynn*
/ar. Immense, immenso. Exercice, eùeereicio. Chaîne,
#s«gw,J?i«er, AifWMT. Chaleur, itnpeto. Tort, damno. Pré-
Ittidve , pmtÊtuhr,
* Dur jusqu'à la cruauté, Uw duro , que degene-
rava em cruels
' Sans égards, sem retpeito aigmn,
* Tniduisez comme s'il y avait : une partie cfej-
quels,
^ Traduisez comme s^d y.avail: à soi^méne.
344 c<nTa»
THÈME XLV^
Deux écoliers allaient ensemble de Penna-
fiet à Salanianque. Se sentant las et altérés,
ils s'arrêtèrent au boni d*une ibirtaine qu'ifs
rencontrèrent sur leur chemin. Là, tandis
qulis se délassaient après s'âlre désaltérés, ils
aperçurent par hasard auprès d'eux ^, sur une
pierre à fteur de terre, quelques mots déjà un
peii effacés par le temps, et par les pieds
des trpupeaux qu*on venait abreuver à cette
fontaine. Bs jetèrent de Teau sur )a pierre
pour la laVer , et ils lurent ces paroles en
4
castillan ; « Ici est enfermée Tâme du licencié
Pierre Gardas. »
Le plus j/eune de ces écoliers^ qui était vif
et étourdi,, n'eut ^ pas achevé de lire Tinscvip-
rion, qu'iH dit en riant de toute sa force:
VoGABVr.4iRB. Écolier , cstudanteJEm/tmàAe^fiinto, Pett^
nsLÛéif Penha/iel. Salamanque, Salamanea. Lfts, eansado.
Altéré , sequioso. S'arrêter, parar. Au bord , junt»a. Ren-
contrer , encontrar. Sur le chemin , t« caminhù. Délasser»
descatuar. Se désaltérer, beber. Apercevoir , ijer. Par hv
sard, por aeaso. Pierre, pe3ra, A fleur de terre, <i su^
■ ■ I . • I , I ■ ■ I ■ ■ W fc
' Jpenas acabou,
^ Que ne se rendra pa& icL
DE TBHUSS. 34s
Bienn*est plus plaisant: ici est enfÎBrmée l'Âme. ••
Une Âme enfermée...» Je voudrais savoir quel
original a pu foire uiie si ridicule épitaphe. En
adievant ces paroles , il se' leva pour s'en aller.
Son compagnon, plus judicieux, dit en lui-
même : Il y a là;dessous quelque mystère ; je
veux demeurer ici pour 1 edaircir. Celui-ci
laissa donc partir lautre, et, sans perdre de
temps , se mît à creuser avec son couteau tout
autour de la pierre. H trouva" dessous une
bourse de cuir qu'il ouvrit. Il y avait dedan»
' cent ducats, avec une carte sur laquelle étaient
écrites ces paroles en latin : Sois mon héritier,
toi qui as eu assez d'esprit pour démêler le sens
de rinscrîption , et fais un ^ meilleur usage que
perfiàe da terra. Mot, ptUattra, Un peu, hum inmtOi, Ef-
facé, gasto. Piedypé. Troupeau, rebanho. Qu'on Tenait
abreuyer, qneiâo BeèenlArer, lc»ar. Castillan, caste»
Ouino. Ici est , aqtufaz. Enfermer » encerrar. Licencié , //-
çeneiado. Pierre Garcias, Pedro Garcia, Jeune , moctK Vif
et étourdi , de genio ardente e estùttvado. En riant de toute
sa force , ds gargaihadas. Bien n'est, nào ha coûta. Plai-
sant « galante. Quel original a pu faire, quemfoiolouco
que fcM, Épitaphe , epUti^, Se lever , erguer-se. Compa-
^ ^/i ne se rendra pas en portugais.
.11101 èe \moxt iurfwit. Vmeo]m,^rwfi de i<wite
idJçcmuseiEte, 4P4»iit'la.plecee.coii]iiie/4iikî eiait
jii9§c V^me d»i. licencié.
gnon , eompànheîro. Judicieux , ainscuh, £n lui-même ,
9omnQ9,V^y alà^dessous quelque mystère , aqui hamys-
tprio, ÉCiiûl'Cir, .acefarm-» 'Cvemer , céumr, Go«l#ftu , ;/9MMr.
Sens , fentido. Ravi , encantado, Déçou'verte « ^cA<z4<>.. R«-
preudre le chenl^n de, continuar a Jornada ptwa,
. lïIÈMÇ XLVI.
ji^ntd^bJQM, i^échft^.de M iiiai9it9igp& ^{gè-
lent sans cesse le bruit des vents qui agitent
les forêts voisines y et le fracas des vagues qui
se brisent au loin sur les récifs; maïs au pie^
luêrne ^es ciiba^es, on p'çn.t^n4 plus j^v^m^n ^
.l^ruît , ^t qn ne voit «y^tg^r 4e ^ jque de
VxHîABVhxiE, Entrée, entrt^da. Baftsln , ^fiav^e , jcal'
deira. Objet, objecto. Écho, eco. Saus cesse, conr«EWii«
mente. Forêt , basque. Voisin , 'visinho. Tracas, estrondfi^
Vague, uaga. Briser, ^Rtf^ror.. R^ctf, reçife^ Cabale, cà^
-* fiaufi les jpbrftâcs négtitÎTes aigum s«i met apris
le snbstantif.
D8 TBMMES^ Ssfj
fgm^ rodber« escuc^ comme d«s muvaAIe^.
Des. MoM<}iMU d Wbnes cntssaDt à leva» iMises ^
fl^iis Irar» feaie» et jusque .sur leurs cines,
où j$'a2*|3êteat l^s nuages. Les pluies que leuM
pitoii^ .4t|ûreDt p^gaenC «ouyent les couleurs
de IW^-en-cîiel «m: leurs Ausmuss Ferts et bruos^
entretienoe^ à leur pied les sources dont
se forage 1^ petite a-iyi^r^ des Latanîers. Un ^
grand silence règne dans leur enceinte, où
tout esf, paisit^, l'air, les eaux et laiuuiiere.
A ^ peine Técho y rép^ ie murmure des pal-
mistes qui croissent sur leurs plateaux élevés ^
^01347. Plus, jti. Autour, 4 ro^. BocJUer, roduio. Boo«
qi«etB d'arbres, n^as de arvar/ss,. A ie^r;» b^^es, t^ Hf^
faldas. Fentes, y»xJâ«.Gîine, cume. S'arrêter, ffi'W'. Pi-
tons , picos. Ft/iBC , encosta. Brun , fascp. A lej^ pt^ »
nas suas /aidas. Dont ae Corme , que formâo. Enceinte ,
reeînto. Murmure, marumno. P^laùsie ^ paitneini. Plateau^
taboieiro. Flèche» 9>ajpa. Bala^océ^ agit^^: JToor ^ tlfisida^
^ Il ert txès ékig9^y ea povlv^pvisy .de placer le .
yeri^te au .çonunencciAent fàe luk pbrase , testas \^
fpiA que ael? ne Q^it pas à là clarté j aji^si tnujIjJUUMt^
comme s'il y avait : régne un grand silence^ etc.
^ L'adverbe de U^u alli, y y doit se in^tly^ au
i:Qinmeoceinent de la pbrase.
348 CÔUAS
et dont ^ on voit les longues flèches toujours
balancées par les vents. Un jour doux éclaire le
fond de ce bassin, où le soleil ne luit qu'à
midi. Mais dèsTaurore ses rayons en ^ frappent
le couronnement, dont les gics, s'élevant au-
dessus des ombres de la montagne, paraissent
d*or et de pourpre sur l'azur des ciçux.
BSRNAkDIN DÉ SaINT-I^ISRRB.
de y lux. Doux» frottxa, A midi, ao meh éia. Dès i'au-
rore, desde o romper da auront. Coaronnement , cimo,
S'élerer > UvatUar^se. Ombre , sombra. D'or et de pourpre,
ouré c purpura.
^ Voyez la grain ro«aire , ptige aïo, X. On tra-
duira comme s*ii y avait: dont les longues flèches
se voient, e!c.
* Fojrez la grammaire^ P«ge aïo, XI. .
THÈME XLVII.
Un de ces étés qui désolent dé temps à autre
les terres situées entre les tropiques , vint
étendi:e ici ses ravages: c'était vers la fin de
décembre , lorsque le soleil au capricorne
échaufie pendant trois semaines rile-de-France
Vocabulaire. Été , verâo. Désoler , assolar. De temps
à antre, dfi tempos a tempos. Étendre, derramar. Bu*
BB THXMES. 34^
de ses feux verticaux. Le vent du sud-est, qui
y ^ règne presque toute Fannée, n'y soufflait
plus. De longs tourbillons de poussière s*éle-
Taient sûr les chemins, et restaient suspendus
en Tair^ La terre se fendait de toutes parts ; .
rherbe était brùlëe; des exhalaisons chaudes
sortaient, du flanc des montagnes , et la plu-
part de leurs ruisseaux étaient desséchés. Au-
cuns nuas:es ne venaient du côté de la mer. Seu-
lement, pendant le jour, des vapeurs rousses
s*élevaient de dessus ses plaines, et parais-
saient, au coucher du soleil, comme les flam-
mes d'un incendie. La nuit même n'apportait
aucun rafraîchissement à l'atmosphère embra-
sée. L'orbe delà lune, tout rouge, se levait,
dans un horizon embrumé , d'une grandeur
démesurée. Les troupeaux, abattus sur les flancs
des coIKnes, le cou tendu vers le ciel, aspirant
' l'air, faisaient retentir les vallons de tristes mu-
Yoge , estrago. Vers la fin , pelos fins. Au , no. Capri-
corne , eapncomh. Échauffer , aquentar. De , com. Sud*
est , sndestâl Souffler , assoprar. Plus , Jd, Poussière ,
poeira^ Se fendre , abrir-se. De , por. Brûler , gueitnar.
Chaud , quente.. Au coucher*, ao p6r. Apporter , dar. Ho-
rizon, korizonte. Embrumé, ennevoado. Démesuré, deS"
: — r
* 1* ne doit pas se rendre ici.
3%
pAsemeas. LeCafire inâiiie^ qtii les ctmduisûît^
se eauchaît sitr k terre pour j Couver de la
fréîcheitr^ mats partoiit le sol élatit brûlant y et
Ijû'r étaufiaUt rdtenlwsaîe du boardorniemem
des ÎDsectes qui cfacrdiaient à se d^lférer dam
l» jMRjr dos iftOBimes et des aiûmauiu
•■rih.«*iJba^>ri
medtdo. Troupeau , fdMUihùé Flanc « «ricoj<«w Bel eut»' *
^e^ar. De » 00m. Mugisfiement , mugid^, Cafre , <;<|/ns»
Cbiiduire, guardar. Se coucher, deitar-se. Y» if^//a.
Fhiîchcar , frtsquidâo. Étouffant , ahafadico. Bourdon*
niMtettt , Ètt/ddo, Cbereher « , prdct/rar. Se dëssftérer ,
THEME XLVliL
Cependant ces chaleurs excessives élevèrent
de rOcéan des* vapeurs qui couvrirent File
eofimie un vaste parasol* Les sommets des
montagnes les rassembkiifcnt autour d*eux^^
V0CABULA.1BE; Sommet, cimo,cumû, nassembfer, ajun'
m
tar. Sillon , stilco» De temps en temps , d^ qtmndo em qutmdo^
Tonnerre , froKco. Affreux , hatroroso. De ^ com. Éclats»
esinmdo. Pluie, dtwa. Épouvantable , espantoto, Sen*
* Lorsque les pronoms personnels cTc la troi-
sième personne se rap])ortent au sujet de la phrase,
ils se rendeni eu portugais par le prçiumi réflédii
sij 5oi^ se^ se. ■ •
«l^de longs silloiis de feu sortaient^ de temps-
^en tentps^ de leurs- pitons cmbramasi Biimtot
des tonnerres af&eut fii^ewit retentir deleurjl.*
éclats les bois*, . les pfatînéS ^ et les? vtdions^; dés
pluie»' épauvantables, . semblables' à des. oata*
ractes-^ tonrioèreitt du- oteL Des torft»iS' ëcii<«
meùx se précipitaient! le long des flancs de
œite montagne. Le fond dé ce bassiti était»
<iè(rénu une mer ^ lé plateau où 'sont assises- les
cabanes, une petite île, et Tentrëe de ce val^
Ion y une écluse par où soitaientpeierinéleavee
les eaux- nowgisssmtes: lesitemsy les: ai*bres-et<
les-^roditersi^
hlable , semcihante. Cataracte , catarata. Torrent y tor^
rente. Écmneux, etfomost^^ Le long», ^o fongo: FoKà ^
funêc^i Detenîn, têntm^-t». Assébir', uma». Fftfite Ile,
^ftWtt.' Éckne , a^iM<9rrae^^èv-0o#r/^«M«fifiv. Bfiigté^*.
THÈME XLIX.
On arrive, à la porte de la grotte dç Ca-
lypso^ où Télémaque fut surpris de ^ voîr-^<
VoeABVLA»».' Gro^e-f'gntut,ÈiTe;m9f3fiSiJ!c€u' atlmf»
^ 1a pt^éposîtîon de ne-se; rendra {>as y et le veri>e
se mettra au participe présenL
35a cotiRs
avec une apparence de simplicité rustique, tout
ce qui peut charmer les yeux. On n*y voyait ni
or, ni argent, ni marbre, ni colonnes, ni ta-
bleaux I ni statues: cette grotte était* taillée dans
le roc, en voûtes pleines de rocailles et de co-
quilles^ elle était tapissée d une jeune vigne ,
qui étendait ses branches souples également de
tous cotés. Les doux zéphirs conservaient en
ce lieu , malgré les ardeurs du soleil , une déli-
cieuse fraîcheur: des fontaines, coulant avec
un doux murmure sur des prés semés d ama-
rantes et de violettes, formaient en divers lieux
des bains aussi purs et aussi clairs que ^ le cris-
tal. MiUe fleurs naissantes émaillaient les tapis
verts dont ^ la grotte était environnée. Là, on
rmdo, Kftc une apparence dé , dAtdxo da huma appa»
refUe. Tout ce qui ^ut^quamo ha empeu de. Charm^,
tmetuHor. Tableau, fvadr». Tailler» iattor. Hoc^rvchedo.
Voûte , abobada. Rocailles , seixitthos. Coquille , ûomduu
Tapisser , omar. Jeune yigne , tenravide. Branche, vara^
ramo. Souple , Jiexivei, Doux , brando. Zéphyr , zefiro.
Semé, maùzado. Amarante, amaranto. Violette, viola.
Émailler, esmaltat. Les tapis Terts , a verde atcatifa. En-
TÎronner , eomear. Touffu , copado. Porter, dar, Renou-
^ Voyez la grammaire, p^ge aoi, III.
^ Traduisez comme s'il j avait : qui environne ta
grotte.
DE THBMES. 353
trouvait un bois de ces arbres touffus qui poif- *
tent des pommes d'or, et dont la fleur^ qui se
renouvelle dans toutes les saisons, répand le
plus doux de tous les parfums ; ce bois sem-
blait couronner ces belles prairies^ et formait
une nuit que les rayons du soleil ne pouvaient
percer : là, on n'entendait jamais que le chant
des oiseaux, ou le bruit d'un ruisseau qui, se
précipitant du haut d un rocher, tombait à gros
bouillons pleins d^écume, et s'enfuyait au tra-
vers de la prairie.
Fénelon.
veler , renovar. Saison , estacào. Doux , suave , delîcado^
Prairie, catnjwta. Hayon , raio, Vercer ^ penetrar. Jamais
que, mais que. Chant, gor^eio. BnisseAu , regato. Se
précipiter', despenhar-se. Rocher, rochedo, A , em. Bouil-
lons , cachées,
THÈME L.
La grotte de la déesse était sur le penchant
d*une colline: de là, on découvrait la mer,
quelquefois ^ claire et unie co^nme une glace ^
VocABUjLAiRE. Sur le penchant, nas abas. Colline ^
* Quand'^uclquefois est répété , on rend le pre-
mier par humas vezes, et le secoml par outras ^ en
sous-enten.dant vezes»
3o
554 . 6^?H»
qu^qu^fois foU^meotimiée jcoiure les rocbers,
où elle se brisait €^ - gémiss^Qt et étevaâat ses
vaguas comme diès ii>oali>gr^$: d'un-^ «i^Ure
CQté; rni voyait une rivière où ^e {QnRaîefi&
4es île$ bprdé^s d^ tilleuls flen ria «t de liaaiit&
pei^lj^s ^û portaient leura téieis aiiperhes
jusque dans ^ les ^u^* Le^ divei?^ caiiaux qui
(armaient ces il^ limnblâieot se jpu^ àsKS^ h,
cainpagpç : I^ un^ roulaient teurs eavx dake»
avec rapidité^ xfauti^saYiàient uue eattp^.isii>l#<si
dormante; d*autres^parde loiigs.4étours^ reve-
naient sur leuFspas comme pour remonter vers
leur source, et seni^blaient ne pouvoir quitter
ces bords enchantes» On apercevait de fcÛDdeS'
Chines étd/es montagnes qui se perdaient d^n»
tmtetroi Décourrir , descubrir , atnstéw. Glaee , erâieU. Voir
lementy em i>âa. IrrMé, mitada, D*»n autre côté, de
otttro lado-, Boirder, ofloTr TilhiU^, ieixp. Yl&fxi ^ flondot.
Peuplier, ckQttpo, Sejpuer, s^rpmar fçlgandb. Dans, por.
Paisible , mans^K Dormant ^ estagnàda. Détour , rodeio^
Revenir sur ses pas , rtgnssar. Pour remonter yen ^
^ue qutriào r*a$ctnder. Semblaient ne pouvoir , pareei»
t ' . _^__
* En ne sVxprtjncTa pas»
* Commencez la phrase por le verïjrc.
* Dauf Siprèsjtfsque ne se rend paç en p.9rtttga^l.
OB THiHBS. 355
les nues, et dont la' figure bizarre formait un
horizon à souhait pour le plaisir des yeux.
Les montagnes voisines étaient couvertes de
pampre vert qui pendait en festons : le raisin ,
plus éclatant que la pourpre, ne pouvait se
cacher sous les feuilles, et la vigne était acca-
blée sous son fruit. Le figuier, lolivier, le
grenadier ; et tous les autres arbres couvraient
la campagne^ et en faisaient un grand jardin.
Fénelon.
fue nâo podido» WXtarre , singular. À souhait pour le
plaisir de , sobre maneira grato a. Pampre , pampano. Fes-
ton, festâo, Ràiftin, u^a. Éclatant, brilkante. Être acca-
blé 80I18, cttrvar com o pao. Figuier, figiteira. Olivier ,
oiivtim. Grenadier , tomeira.
%.'%^ v»^»'^»^^^»/» v%%»^»r»»%^m-%i»%%ifc %'%^ %/i^^%,'mf^%.'mt^ »%^
TRAITÉ
DE
VERSIFICATION.
La versificoÈion portugaise est lart de faire
des vers portugais suivant certaines règles»
Ces règles regardent, i" la structure des
vers, a° le mélange dçsvers entre eux.
ARTICLE PREMIER.
O^ LA STRUCTURE DESi VERS^
S l"
Des différentes espèces de "vers*
Les vers portugsiis se mesurent par le nom*
bre des syllabes. La variété dans le nombre
des syllabes produit différentes espèces de
vers.
i" Le vers de onze syllabes ou hetideensyl'^
laboy hen décasyllabe.
a» Le vers de dix syllabes ou decasjrllabo ,
décasyllabe.
3^ Le vers de n^w/" syllabes.
TR4.ITB DE VB&àtPIGATION. 3^^ .
4? Le vers de huit syllabes oti de redendilha
pudor {àe grand rondelet).
5* Le vers de sept syllabes.
6** Le vers de six syllabes ou éfe redondilha
jn^if or ( de petit rondelet).
7* Le vers de cinq syllabes. . ^
8® Le vers de quatre syllabes.
9" Le vers de trois syllabes.
io<» Le vers de deux syllabes.
1 1® Le vers de quatorze syllabes , quî n'est
autre chose que la. réunion de deux vers de
sept syllabes.
la" Le vers de treize et de douze syllabes ,
7>erso francez ( vers f ran çais ).
i3* Le vers de douze syllabes ou de arte
maior {i\e. grand art), qiii n'est que la réunion
de deux vers de six syllabes.
Les vers de quatorze, de dix et de neuf syl-
labes ne sont pas d'un fréquent usage.
Les vers franeezes et de àrte maior, quî
s'employèrent dans les premiers temps de la
poésie portugaise f ne s'emploient plus guère
aujourd'hui.
Les vers de huit^ de six y de cinq^ de quu-
trcy de trois et de deux syllabes sont connus
sous la dénomination générale de versos tle
3S8 xMàrti
fredofèdiUu^ (toits de jrondelet) , et les irer9 de
onze et de sept syjU|>€5 ftous cel)^ de œrsoê
italianoê (vers itjdi€»is).
(i^^C^iiUgMS afip^eiLt verMos perfeUos
(vers parfaits) les Vj^ns 4e onze y dé Aiaf «t'de
5<ir syllabes; et verAO^ qwdn'odos (vers rom-
pus), les vers de ^^, de ciW^, de quaù^Cy de
frofx et de ^eiu: ^.)t9lb€^<
s II.
Djs VaçqerU*
Dans chaque mot-portugais 9 il y a JUne syl-
1a)3i<^ longue j( c'estt-à-dii^ ^ur la^ju^lle on ap«
puie plus que sur les autres. On dk que e^te
syllabe pprte laccc^t, et, qijKpiquen géneml ,
œjt accent ne ^t ps^is manqué, U est touîouxis
sensible. Le mot ofcent es| dans la versifie»'-
9011 syxionype de Iqvgm- ( *^oywil te diaptofe
de la Prosodiç 9. page ^J^'i. )
On nooinie agufia (aîgfii») 1^^ sylleb^ qui
Tputfs? les sy^aj^ps cgii pcéoède^l PU qui
suivent la syllabe longue sont brèves.
Les mpnpsyll^bes sont naturellement IpngB ;
imi& iU fpnt l^refs qu^d î)a ^lU luia à U
sUfte 4V^ ai|tr« ii|o(> ou ijgi^'il^ prAl^m^ IW
met ^.ffep let(|i2el ils w% un i^app^^t iiiiDiédiat.
L'accent toiube en général 3ur l ax^tépé-
Huitième, la pcwltiè^ue au-Jii de4miè*e ayU
^be 4cs lUQ.ts, nx^is le plus oiriUu^Mri^nieni sur
la pénuitième.
Les mots (jui ont l'accent sur» rantépénul-
tième syllabe, se nonuuept csc/av^iiUos (g)ia-
sans), et ceux qui l'ont sur la dernière syllabe,
agudos (aîgas).
Les Portugais appellent versos inteiros {yers
entiers) les vers terminés par un mot qui a
Faccent sur la pénultième syllabe j venos es»
rfnio^^/o^ (vers glissais) les vers terminés par
un mot esdruxulo , et versos agudos (vers aigus)
les vers terminés par un mot agudo.
Dans les v^ers irUeiros le nombre des syllabes
est égal à aàvki déterminé par Fespèce à la-
quelle ils appa*!* tiennent^ ainsi un vers intêiro
de onze syllabes a onze syllabes, an vers iVi-
teiro de huit syllabes a huit syllaj>es ^ .^tc^ ^c.
j 2 3 4 ^ ^ 7- U 9 ï<> «ï
As jar Imas |e.Qs | va U^eçjas Isi |*ia 1 1^ | do?,.
.1 9 3 4^673
aio jlou (go {des [telri IbeL [rQ...«<^
* a 3 4 5 « 7
^1 j li|4[iie(jii^|n.i)fe$[to.».M
36o TRA.tTB
Les vers esdrixulos ont une syllabe de plus
que ne l'indique l'espèce à laquelle ils appar-
tiennent ; ainsi un vers esdrûxulo de onze syl-
labes en a douze, un vers esdnixulo de huit
syllabes en a neuf, etc. , etc.
12345678 9 lOltXS
0|ro9|to|car|rc|ga|doa|bar|baes|qua|li|da..
I 23 455 7^9
Pre [si|dcn|te|fa(ino[sis|si|mo.....
Les vers agudos ont une syllabe de moins
que ne l'indique l'espèce à laquelle ils appar*
tiennent; ainsi un vers agudo de onze syllabes
n'en a que dix , et un vers àgudo de huit syl-
labes n'en a que sept , etc. , etc.
I aï 4 5 6789 10
Vas |co |'da|Ga |nia o |for |te|ca|pi | t&o«...
I a 3 4 £^ 6 7
Tu|do(po jde hu |maaftfei |çâô....
Les vers qui sont formés de la réunion de
deux vers plus petits, peuvent avoir plus ou
moins de syllabes , selon que ces vers sont ou
inteims ou agitdos; ainsi un vers de arte maiory
qui est formé de la réunion de deux vers de
six syllabes , aura douze syllabes si ces deux
vers sont intciros; il n'en aura que onze si l'un
BB TIILSIFICILTIOK. 36t
tsl inttàv, ft l'autre agudoy et fl nea aura
qoe <iix, s'ils sont tous les deux agudos^
Les vers ûUeûns sont ceux dont l'usage est
général dans la poésie portugaise, les vers^u-*
€Jpif ne s emplcHent que mêlés avec les vers in*
ieirosy et cbus- les poésies légères seulement ^
car on les évite dans la poésie élevée. Les vers
^gàrûxulos s'empléient rarement seuls , on les
rencontre plus souvent mêlés avec des vers
mieiros , encore ce mélange njest-îl pas corn-
muft.
Les vers portugais ) de quelque espèce quils
soient, étant presque toujours i/i/éirt>5 , on peut
dire qu'ib veulent un accent sur la pénultième
syllabe.
Indépendamment de cet accent final, les
vers hendécasyllabes, ou de onze syllabes, veu^
lent encore un accent sur leur quatrième ou
sur leur sixième syllabe.
. Quant jiH, nombre des accens qui peuvent
encore entrer dans les vers hendécasyllabes et à
la place quils doivent y occuper, c'est ce qu'il
est impossible de déterminer par des règles
fixes; il n*y a que lliarmonie duvers qui puisse
servir de guide. Il nous suffira de faire obser-
ver: i<* que, plus il entre d accens dans im
36ât TRAITA'
Tera, plus son han/tonie est teinte et «oiiÉlràife^
a» qu o» peutiaire eiitrev' d.ane'tifi veft hen»
décasjUabe^ ouire l'acceD| âival et celui -dé la
sixièiiie ou de k»qQji«riéai6'syliiibe^ ^i^siHiè \vs^
dfspr»9abiesr> un', d«ax et lilèiire timisal^oeii»;
3^ qu'on les pktce à-pen*près^ii égale distantsé
les»tiRsdes autres , et aséesdtdînmrêi^cfm s«t
leë syllabëS' paires^
iDans leS' vers qtfti rve sont pas^ hendéettâyl-*
làibes, il n*^ ad'indtapensable q«e racoeiit-&»
nal ; on peut y faire entrer à la vérité ua On
^iusîfeur^ aiHres aeoens^ selon ^e lames^it^ le
peraiet oublie Thannonie ledenMade^'niM
Id^pti^ee' qu'ils doivent oeouper n-esttpas fate^
«t c'est l'oreille qu'il faut consulter.
Lds vers «fo arie meâor veillent ^ ou Ire Fac-
<;6»t fifibly un aoceéC'Sur la s^bonctêci sar k
huHÎèl^' s^llal>e» .
S ât.
De Véllsion.
Lorsque dans un vers uftinbt finit par u&fe
voyellc( les voyelles nasales exceptées) , et çite
ie nrotBWfvant çoHimence par unevo^lle oi^
uTte^A^ il y aéltsk^nde la vôyelfe finafe yicest-
à^cHre 'qu'elle nié compte poi» rien*
DB Tten>iCATION. 363
seule vojelle entre ^njk mo^ ëcmt Kun £nrt|
«t l'autre commence fav une voyelle, les trois
voyelles se confondront pour ne faire qu'une
-syllabe.
£ j faz |a{4«terii^fl(nii ]tf fiinia|)4<!^ ^ fddiff t(
: 4)ai ]Miiej#nfMve )'éifeMHyv «^'^uaytid lépre-
'«MUiMI itm dooif o«ë ^Me iétito ^&féllë du
qu'il est terminé par une yoyelle àtt^tMèéé;
d^ ^^âd'â "j» ^a «il' r^{]^JfMil#d, Mr qué^la
Des (fojelfes quiforméiU on ne forment pas
des diphthongues.
Eprsique plusieurs voyelles soi)t de sui^e dans
un même n)Ot) tantôt elles foripent une seule
syllabe ; et tantôt effes eh formçnt cTeux, (Voy^
première partie, pagje 7.)
Quoique l'usage ait établi pour les diphthon-
* glies des règles fixes ^ les poètes ne s'y astrei-
gnent pas toujours rîgpureusement, et quel-
quefois ils réunissent j pour ne former qu'une
syllabe, dès voyelles qui devraient en former
2i.
364 YRÀtti
deux, tandis que d^autres foi^ Hs liépaiî^t, pour
foimer deux sjllabes> des voyelles qui ne de-
vraient en former qU*unë.
sv.
De la rime.
Les Pqi^tugajis ont . deux espèces^de rimes*, la
rime cons<mnanie et. la rime assotmanie.
la rime consonnante (ooosoante) est laioon-
Yenance parfaite de deux sons qui acmment
deux. vers.
^ï^aijiiqie eonsonnanl^ oommence toiyours à
ia voyelle sur* laquelle porte laceent ; ainsi ,
dans les ^ers esdnLmh^^ eHeconunenoera à k
voyelle de rantépénultième, dans les vers in-
teirosj à la voyelle de la pénultième , et dans
les vers agudos à la voyelle de la dernière syllabe.
.La rime consonnante n*étant faite que pour
Toreille, on doit avoir égard à la prononciation
plutôt qu à Forthographe des finales ; ainsi
imquo rimera bien avec rico,
La rime assonnante (toante au assoanté)
consiste dans la ressejnl^Iance des voyelles qui
se trouvent dans les finales de deux mots dont
les coDspnnes sont différentes*
La rime assonnante commence toujours de
même que la rime consonnante à la voyelle sur
laquelle porte laocent ; ainsi dlma et mata y
critico et groHssioto y dar et mal rimeront en-
semble par assonance. .
Pour, la rime assonAante; on,u a égard qu »
la r^semblance des voyelles, et. «Uns les diph- .
thoDgues> oii ne considère que la dermère-
voyelle; le^ consonnes^ doivent être di£Férentes f
et quand, il y a deux consonnes de suite ^ il.
suffît que Tune des deux ne se trouve pas dans*
Fautre mot»
D^ns les mots esdrûxulosy oq peut se con-
tenter ppur IsK rime assouQSftite de la reaaem*
bbuçics^ des vôye^es de Tantëpéniiltième et. de-
là demîère syllal»e des deux mots.
L'usage de la rime c<>nsQnnanteiif»st bienplu&.
coprauuu que. celui de la rime assonnante , c'est
pourquoi toutes les Ibis qu'en parlant de la rime;
Yes/j^ee. ii'en sera ps^ désignée , ce sara de 1^
rime consonnartte qu'il sera question.
La rime n'est pas indispensable dans les vers
portugais, comme elle Test dans les vers fran*
çais , et les Portugais ont des vers non rimes
ou vers blancs ^ qu'ils appellent persos soltos:,
(r&».Vibpeei)yéàms lesquels il. faut éviter iivec
soin la^ moindre consonnance finale.
«
De l'çnjagibcm^nt fifi4 r^r^
En portugais, renjambenient «fcs tcrs csC*
parqBi , m*nid dans hb poésie âevëe, cféèt-à-
ji0Ctfu« le MM ]>e0t demetirer suspetMTd à la:
fin d^un vêts, idttieinh'^Au'èbEtifneneeafem
tmiies; les fois que !e eomm^iycem^nt ck'un'ver^
est fitghi|e^ ^u dsépenddnee nécessaire, de ce
qui se trouve à la fin du vers précédet^i .
Qnekfuefei^ i«iéni«4e» poètes porttigalisF ttwiîs*
povtMit I» irfliiBibé^ mente ^wW adverbe ttu vers
sat^tfnt, 4tMi ioiit f^hSDii' ^fe To)re&« iktèke-
du mot qui temiMle t^i^efti, avec II voyettcdil
mot cpÂooKitMtlce letiei^s sulvufittf; raai^'ées
enjamb^tnen», qui «lepeiivientavoiirliett tfctVn*^^
trevn vers entier et qu' vers rcmipu, i<|nl si
peu ordinaipe&, <{i^*its dofwent étiHe rega'riMs.
comme des* Keenc^s poétiques*.
^ .. • • ••• • .....
. De^ Uççmes.ppétique^^ et d^ ^e f^'ç^ ^ît,
.Qootque^le ktngagie^^ia poAk^ psitègaiM-
ne soit pas c&fierent ck celui de U pnoaci, et
^*<mj tVÊfi»» oïdiwàfttajieQt les mèiues «x-
pressioiis, il est cependant nécessaire d y fiiini
€|iiiis.l4 wi^lKUClîon <âe la phi^se certaines
U^siR»pmiâtQQA i{uie. la* pcofte Ji'iadmettrat t pas , «C
qui contribuent l)eaucoup à rharniome «t à ki
noble^ise des. vers. 11 faut toujours fâirQ ce^
transpoMlmia: avec esprit et avec goût, de ma*
nière que}les.ii'oceasiDiient ni dureté nt-^s-
curité* ^
L'harn]y»QÎo exige au««i«qM on évite m yfoé-
ral, daps towte espèce devers, les mots trop
loDgs çt4*u|^ pr<j»miuciati»n,dttrç> qu qui.^u-
raient une trop grande conformité 4a son êfK^
des mots déjà i^mplQyé», l'ud^e trop multiplié
de ceux où il^ se trouve des voyelles nasales , la
rencontre trpp fréquente des vayfilbl <9t «fir-
tout d^s vof^lles nasales.
, Enfin on ne doit point faire .us^ge dansMa
poésie, suriqut dans la haute poésie, de mots
bas etprQsa|ques^.m^)s.ie.goût et le discerne-
ment^ appuyés d!une lecture rjéflécliie , appraUf»
dront, mieux que toutes les règles qu'on pour-
rait donner, le choix quqa doit faire de» mot#|
car un poète habile eqiploie quelquefois avec
succès un mot qui sewiyh ilre proscrit de la
poésie. »
30g Turai
£es lîcenees 'poétique eonsisient piine^*
lenïent :
i"* A ajouter ou à diminuer une syllabe ou
une lettre^ au eomnienceiuenti au mffieu oo à
k fin d'un mou
Vai riepaslar tea gado em outra parte.....
CauiÔes^
Inv^oso ¥ereis o grao Mavorte.-
Camôess.
Ko grosso escudo rompe do pagarto.
• - Mènezes^,
Repastary Maporte^ pagano sont au Keu fc
petÊtar, Marte , pagâo^
BlaginaçSo os olhos me adormece.
CcanÔet^
No ftituro Castro nSo cuidosos;
Ccanôes-.
Por^e a iima te exalte, e le Itsonje.
Ctttnôett.
Magénaçâo j cuielosos y lïsofif'e sont RU lien d&
imagénaçâù, cuidadososy lisonjêe,
»• A réunir en diphthongue dieux voyeHesr
qui doivent être séparées , ou à séparer deux
Yoyelles que doivent être réunies.
I>'Afriear as terras e. d'Orienté os mares.
BX YSSSmCATION, 36m^
Omnie ne conqpte dans ce vers que pour
trois sjlkibes au lieu de quairew
3"*. A transporter lacoent d'une syibb^ sur
uneautfe.
Donde se ouvem brMnar feras knpias»
Jmpia^ est an 1 wu de impias.
Ces licences élaient fort cmniimnes autres'
fois^ et Ton rencontré ce» esenples dans les
nieSleurs auteurs f mai» aujourd'hui elles sont
peu usitées , et il &ut autant que pôssible^é?îier
avoir recours.
ARTICLE II.
nu MÉLAIVGB n£S T£RS BlITRE XITX.
Le mélange des vers, soit pour la mesure^
soit pour la rime-) étant en général arbitraire
dans la poésie portugaise , il est évident qu il
doit être extrêmement varié ; nous nom eon«
tenterons donc de faire connaître les combi-
naisons qui ont été employées par les nKilleur&
poètes.
Des rimes suivies^
Les vers dont les rknes soni suivies Cpi^-
relhasjy sont ceux dont le premier rime avec-
hiM$(mâ', 'la tmiswm mme^^U ^^uafrièiM et
ainsi de suite, en ajfapt.^soîn .d<r<vayîcr Ift nm^
4e.4l«ttK . f¥l: dMiuc fveK».
Les rimes suivies étaient eniployée»'dla«5 les
Ters iniît<ta-iiksf:Fga no ai i ;*^ii'oatappfetak pour
cette jtfifiWk versos franc ffzes ; et pour suppléer
au défaut derini€i:S9(uciBdiBeseird[éimmne5 > on
faifife^ wiMi allPiiaftiiiènieoMkaac ^mninteiros
4o\àmiX.y0raagmioê^
m» :^titees «k mifs. de imUMÊdMa, et 'in^raede
vers italiens , en entremêlant . «doitraireiaeiit
avec les hendécasjutlal^^s d^s^ petits vers de sept
syllabes rimant avec l'hendécasylla^e suivant ;
mais ces compositions sont rares, à n^oins ^e
ce né soit pour mettre en musique , et les ri-
mes suivies né servent guère que poux les
proverbes , les cfistiques et les épitaphes. ^
su.
Des rime^ erc^sées et eniremSteeSi
Les Portugais donnent le nom générique de
copias à toute espèce d'assemblages ou de com-
binaisons de vers; mais cette dénomination
cQnvi^Obt pmtkiilièeewiapt à ce.que mous appe*
tenues à aucun rejp^, ^t ^e^jp^ei^eip^.«^jpilUr
ber Jfi» iiiue(»,j^,Ifi5^^»4|i)^;,/cei^M4ai^Kq^^
4ljb&:M»i^<;^fflpo3^4e(plu^,de gfiaU'eiTt»»>.iH^
avec soin lenjambenient des stao^çf^
1 . D^^ stances de trois pers ou tercets.
.. . ; •( . ; ' ^ • . . •
4
posées oi'dinairenient 4^ ||roî^ i^^^.h^pda*
«lafiiyllabes ou de redondilha maier, dont Tar-
rai^|i|P2,^p.t RÇjUt .îWQii: Upu dç {4i^^Hrf ipa-
niètes.
le di^u^i»^ ôflfî^^»*MpJi^ Mrowiw*
ii^ J^ ipçÇff w Xfii^ p<?rtt ji^r .av^c le^lwi^
Ces deux espèces^4^VM;i^6^si^t,eEm^f^§f
dijji^èip^, ,«t fc? ,i^ièf^ ^ 1%^..
4** Enfin dans les piè^>,de ^ifin^^f^ç^^q^^fif^
P^t^e^^V^r^4^¥pû^^ l^per
mier du second tercet^ et aâo^i de .^\\^ îfijh
SyH TAÀITB
qu*aa dernier tercet qui est composé de quatre
Ters pour compléter la rime.
S^I n'y avait 4ju*nn ou deux tercets de vers
italiens de suite , on pourrait admettre parmi
l'es hendécasytlabes un petit vers^ perso que*
breuhj de sept $ylhd>es, qui serait le premieir
ou le deuxième! '
Les satires^ les épîtres et les élégies se com-
posent en tercets hendéeasyllabes ; on s en sert
aussi' quelquefois dans iés poèmes descriptifs ,
les .^logues et les idyllesi
a. Des stances de quatre vers ou quatrains.
Les quatrains j quartetosj sont des stances de
quatre vers^ dont le premier rime avec le qua-
trième, et le deuxième avec le troisièiûe, cui
dont le premier rime aveé le troisième , et te
deuxième avec le quatrième.
Les vers qui entrent dans la composition des
quatrains sont ordinairement dés vers de re-
dondilha maior^ des vers de teéhndilha menor^
eu tlesi hendéeasyllabes, '
Dans les quatrains en vers de redondilha-
menoy, le premier et le troisième vers peuveiR
^tre libres (soffosj.
DB TtH4IVICATION. $73
3. Des stances àe cinq vers.
. Les suncea de cinq; Ters, fuiatilAa*, se com-
posent oidînairenient en vers de redotuUlha
maiorovi menorf cependant on peut aussi en
composer en yers hendécasyllabes. Dans ces
stanccp^.les vers s'eijà|;remélent d^ toutes les
inapières, pqu^u qu'ils soient tous sur deux
rimes, et qu'il n'y en ait jamais plus dedçuxde
*« suite suf: la même rime. ^ .
4* Des stances de sue vers ou sixains.
Les sixains ou stances de six vers se com-
posent en vers de redondUha*tiaior ou menor^
ou en vers hendécasyllabes. Dans ces stances,
les vers s'entremélept de toutes les {panières, '
pourvu qu'ils soient tous, sur deipf: .ri^e^i, et
qu'il n'yenait^jamais.p)usdâdeux djç su^te^ur
la même rime. ' '
"»
5. DêS^ stances de Sept vers'.
Les stances de sept vers sont peu usités; elles
se composent de vers de redondiUia ou de vers
hendécasyllabes, dont le premier rime avec le
quatrième et le cinquième ^ le deuxième avec
le troisième ^ et le sixième avec le septième.^
6. ' Des stances de huit if ers ^vl slaves,
» «
Les stances de huit vers se composent or*
^Brrairement en-tà»^ hbttâéeâsyl^Aés, èti en
^ert âjetèdortditfia mamr^ Sbioit lèfs'i^es i*ctrtrti-
tri^fenf de dafëi^mes? n«i*Tiïgr«^
, I* Le prétaiei: Y€fr^ peut rimel^aveé Ifecjnà-
trièhie, le dnquièttie et Ife hixîti&iBç*fë*dëtr-
-aèiëtne ^ëe*te efoiSîèmcf, «t le #ti&iiië' avcer fe
2" Le premier vers-^ttt ilftiei^ aVee letHïî- •
sième^Je. dexiji^ièmç axeo le^ quayfiièipej^ ie si-
idème et le huitième ; le cinquième avec le
septièifne.
*i* Les rîmes^euvent être croisées: '
4* Eriflfn lès rinlesdé mx premiers vei'é peii-
*vèrtt 8t^te croisées ,' et lès' deux 'derniers vers ri-
itiont éns^riiBfe^ ée qui arrivé ordinafreiheiit
ttans'ifes stances de huit Vers Kendébasyllabési
Oji appelle oitavas (octaves) les stances <fe
huit ver§r hâmlàosHi^lkib^»,,. ^V\fipd)tmdilhas de
mto versos y les stances de huit vers de redon-
Les octaves servent pnncîpaleniçnt d'ans Tes
poèmes épiques et didactiques;, on les* emploie
aussi dans les poèmes descriptifs, les égloguQs
«t les idylles.
Dï TEHSIFICàTIOir. ijit
qu'elte était composée en mt dé 4Xtf$9 nmèor^
était une ^tance de huit vers dont le premier
riinait ordinairement aveclequsUrièaiey le cin*
quième et le huitième;.. le de^^ème avec le
troisième , et le sixième avec le septième.
7. Des ^$M(ges*deimtf'if9rài
Les stances de neuf "Vers sont peu usitées;
elies s4)nt cfoitipôséeS delà réunion d*ùne stance
de quatre vers etd^une stance dé cinq vers dé
rèdôndiWia ifiaiàr oM hend^casyllabes.
>
8. Ues stances de dix vers ou dixains.
Les àcasàx%%j décimas^ sont des stances die
dÎK vers ordinairement ^,.r(?^(0/it^VA4».7i9<zii0^
dont le premier rime. avec. W^^uitvièmâ et. le
cinquième^ le deuxième avec le troisième; 1«
sixième avec le septième et le d»ième,.e^ le
huitième avec le neuvième. *
*
Le dixain peut encore être composé de la
réunion de deux stances, de cinq vers, d^ns
chacime desquelles le mélange des rimes, peut
être uniforme;, mais il vaut mieux quil soit
différent. , ,
lieinarqtie. Les stances de plus de: dix vers
ne sont pas coniposées de vers entiers • seule^
376 *rKJLITi
nent; maift de yers entiers , ifersoi pèffdiBs^
mêlés Avec des vers rompus, (vrsoi quebrados^
S III.
Du niéhmge des çers entiers et des vers
m rompus.
On tùiSLe ordinairement les vers hetidécasyl*
labes avec les vers de sept syllabes, ceux de
huit syllabes avec ceux de quatre, et ceux de
SIX syllabes avec ceux de trois; quelquefois
aussi on mêle des vers, entiers de différente
mesure arec des vers rompus de différente
mesure. Du reste, dans tous les ca^,ilnya
rien de déterminé, quant au nombre de vers
de chaque espèce qu'on peut mêler ensemble.
Les vers , ainsi mêlés , tantôt forment des
stances , et tantôt n'en forment pas. Lorsqu'ils
forment des stances au-dessous de dix vers ,
le mélange des rimes est le même que dans les
stahces composées uniquement de vers en-
tiers. Mais lorsqu'ils forment des stances de
plus de dix vers, et lorsqu'ils ne sont point
disposés en stances^ le mélange des rimes est
absolument arbitraire; on peut même admet-
tre parmi les vers rimes des vers non rimés.
Il est néanmoins bon de remarquer, i^' que
dans les vers mêlés, soit qu'ils fôrtnent des
PB VXRSlFICCâTlOir^ ISfJ^'f
staitoesy soit qpils n'en fornientpas, les rimes» >
eovmpondaotes ne doivent jamais être trop
éloigtiées les uneà de» autres ^2^ qae dans les
stances en Teirs nnèlés , comme dans les stanees
en Ters entiers, }e ntélanga adopté pour le^
rimes dans la prennère stanee doit en général
être suivi dans toutes lés atitres stances de Ia(
même jnèGC y et qu'il en est de même- du mé-
lange des ver* de différentes mesures ; 3** que
les stances' en Ters métés vit' contiennent pas
ordifidirement plus' de vin^ vers.
Leméiafnge ' des vers entiers et A^s vers
romptis a lieu commnnément dsfns les odes,
les poésies légères , et les pièces destinées l\ être
mises en mcrsiqiie* '
S IV.
'On vient de voir que les vers Kbres , softos^
c'est-à*dire qui ne sont pais astreints à la rime,,
se mtient avec les vers rimes,' ils se mêlent
aussi avec les vers assonnans, comme on le
yeink pitr là sliite^ mais on peut aussi les em*-
ployer seuls, sans mélangée d'aucune autre es^
,pèce de vers. . ^
La concision des pensées, la force des exprès*
3a
3^9 rméfjm^
f|MÀ iWt h. \^(^M\é dos Mi» liWes^ «t sUwr
danç^ Wi«g^4|ii(^e iiMlope«v^« (ksweni gras»
dans les onvr^gcMî 4A T0i$ ti||piitl}&^ tOi» j!a{ipeii&
faéf0ïqu(S , H09 |K»9 quil «oii/»i»m|^0ijné {iréiehi-
aai(i}Qs oiiivriageis d'iin gatr^ $«mi|K^ «ho* on le»
compose ordinairement en oeUcTiBS sou ^aa Miv
oets de vers rimes; n»^^s parce qu'il imite le
mieux Tharmonie des grands vers grecs et la-
tins, et que par <?oii^qtteiiti('9emble plus pro-
pre il étn» ififtff^qfé 4»M^, y^ H'diuaim»» 4«&
chf^d'<e«ivarf) d^ l>iiteqMMéi
Ski ipêtant 4es Ji^cléeasylls^^l^Fet â^ar^^K»
rQn^s4l^^ffi^ni<e^ ^f^t^W» a«i;pwMi*i>«r
anciens*
1>B VEUII3U2A.TIOK. Ssp.
■ S V.
Des oïLif lusses en vers.
lies, principaux ouvrages en v€r&sont : lea
^éuims^ épique, didaciicjufi et descriptif) les
[nèces de théâtre, les odes , les épitresy lea ëié*
gieS} les églog'Uea, les idylles et les fablea»
Goiomeces dij^fërens geoees d'o«i^rages sont
ooœintma^àk littérature portugaise et à eelle
de& .autres nations, nous ne nous j.arrêti|ffons.
point, U e^ Tcai que lea Portugais, s'éisartant
qiieiq«iefois da«is leur cocnposilion, et surto^il
da^s celle des pièces de théâtre, des préceptes
généralement reçus, cela semblerait demander
(|liel|{W^ déAaîis.; mats «ees détails sont étr^n-
g«»^ à UfdfsîfttQalian, elflépaaseraiimt lesb^Hv
nés d'une grammai;!^. IL nous auf^iya de faire
reiiiarqoepv qui» les . pièoes ^deithéèlre :poi^ti>gai-
s^ 4PPt*'tluatâl; en prose, tantôt en vers rimes
ou i|on<riniés., et qu'on fait entrer dans 1^ pot
médies des stances de toute espèce. ^ des actn*
n«i>s,vdes rcKnanoes,, etc.; en|in que t04is.les
a|i|i^ ptuYrage^ ^f^ vers «e composent Mi}n gé* ,
nasal de âtances. Quant à Tespèee de stances.
qui 'Convient à duiqoe genre d'ouvrages , nous
l'u^ws indiquée autant que posattile eç par-
38a TR£lTr
lant des d^érenles espèces de stâiices; cepen-
dant le choix en éUBt souvent abandonné à la
fiantaisie du poète ^ ce sont le souvrag«s de ceux
qui ont excellé dans chaque genre qu'on doit
prendre pour nu»dèles. Tons nous oeeuperoi»
seulement ici des petits ouvrages en ^ers" qui
sont en quelque série propres à la langue por^
tugaise, ou qui au moins sont soumis dans cette
langue à quelques règles particuHàres ; sou»
passerons sous silence ceux dont tout le iiié*^
rfte consistak dans une difficulté ridicule, et
que le bon goût a proscrits depuis loi^-lemps*.
I . Soueto6\
Le, sonnet, MMeio^ occupe encore dans Tai
poésie portugaise le fang qu'il occupait autre-»
fois dans la poésie française.
Les Portugais ont plusieurs espèces de soir^
nets^ qui sont : lésonnet simpte^ le sonnet àon^
]A», Ire* sonnet croisé*, le sonnet à queue,, et ter
sonnet continué;
Le sonnet simple, soneto^ simples <, se corn»-'
pose de quatorze vers heudéeasylbbes , don^
les huit premiers se partag^t en deux qua-
trains y, et les six derniers en deux teneets. Les:
ihmn quatrains se font sur li^ mêmes rimes:, et:
BS yEKHPlCATlOV.. 3Sê
àms eincun à*eux le premier vers rime arec le
quatrième,, et les deux intermédiaires ensem-»
ble^ Les rers des deux tei*eets- riment ensen»-
ble siir deux ou sur trms rknes, qui né doi-
vent pas ressembler à celles employées dan&
le» deux quatrains. Ce sonnet est le plu»
usité.
Le sonnet double , someto dobràdo , eât soit*
mis aux mêmes règles que le sonnet simple; la
seule différence qu'il y ait entre les deux
consiste en ce que , dans.k^sonnet double , on
intercale parmi les hendécasyllabes des vers
rompus de sept syllabes , savoir : un ou plu-
sieurs dans cbaque quatrain , et un seul dans
chaque tercet. Chacun de ces vers rompus
ayant la même rime que le vers qui leprccèdêy
cette rime est double, c'est ce qui fait donner
à ce sonnet le nom de sonnet double.
Le sonnet croisé, soiwto terciado^ est ainsi
appelé parce que lés rimes des deux quatrains
sont croisées ; il est du reste semblable au son-
net simple»
Le sonnet à queue, soneto com cola^ dif-
fère du sonnet simple en ce qu'on y intercale
après le second et le quatrième vers de cha-
que quatrain , ef , après chaque tercet^ un Ters
\
M|^^HA appâté ç^a. JUt^'Vfm mnapus anwi- îin
taiv^lM «mt 4^ q^«ftreou cûiiq syilab«s ; cetfK
cktt ^0triii«)3 iri«»eiiit eBtpe eux, et leurrine
d<Mt •d|i« di£Géref]|e de cette des ^piatraûn;
oeiftE d»^ levoci» ri«H»it au^si e&tre «bk , el leur
riflie doit ét^ fUifférente de loilks des quatrain»
et des tercet3«
Ij^ êmiw^ eodtiniAé., ^99teÉo 'Cimiham^ est
açnils^Mr» pi»ttr les qi«at«!i^iis au wùnn0t aimpie
ou (^n sonnet feioMié; mais ies rimas. des ter*
oate sontoroîsées , #l;«le& mêmes que eeUes dés
qi«li|r^s.
'2. Sihas,
Les Portugais donnent le nom de ^/A^a à
une pièce de vers hendécasyllabes mêlés ar-
bitrairement de vers rompus de sept syllabes,
dans laquelle on n^observe aucun prdre pour
Ja distribution des rimes, et où l*on peut
même faire entrer quelques vers libres. 11 y a
aussi des silvcis en vers de sept syllabes. La siha
est une composition lyrique dans le genr^ de
Tode, qui convient à toute espèce de sujets.
3. Romar^^s,
Oo appaU^ rom<wo^ m^e ipiiècd^de vw% deatit*
et quelquefois en Ters hendécasyll^i^eft, ce qKV
iç^ ^ poi|iip0f ,£i|(>irs, A^0^<7/2c^ Aeroicps. Il j ^
W^a^séire» v^?fi de ^ejpt ^«jU^befi., .et .^n d^
v^^dc^ cb4^tt^ <(jpiîUraiii p^ut êtte JivQQfi^cà*
syllabe : c'est ordinairemtînt Jp q^^trif^if). Op
pèq« qiie<î^.^qit, 3wnwt decinq/ow de .quatre
. On pom^^t (^n cpippo^r ^^ /raBiançefi
en qi«A$i^ifii^ d^ v^Pâ e^i^iiljo^ ^x ^b^}» de
arte meiiorf urs o\i m&iés^ JEn un mot, rien de
plus yané qvie la Y^c^ificuiion de» fMmsmces ;
mais U &ut que }e im^^UAge audopti^ .dans la
premier quairaio soit suivi dsins tous lies au-
ti^es. Xfâs Tomanùes ^n'ont ^pdinairemént /pas
de xefâùn:; .cepenéuatt il y a des'jromancfis oà
l'on répète après le second quatiain le deraîev '
ouïes deux derniers .Tecftdu.preœîeri etakiii
384 TAÀITB
de suite après chaque quatrain , ou de deux en
deux quatrains/ Le refrain ne commence quel-
quefois qu'au milieu de la romance, et ne con-
tinue pas toujours jusqu'à la fin ; il n*est pas
non plus nécessaire qu'il se compose du der-
nier ou des deux derniers vers du piremier qua-
train, il peut être formé d'un ou de deux vers
qu'on ajoute.
La romance se prête également aux accens
de la joie et à ceux de la douleur ; on y chante
tour-à-tour les exploits des guerriers , Tamoùr,
les aventures , etc. , etc.
Rem^rqne.lies vers de sept syllabes, disposés
en quatrains de vers libres et assonnans, com-
me dans les romances, et qu'on appelle sou-
vent pour cette raison 'versos de romance y sont
ceux qu'on emploie en général -dans les odes
anacréontiques , odes ou eaneôès anacfvùnticas'^
4* Endechas.
Les endechas sont des élégies ou de diant^
funèbres à la louange des morts , ce sont des es-
pèces de romîmces ordinaireinent en vers de
sept syllabes. Les -eiidêchas dans' leBquielIes le
dernier vers de chaque quatrain est un hen-
décâsyUabe s'appellent endechas reaes* Il y a
ftusei des etidechas rimées»
DE YfiRSIFlCATION. *385
5. SeguidUhas.
La seguicUlha se compose d'une suite de qua-
»
trains en vers croisés de sept et de cinq sylla-
bes. La seguidilha a .beaucoup de ressem-
blance avec la romance; la seule diffîrence
qu'il y ait, c est que les couplets de la segui-
dilha étant ordinairement déta^chés, lasso-
nancepeut cbajiger à cnaque couplet.
6% CaacÔès^
9
Le mot cançÔeHs est un mot générique con-
Ténant à plusietïrs espèces de poésie lyrique ;
mais )' employé seul sanài aucune distinction
pârtic^ulière, il s'applique iseulement à celle
appelée caneâo real, seguida ou petrarchesca
dti nom de Pétrarque son inventeur. Elle se
compose/ dé plusieurs stances, esiancias. en
vers hendécàsyllabes mêlés de vers rompus de
sept syllabes. La cançâo n'a' pas ordinairement
plus de dix â douze stances du même nombre
de vers, et elle est presque toujours terminée
par une staince plus courte appelée remate ou
fecHbi Le nonibre de vers qui peut- entrer dans
les stances est ârbibairé. Il varie depuis neuf à
dix /jusqu'à tîttgt bii vingt-deuxi Le mélange
dcfii rimes, ainsi <^e des vers entiers et rom-
33
v^
386 TEAlTi
pus, estégalenieqtar|>i^Wrefl et en général le
mélange adopté dans la premi^^ . stance , est
suîvi dans toutes les aijtres. Chaque stance fi-
nit ordînairement par un grand vers. Le mé-
lange des vejs et des rimes n'est pas le mêine
dans le remate que dans les autres stances , il
est également ^rbitrsdre,
L'odè pindariqué , Qdeoxx cancâo pindarica ^
ainsi api)elée clu poète grec Pindare , est une
espèce particulière de o«Bfad> composée de trois
parties t[UJi.$Aat j^ strqpl^^/^^r Vwtistro-
phe , Q/\ti^tr<if^y .çt V4pp4«» j^^fei,:!^» siwpfe»
ne Qoptient jç^poi^is pjus de^^iae ^u..q!jaî©»»©
vi^rs dq nîi^nporte guçUp '^^^ ^^^aUm^sm^
redondilha rP^rfeiit^s.on qu^m^r^4r4mh^
inteireso}! ag,ud(>^ ,.j^yiT^ ,9n iflêlfs,, Lf^IvîÇinH*
sont mêlées arbitf^ireïnçpt^ ^P qu^lqiw». .lî^^
peuvent être ^bres. LAntistrppl^B dpit ^ti»
semblable "^ la sjtj;ophe.ppur l^e^ç^ çt la^uau^
tite des vers, L'épo^e,,contii^,plp& ou mçin»
de vers qiie la strpphe çyTaptiis^ropli^î kw^-
ïange des esj^èçes deye^;^ et d^s CTPe^ y «st
arbitraufe, pourvu quUîHÇ 3^^}f^ l>e «^ft
que celui employé d^$ k ^tK?#p.^^<ÎWsl'^^-
ûstroçhe. ta strophe^ r^n^i^^PÏ*? r^. l'épode
réunies forHfent c^^u^QP ^1e}Jft «ne fiÇRipjIfo
DE VERSIFICATION. 387
et Iode pînd«rique ne peut guère conleniE que
quatre ou cinq .périedes au ]^us. lie mâaoge
des vers et des .rimes, employé dans chaque
partie de la première période, doit âtre sviiyi
dans les autres.
7. $extiruu.
La sextina est une espèce de caneâoj com-
posée desrix on de douze staiiees^ chacune d«
six vers, et terminée par un remat^ <le trois
vers. Dans 1^ premier cas,, on rappelle sextina
simple , et dans le second , sextina dobrada,
La sextina se compose ordinairement en vers
hendécâsyllabes; il y en a aussi en vei*s de re-
dondUha maior. Les mots qui terminent les
vers de la première stance doivent terminer
ceux des autres stances, mais dans un ordre
différent qui est toujours fixe, ainsi qu'on peut
en voir des exemples dans Camôes et dans les
autres poètes.
8. Ballatas,
La ballade , baUaia ou bailata , est une es-
pèce de ctmçâo: son nom vient de ce qu'ori-
ginairement elle se chantait en dansant. La
ballade se compose d une ou plusieurs stances
de "fers hendéçasyllabes, ou de vers de sept
syllabes purs ou loélés* Chaque stance^ se di-
33.
588 TRAITÉ
vise en quatre parties , dont le première s'ap*
pelle represa ( reprise) , parce qu elle se répète
en tout ou en partie à la fin ; la seconde , pri-
meira mudança (premier changement); la troi»
sième, segunda mudança (deuxième change-
ment) , parce qu'on y change le ton de la re-
presa; et la quatrième^ ^volta (retour), parce
qu'on revient au premier ton. La represa et la
volta sont ordinairement composées de trois
ou de quatre vers , et chaque mudança a pres-
que toujours un vers de moins. Le mélange
des vers se fait par tercets ou par quatrains ,
selon le nombre de vers dont la stance se com-
pose, et, s'il y a plusieurs stances, le mélange
adopté dans la première se conserve dans les
autres. Lé premier vers de la voka rime ordi* "
nairement avec le dernier de la seconde m«-
danca,
9. f^ilAancicos.
Le vilhancico (la villanelle) a beaucoup de
rapport avec la ballade, et est également fait
pour le chant. Il commence par une caheça
qui se répète en partie Comme la reprise de la
ballade. La cabéça est une espèce d'introduc-
tion renfermant une sentence composée de
o
DE YSRSIPICATIOlfé ^89
deux , de trois ou de quatre yers. Elle est sui-
vie dune stance de six vers appelés pés, qui
en est la gloser Les deux premiers pés forment
\ak primeira mudança; les deux stiivans, la se-
gundamudança^ et les deux derniers, lei volta;
après quoi on fait la répétition du dernier ou
des deux derniers vers de la cabeçay qu'on ap-
pelle retornelo ou estribilho. Le vilhancico peut
avoir plusieurs stances composées des mêmes
parties. Le mélange des rimes se fait dans le
vilhancico comme dan» la ballata ; on peut y
iaire entrer toute espèce de vers.
10. Madrigaes.
Le madrigal, madrigal^ était dans rorigine
une espèce de cançâo destinée à chanter les
amours des bergers. Depuis, on l'a appliqué
à toute espèce de sujets : c'est ordinairement
une petite pièce de vers contenant une pensée
fine, et qui a beaucoup d'analogie avec l'épi-
gramme. Le madrigal n'a pas en général moins
de six, ni plus de onze vers bendécasyllabes
ou de sept syllabes purs ou mêlés , qui se par-
tagent en plusieurs parties, formant un disti-
que, un tercet ou un quatrain , dont les pre-
mières, qui sont semblabes, s'appellent «^/an-
ipO TBAITÉ
ciasy sianoes, et la- dernière, /^emol;^. Quand il
y a inélange de vers , le mélange adopté dans
la premièra 9taiioe doit ât^e suivi dans celles
senibli9iUe&. Le méiangfe des rimes dépend de
}'espèoedes stances:, et en suit 1er règles ; il
faut seulement ijpe les deux derniers vers du
remaie riment- ensemble.
IX. Glosas.
La: giam ( gloa^^) eftt «ne petite piàoe de
vers composée de. deus parties-> dont k pre-
mière s'appelle le texte, teasîoQin mote^ ex\»L
seconde, glose, glosa, hemoteest formé d*un,
de deux et quelquefois de trois ou quatre vçrs
italiens, ou de redondilAa, entiers ou rompus.
La glosa se compose dune ouplusieuirs stan-
ce&d une espèce quelconque , ou ordinairement .
de quùuUhas ou de décimai. Elle peut aussi
otre formée par im sonnet. Lorsquil j a. autant
ou plusse stances que de vers dan» le mote^
chaque stance est ordinairement terminée par
un ou deUK des Y&s&AumQtay en lespr«rnant &uc-
cessivementdanfrl^ordpeoù ils ee trouvent; quel-
quefois on ne répète u» ou deux versdu mo/e,
que de deux en deuit stances. Lorsque la glosa
n'est composée que d'mte. seule stance , ou d*un
BS VBRSIFICATIOK. 891
sonnet, le mote n'a qu'un seul vers. Les vers
du mote^ répétés dans la glosa^ doivent tou-
jours en achever le sens d'une pianière par*
faite.
Fllf.
«««%'« V%%%^V%%'%'%»^« V^^*.-%%%^^V%««'%%%%% %'%%«%« %'»«%^^%^^« «<*
TABLE
DES MATIERES.
jr PARTIE.
ALFHABBT BT raOHOVCUTIOK p«{« t
IP PARTIE.
• • •
lifts nmÈBXBTBa Esriccs ds mots i5
CHAPITRE P'.
OB l'article. : ;...... ibid.
CHAPITRE U.
DV HOM «•••••- «• l5
Art, i*' Des subsUniiC» «•.•••• 16
Des genres •.•••••••••«•• i^ifi.
Des nombres. ••• •• 36
Formation dikpluriel dans lefe substantifs. • • . • • 27
Art. 2. De Tadjectif. •, • 3o
Formation-du fémidin dans les adjectif • •••••• ihid.
Formation du pluriel dans les adjectifs... • • • • • » 5a
jDes degrés 4e qualification •• •••••••••••. 53
Art. 3. Des augmentatifs et des diminutifs 58
Art. 4. Des noms de nombre ibid»
Noms de nombre cardinaux. . 4i
Noms de nombre ordîni|ux ••.• 44
Noms de nombrecolleetili . . • • 46
S94 TA«iB.'
Noms de nombre partitiCi. • ,• • • • • 46
Momi de nombre proportionnels ••«..••.' ibid,
CH4HTRE m.
1>V PROHOM • • . 47
Pronoms personnels^ ••••;•••• ibid,
Pnmoms possessifs • 5o
Pronoms démonstratif 54
Pronoms relatifs S'j
Pronoms interrogatifsh «. •*• 58
Pronoms indéierminés ibid,
CHAPITRE IV.
mr vsRBB ••.*••;.•••••••• 60
Des modes «.•• ibid.
Des temps, . • • • • . • . ibid.
Des personne8« ••• ••.. 62
Des nombres. .•...••••••. ..».*.65
Des différentes espèces de verbes ibid.
Conjugaison des verbes. • •• 64
Conjugaison du verbe «uxiMaire* ftfr / avoir. ..-•.'• 66
Conjugaison >du verbe «miliaire wr-, être; 74
Conjugaison de» verbe» actifs. . ..••<. i 4 •• • 85
Verbes passifs. . • ••••.. « ... . 109
Verbes neutres» • • 110
Verbes pronominaux •;'.•••; ., ibid,
Rè^es générale» de la formation des temps 130
Verbes irréguliers '••.•'...•. ii4
Liste des verbes qu^ ont detiv partîèipes'pasnft'* . . . 178
CHAPITRE V.
DE L^ADVEABB mi ]82
CHAPITRE VL
TABLE. '9^
' CHAPITRE VII.
DB LA CONJONCTION # ***9
CRAPïTftE YiU.
D^ L*1KTERJECTI0N ^9^
m* PARTIE.
DE LA SYNTAXE. • * * s ^^^
CHAPITRE I".
SYNTAXE DES SUBSTANTIFS. .• • • • ^^7
CHAPITRE II.
»T«TAXE DEa APJECTIES ......••.• • ^^^
CHAPITRE lU.
SYNTAXE DES NOMS BB KOMBIUB 201
CHAPITRE IV.
SYNTAXE DES mONOU^ ^^
cHAPrntB V.
SYNTAXE DES 7ERBES. ......' 3*2
CHAPITRE VI.
SYNTAXE DES ADVERBES 232
CHAPITRE VU.
SYNTAXE DES PRiPOSITïONS. î . . . . 2^6
CHAPITRE VllI.
SYNTAXE DES CONJONCTION*.. 22$
CHAPITRE IX.
DE LX COHStRUCttON . *• * '*'^'
IV* PARTIE.
m
ORTIiOO<RArXB , PONCTUATION ET FROSODîB» 23o
•
^
596 ' TABLE.
CHAPITRE I-r .
(MlTH0O»APint ET MVCTVATIOV. • . . • 25o
CHAPITRE lî.
moêODiB • • 234
Art. i*r . De l'accent •»••• ibid.
Art» 2. De la quaolité. a36
APPENDICE.
D^t ibré?ktiont. .•«•••.•■• 34o
Def titres hdnorîfiques. •••••••^••••. 242
Manière ^e former du francatg beaucoup de mots por-
tugais • ...'. • 246
Remarques diverses. . •••'• ••••• a5o
COnU DB TBàMBS PORTUGAIS «^v. 2'j5
TRAITÉ DE VERSIFICATION.
Art. W . De la structure des rers • • 356
$ l'r . Des différentes espèces de vers» • » . « ^ . ibid '
§ n. De Vaccent .....*..... • 358
§ m. Derelision , 362
§ IV. Des Toy elles qui forment ou ne forment pas
des diphthongue^* . • • 363
§ V.Dell rin* 564
' § VL De l^jambement des vers. • ... • . . . 366
§. VI]^ Des licences poétiques et de ce qu'on doit
•vitcrdaos lesTcrp. •«••«..•. ihid.
Art. II. Du mélange des vers entte eux 369
§ I*'. Drs rimes suivies .••.••••••••• ibid'
$11. Des rimes croisées et enlremélées.. • • • . • 370
Des stances de trois vert au trréets 571
9. Des stances de quatre vers ou quatrains» . ^ • 372
3. Des stances de cinq vers.. ••»« ••••• 573
m
4. Ues stances de six Vers ou siitams SyS
5. DessUDces de septTert. • • • • ibid»
6. Des stances de huit vers ou octaves 374
7. Des stancas de neuf vers., • • • 3^5
8. Des stances de dix vers ou dizains • » • • | îbid.
( m. Du mélMige des vers entiers etdes vers rompus.. 3^6
f IV. Des varbes libres »....'... 377
§ y. Des ouvrages en vers .' . 379
1. Sonctofi.. ••••.,« ,«•• 38o
a. Silvasi > f m 382
3. B^mances* • * ••, ^ f • ^ •••»•' ^ i^i(/«
.^. Endecbas. .••»»....••#««,'*• 384
5. Seguidilbai »,.-',..••. 585
6. Canç6es. ..««•...;•..'..•• i&id.
7. Settiuas. •.•..•••.»,•..... 887
8. Ballaus • ibid.
9. Vilhancicos « •• ^88
iG. Madrigaes 389
11 Glosas 39e
ff
VIX DE LA TABLZ.
t
• *